Les Baptistes ont leurs origines dans plusieurs courants issus de la Réforme et la première Église naît en Hollande en 1609. Leurs particularités étaient :

  • le baptême par immersion des croyants
  • la séparation de l’Église et de l’État
  • la liberté de conscience
  • l’Église locale décide elle-même de sa propre vie

Le baptême est donné aux personnes qui le demandent, après avoir fait une démarche de foi et qui veulent s’engager dans une vie de disciple de JÉSUS-CHRIST au sein de l’Église. C’est la pratique du baptême par immersion qui a autrefois valu à ces Églises le nom d’abord injurieux de baptistes.

Persécutés sur le vieux continent, les baptistes se sont exilés un peu partout, en particulier en Amérique du Nord. En 1639, le pasteur Roger WILLIAMS y fonde la première Église baptiste et institue Rhode Island dont la constitution est la première à intégrer la liberté de conscience et de religion.

En France, la première Église baptiste a vu le jour en 1820 à Nomain dans le Nord. Le culte baptiste n’a d’abord pas d’existence légale, mais malgré l’hostilité rencontrée, il s’étend dans le bassin industriel du Nord / Pas de Calais, franchit la frontière belge, continue à s’étendre à l’Est, au Sud et s’implante en Suisse.

Évangéliques, les Églises baptistes sont attachées à l’Écriture (la Bible) comme seule autorité dernière. Elles considèrent qu’on ne naît pas chrétien mais qu’on le devient par un acte de foi et un engagement personnel.

Chaque communauté jouit, dans la communion avec les autres, d’une grande autonomie.
Les Églises sont cependant en communion les unes avec les autres, unies par une même confession de foi et des statuts qui sont les règles de la vie commune.