Le Saint-Esprit en nous

Catégories : Paroles de dimanches

Actes 2.1-13

Les apôtres, qui ont suivi Jésus et vécu 3 ans avec lui, sont rassemblés. Ils ont connu la tristesse de Pâques, la joie de la résurrection, les 40 jours où Jésus est apparu plusieurs fois, l’ascension. Ils ont  remplacé Judas et sont à nouveau ensemble. Et maintenant ?

Quand on parle du Saint-Esprit, on pense à « quelque chose à part », mais le Saint-Esprit est pleinement Dieu. Dieu, Jésus et le Saint-Esprit sont ensemble. Un père, on sait ce que c’est, on a une image, une idée. Mais le Saint-Esprit ? Pendant des siècles, il a été ignoré, considéré comme « quelque chose » de compliqué, de dangereux même car il peut perturber nos pensées, on ne peut pas en faire une image. Entre églises il y a eu des difficultés liées à la compréhension du Saint-Esprit.

La Pentecôte est 50 jours après Pâques. C’était à l’origine une fête juive pour célébrer la moisson. Tout à coup il y a un grand vent dans la salle, et comme des langues de feu sur chacun.  le mot grec « pneuma » signifie vent, souffle et esprit en même temps. Le vent vient, on ne le voit pas, c’est général. Par contre les langues de feu se posent sur chaque personne. L’image du feu est souvent liée à la présence de Dieu dans l’Ancien Testament. Dieu lui-même est là. On ressent le sentiment de sa présence, un respect, on voudrait rester là.

Mais les apôtres ne se sont pas contentés de rester là, il y a eu des conséquences. Ils ont commencé à parler dans des langues compréhensibles par tous. Puis Pierre (qui quelques jours avant avait renié Jésus) a commencé à parler, rempli de courage et de connaissance. Comme l’indique le titre du livre, les « actes »,  ils ont fait des choses (ce n’est pas « Les souhaits » des apôtres », ni « Le compte-rendu » des apôtres »).

3000 personnes se sont ajoutées au groupe ce jour-là. Il y a eu des changements énormes, ils ne sont pas restés avec le Saint-Esprit dans la salle, mais ont fait des actes.

Aujourd’hui, c’est différent, les gens sont plus difficiles à atteindre. Quelles conséquences pour nous ?

Est-ce qu’on y croit vraiment ? On aime le concept : quelque chose qu’on ne peut pas toucher, qu’on ne voit pas, qui a un aspect spirituel, qui est plus grand que nous. On discerne un combat, des guerres spirituelles.  Si on croit au Saint-Esprit, on est reconnaissant pour cet aspect du monde spirituel. Si on veut que le Saint-Esprit vienne, on doit accueillir les conséquences aussi. Cela peut changer nos églises, nous, si on dit : « Viens, Saint-Esprit ».

Noël = Emmanuel, Dieu avec nous. Pâques = Dieu, ou Jésus, pour nous (Jésus a donné sa vie pour nous). Pentecôte = Dieu, Jésus, le Saint-Esprit en nous.

Quand le Saint-Esprit vient dans nos vies, il y a des changements : encouragement, soutien, sagesse, prophétie… Tout ce qui est bon en nous vient de Dieu. Nous avons besoin tous les jours d’être remplis du Saint-Esprit. Et pour nous, il doit y avoir des conséquences.

A la Pentecôte, le Saint-Esprit vient, pas pour nous faire du bien, mais pour nous donner ses dons pour qu’on montre des fruits. Si Dieu est en nous, c’est que nous vivons dans le monde de l’Esprit et que nous allons porter des fruits dans nos vies et celles des autres (même s’ils pensent que nous sommes fous ou ivres).

 

Andrew Openshaw