Prier et persévérer

Catégories : Paroles de dimanches

Luc 18.1-8

Dans cette parabole,  la veuve représente l’Église et chacun d’entre nous qui pouvons être attaqués par l’adversaire. Le juge représente Dieu.

Si un juge comme ça, mauvais, finit par agir bien, à combien plus forte raison Dieu va finir par prendre en main notre cause.

Dieu limite la puissance du mal. Le mal vient de Satan qui l’a introduit dans le monde de façon mystérieuse alors que tout était bon. Si les esprits mauvais étaient libres d’agir, ils nous anéantiraient . Nous n’existerions pas car ils auraient détruit la terre, et surtout l’être humain à l’image de Dieu  car ils ne supportent pas ce qui a trait à Dieu.

Dieu a mis une limite à la puissance du mal. 2 Pierre 2.4Jude 6

Apocalypse 9.1-6   Beaucoup d’esprits mauvais sont tenus prisonniers. Il y a une période où le diable vient ouvrir l’abîme et les démons sont libérés et ont un certain pouvoir pour détruire. La sauterelle est l’image des esprits mauvais. Mais malgré leur puissance de destruction, il leur est mis une limite, même quand ils sont libérés : ne pas toucher à la création, ni à ceux qui sont à Dieu, ne pas tuer.

Dans notre monde, Dieu limite la puissance de ces êtres. Par exemple, si l’Allemagne d’Hitler avait eu la bombe atomique, ça aurait été terrible. Il y a toujours une limite qui est mise au mal. C’est pareil pour chacun de nous.

Dans l’Apocalypse les démons peuvent agir, mais pendant 5 mois et pas plus. Dieu limite la durée d’action du mal. Plus l’oppression est grande, moins elle dure. Matthieu 24.21-22  Le Seigneur décide d’abréger à cause des élus. Il met une limite au temps pendant lequel le mal agit. Pour Daniel, Dieu a mis un terme à la captivité après 70 ans. L’URSS a duré 70 ans.

Pour la veuve, c’est pareil : il y a un terme, justice doit lui être rendue. L’Église, les chrétiens sur terre souffrent, c’est l’entité la plus persécutée dans le monde. Nous aussi, nous pouvons être appelés à souffrir, mais Dieu limite, il ne permet pas que nous souffrions au-delà de nos capacités, au-delà d’un certain terme.

On aimerait que le mal n’ait jamais été, mais il est là, c’est un fait. Y aura-t-il encore la foi quand Jésus reviendra ? (Luc 18.8)

Il faut préserver la foi, persévérer dans la foi jusqu’au bout. Il est nécessaire de prier constamment, de ne pas se décourager : c’est la leçon de cette parabole. C’est ce que Dieu attend de nous, ses enfants, de  l’Église, que nous continuions à mettre notre confiance en Dieu quels que soient les assauts de l’ennemi. La veuve n’avait aucun moyen, si elle était attaquée, elle ne pouvait pas se défendre, donc elle a dû souffrir. Mais elle a continué à mettre sa confiance dans un juge qui ne la méritait pas. Nous pouvons donc mettre notre confiance dans un Dieu juste qui va agir dans nos vies.

Où puiser la force pour persévérer ? Jésus lui-même a supporté l’insupportable, il a pris tout le mal, est devenu péché pour que nous soyons libérés de nos péchés. Il est allé jusqu’à être séparé de Dieu, alors qu’il avait toujours vécu avec lui. Il savait ce qui allait lui arriver, il avait espéré ou voulu un autre moyen (Matthieu 26.39). Il a bu jusqu’au bout la coupe de souffrances et il était d’accord. Sa résurrection montre la victoire qu’il a eue sur la mort, sur le mal. Il nous donne accès à toutes les bénédictions qu’il déverse sur nous.

Hébreux 12.2 : les regards fixés sur Jésus, source de notre foi, et celui qui la construit et la fait grandir. Pour que nous soyons encouragés, ayons la force, le dynamisme de continuer malgré les choses qui peuvent nous arriver. Dieu limite l’action du mal et nous permet de continuer à prier et de persévérer.

 

Christian De La Roque