Luc 18.15-17
On peut dire que ces versets concernent les enfants, mais ce n’est pas du tout le cas. Jésus parle à ses disciples. Il parle de notre attitude qui doit être comme celle des enfants.
Est-ce que je veux entrer dans le royaume de Dieu ? Qu’est-ce que c’est ? Comment y entrer ?
On ne peut pas localiser le royaume de Dieu car ce n’est pas un endroit géographique, c’est là où il règne : dans nos coeurs, nos vies. Il ne peut pas être ailleurs. Ce que réclame Dieu, ce ne sont pas des terres mais nos coeurs, nos vies. Si Dieu règne dans ma vie, son royaume est là et agit dans ma vie. Le royaume de Dieu va se manifester.
Le royaume de Dieu se manifeste par une vie abondante où l’on trouve la paix, la joie, son amour, c’est là où il y a la justice, la bonté, sa fidélité. Si nous n’avons pas cela, dans quel pays sommes-nous ? Quel guide conduit notre pays ?
Là où est le roi d’amour, le prince de paix (Jésus), il doit y avoir une différence, même si des sujets ne sont pas concernés ou des ambassadeurs ne représentent pas ce royaume. C’est ici, et partout où nous allons, aujourd’hui et demain, nous pouvons entrer dans le royaume de Dieu si nous l’acceptons dans notre coeur.
Il faut recevoir le royaume de Dieu comme un petit enfant, accepter le cadeau, sans penser « Pourquoi ? », « C’est un piège », « Il a quelque chose à me demander »… Recevoir avec confiance sans se poser de questions. L’enfant reçoit ainsi, l’adulte aura tendance à se méfier. Nous avons du mal à recevoir des cadeaux. Recevoir le royaume de Dieu avec confiance sans imaginer devoir quelque chose à Dieu ensuite. En effet, on ne peut que lui offrir nos coeurs et nos vies.
Dieu nous donne son royaume. Ce cadeau, c’est la présence de Dieu.
Qu’est-ce qui m’empêche de l’accepter ? La méfiance, l’orgueil ? C’est pourtant à portée de notre main. Nous sommes tous séparés de Dieu car il y a des fautes dans nos vies. On peut toujours dire « il y a pire que moi », mais devant Dieu qui est saint et pur nous sommes tous mauvais. Si Dieu appliquait sa justice, nous serions condamnés à mort ! Il y a un dilemme entre sa justice et son amour : s’il nous gracie, il n’est pas juste, et s’il nous condamne, où est son amour ? Jésus est mort, il a pris sur lui toutes nos fautes, donc nous pouvons être pardonnés. C’est un cadeau. La justice de Dieu ne tombe plus sur moi, la séparation disparaît. Il n’y a plus cette pile d’erreurs, ce mur entre Dieu et moi. Tout s’écroule et je peux voir Dieu. Il faut mettre de côté son orgueil jour après jour.
Est-ce que nous voulons continuer à accepter ce cadeau ? Entrer dans le royaume de Dieu ?
Christian De La Roque