Se donner à Dieu et aux autres

Catégories : Paroles de dimanches

Jean 3.16  Dieu est passé à l’acte : il a donné. Qu’est-ce qu’on est prêt à donner si on veut que les choses changent autour de nous ? Il faut nous donner à Dieu d’abord. On peut passer par des périodes de désert où le diable peut nous freiner, mais ça ne change rien du côté de Dieu. Il faut savoir se considérer comme en marche. Est-ce que je glisse, est-ce que je perds mes points de repère ? Il faut savoir où on en est.

Nous sommes dans l’espérance de voir Jésus. Il faut être prêt à mourir à soi-même pour découvrir le plan de Dieu pour nous. Il nous a donné un souffle, son Esprit, il a prévu qu’on accomplisse quelque chose, qu’on soit en mesure de se donner pour les autres.

Christ a donné l’exemple d’une nouvelle saison, une nouvelle alliance. Rien n’est impossible à celui qui croit.

Nous avons besoin de nous encourager mutuellement. Dans notre monde d’aujourd’hui, les gens sont sans repères. Le grand débat actuel, c’est la laïcité. Comment vivre la religion dans l’espace public ? Qu’est-ce que j’ai à dire sur ce sujet ? Que répondre à un voisin, un ami, des jeunes ? On a recours à la prière, au Saint-Esprit. Il faut d’abord rencontrer ceux qui nous entourent. Beaucoup ont besoin de manger, d’être guéris au niveau de leur âme (dépression). Attention de ne pas être en décalage par rapport à la réalité. Jésus a toujours été capable de répondre.

1 Jean 2.12-17

A qui parle Jean ? A différentes catégories d’âge ? Ou au niveau spirituel ? Quand on vient à Christ, on est comme un enfant, spirituellement. Nous vivons dans un temps où on a l’habitude de faire des catégories d’âge. On est obligé de se situer. Dans quelle tranche ? Sur le plan biblique, à la puberté on passait de l’enfance à la jeunesse ; lorsqu’on engendrait, de la jeunesse au statut de parent. Ça passait par des événements très terrestres et visibles. Notre grand écueil aujourd’hui, c’est de faire des petites cases. Par exemple : le corps, l’âme et l’esprit ; ce n’est pas faux, mais on oublie qu’il y a tout le temps une interaction entre eux, qu’on est une entité totale.

Nous vivons dans une génération dualiste : il y a le bien et le mal. Mais au travers de Jésus, c’est différent. Sur cette terre le mal triomphait toujours, mais avec Jésus le bien peut triompher. On est dans une nouvelle ère depuis 2000 ans, mais on est toujours avec notre pensée dualiste et nos petites cases.

Au-delà du fait qu’on soit un jeune, un parent… tout le monde est réuni. L’un enseigne l’autre. Nos péchés ont été pardonnés, c’est cela le stade où nous sommes spirituellement. Au travers de Christ je découvre le Père, un Dieu relationnel, plus proche que dans l’Ancien Testament. C’est une relation  privilégiée.

La cellule de base de la communauté, c’est la famille. L’enfant a besoin de bons repères (Proverbes 22.6).

Quand on aime quelqu’un on, on a envie d’être tout le temps avec lui. On dit qu’on aime Dieu le Père, il est prévu qu’on passe l’éternité avec lui. Si on aime on a envie de retrouver la personne dans l’éternité (par exemple nos enfants). Mais ça se construit maintenant, que ce soient nos enfants ou un enfant en Christ.

Même si notre vie s’arrête, on entre dans la gloire. Mais si on est rattrapé par le chaos, par ce qui se passe dans ce monde, on est contaminé. Il faut se retrouver dans la communion fraternelle, prier ensemble pour tenir le coup. L’enfant est dépendant, il faut tenir compte de cela et prendre soin de ceux qui sont enfants en Christ. Tout ce qui est dénaturé dans la famille selon la terre doit être retrouvé dans l’Église. Il faut vivre selon les principes de Dieu.

On est dans la nouvelle alliance mais le diable est toujours là. Le créateur a mis en place le jardin d’Eden, puis l’homme et la femme. Tout était parfait et facile. Mais Dieu nous laisse faire des choix, c’est le principe même de l’amour. Il ne nous manipule pas, nous ne sommes pas des marionnettes. Nous avons le choix de faire la guerre, par exemple, mais est-ce que Dieu pour autant est pour la guerre ? Dieu pose tout pour réussir. Est-ce que Dieu a réussi ? Adam et Eve ont fait ce que Dieu ne voulait pas. Mais cela ne change rien du côté de Dieu. Dieu n’est pas limité, il contrôle et gère tout. Si nous dévions du chemin que Dieu a prévu pour nous, ça ne change rien à l’amour de Dieumais on récolte ce qu’on sème. Quand on est jeune, on se pense indépendant, et il y a un enjeu, un combat au niveau des choix : comment orienter sa vie dans les études, sur le plan affectif…, penser à moi ou à Dieu. Souvent on prend un raccourci : on prend des initiatives et ensuite on demande à Dieu de bénir. Des hommes de Dieu comme Moïse, Jacob ont été à un moment en lutte avec Dieu. Pour nous aussi, nous sommes en lutte avec l’ennemi et parfois avec Dieu lui-même. C’est parce que Dieu veut que je devienne interdépendant avec lui. Je ne peux pas faire sans lui, mais lui aussi a besoin de moi sur la terre, que j’aille travailler, que je me rende au lycée, ou que je reste à la maison.

Jésus lui-même a été conduit au désert par le Saint-Esprit pour y être tenté par le diable. Cela fait partie des exercices. Nous devonsapprendre à nous positionner face aux choix décisifs. Il faut poser un cadre au niveau des jeunes, et 15 ans après on aura les résultats de ce qu’on aura semé. Pour les parents, il s’agit de prier, d’accompagner, il faut une relation construite bien avant, il faut donner accès à la présence de Jésus à l’enfant.

Nous ne sommes pas tous au même niveau, donc il faut de la prévenance, de l’entraide, de l’encouragement. On doit s’attacher à l’avancement du royaume de Dieu ici-bas. Jésus était là dès le commencement. Nous avons le privilège d’entrer dans une qualité relationnelle (Jean 17.11). Nous devons recevoir la révélation des intentions du Père de toute éternité. Dieu a un plan pour celui que je suis en train d’accompagner. J’ai envie de passer l’éternité avec celui que j’aime,  mais c’est ce que le diable essaie de saper. (Où est l’espérance dans tout ce qu’on voit autour de nous, ce qu’on entend à la radio ?)

Soyons renouvelés, encouragés. De quelle manière allons-nous passer à l’action pour affirmer qu’en Jésus-Christ on marche en nouveauté de vie ? Il faut savoir aider celui qui a semé maladroitement et est en train de récolter. On apprend par nos erreurs, soyons dans l’humilité. De quelle manière vais-je me comporter? Avec amour, joie, maîtrise de soi. Restons dans le lien de la paix, et prêts à combattre l’ennemi. On est tous au bénéfice de la grâce de Dieu.

 

David Nochelski