Le diable

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Le diable est appelé Satan, le prince de ce monde, le père du mensonge, le tentateur, le calomniateur… On a souvent l’image du diable avec une fourche, attendant les gens qui arrivent en enfer pour les torturer. On le présente aussi comme étant le chef de l’enfer, mais c’est faux, car l’enfer, c’est le lieu où il va être mis en prison !

Apocalypse 20.2-10 ; 12.3-9

Quand on considère le diable, il y a deux tendances : 

–   Ne pas croire en lui. C’est sa meilleure subtilité, car ainsi il va pouvoir faire tout ce qu’il veut.

–   Lui accorder trop d’importance. On dit que tout est de sa faute, on évite la responsabilité personnelle.

Job a été accusé par le diable, le sacrificateur Josué aussi (Zacharie 3.1-8). Jésus a dit : « Vous avez pour père le diable » (Jean 8.45). Ephésiens 6.11-12 mentionne aussi le diable. Tous ces passages (et d’autres) montrent qu’il existe.  La Bible en parle donc un peu, et c’est cela qu’il faut prendre comme mesure pour nous. Notre but est, en effet, de nous focaliser sur Jésus, pas sur le diable.

Il faut être conscient qu’il existe, qu’il est dangereux, faire attention à ses ruses, mais ne pas pour autant « en faire tout un plat ».

Remettons le diable à sa place : Dieu est tout-puissant, le diable ne l’est pas. Dieu est le créateur, le diable est une créature. Dieu est partout, le diable à un seul endroit. Dieu sait tout, le diable ne sait pas tout.

Quand le diable s’est révolté contre Dieu, il a entraîné avec lui 1/3 des anges, il en reste donc 2/3 avec Dieu ( Apocalypse 12.4). On a un rapport de force différent, même si le diable fait beaucoup de dégâts. Dieu empêche certains mauvais esprits d’agir, il les retient. Si Dieu se retirait de ce monde, ce serait le désastre. Mais Dieu maintient toutes choses. Ça nous donne une autre perspective si on voit les choses comme ça.

Au départ, le diable était un ange de lumière. Il s’est révolté contre Dieu, qui l’a alors expulsé du ciel. La terre est devenue un lieu de combat entre Dieu et le diable. Depuis la venue de Jésus, Dieu envahit le royaume des ténèbres. En effet, Jésus détruit les oeuvres des ténèbres : il apporte le pardon, la guérison, la paix, il extirpe les gens de la mort… Jésus est comme un envahisseur du royaume des ténèbres. Quand il meurt, des gens ressuscitent, le voile se déchire… C’est l’invasion du royaume de Dieu dans le royaume des ténèbres.

Au départ, le diable nous tente avec de grosses choses, alors on ne marche pas ! Par exemple, le pain, pour Jésus. Alors il essaie des choses plus subtiles : il cite la Parole de Dieu… Mais Jésus lui répond par la Parole de Dieu, et à la fin le diable s’en va ! Le diable se trompe lui-même : il a poussé des gens pour que Jésus aille à la croix, mais au fond c’était le plan de Dieu.

Genèse 3.1-4

« Dieu a-t-il vraiment dit…? » Est-ce que c’est bien vrai, ce que Dieu dit ? C’est quelque chose qui peut nous passer par la tête. En plus, c’est à Adam que Dieu avait parlé (Genèse 2.17-18), donc c’était plus facile d’avoir Eve qui n’avait pas entendu elle-même les paroles de Dieu. Quelquefois nous nous disons : « Est-ce que c’est vraiment comme cela qu’il faut le prendre ? » On met en doute la Parole de Dieu.

Le diable accuse Dieu, il accuse les hommes. Il accuse Dieu de maintenir l’être humain dans une ignorance qui permet à Dieu de rester le chef. Il utilise le mensonge : « Vous ne mourrez pas », alors que c’est l’inverse qui va se passer, la mort va entrer dans l’humanité. Il veut donner à Jésus des royaumes (Matthieu 4.8-9), alors qu’ils ne lui appartiennent pas !

Le diable nous accuse tout le temps pour que nous ayons de la culpabilité dans nos coeurs, que nous croyions que nous ne sommes pas pardonnés, ne pouvons aller à Dieu…, alors que Dieu pardonne et rend pur. Le diable est « l’accusateur des frères » (Apocalypse 12.10).

Jean 10.10 : les buts du diable. C’est un voleur qui vient pour détruire. Il passe par la fenêtre, pas par la porte. Il passe incognito et détruit tout à l’intérieur. Ensuite on met cela sur le dos des autres, ou de soi-même, on se fait du mal à soi et aux autres.

Pour le diable, il n’y a pas de possibilité de repentance. Lui n’avait aucune tentation extérieure, le mal s’est retrouvé dans son coeur directement. Par contre, l’être humain est tenté. Au départ, l’enfant est innocent. Même pour Adamet Eve, la tentation est venue de l’extérieur. Ensuite, on accepte, on dit « oui » (peut-être qu’on voudrait dire « non »…). (Romains 7). Il y a des choses en nous, autour de nous qui vont nous pousser à ce que Dieu ne veut pas. On a une responsabilité seconde. Le responsable ultime du mal, c’est le diableMais nous sommes responsables en acceptant, en ne combattant pas.

 Nous sommes le champ de bataille entre Dieu et le diable. Quand quelqu’un fait le mal, il est responsable, mais il y a des choses qu’on peut comprendre (circonstances, arrière-plan familial…). Quand il y a une déferlante de haine, comme lors des génocides, ça va plus loin que l’être humain. L’être humain est responsable, mais il a été poussé à le faire. Souvent l’homme accepte le mensonge, la méchanceté, est prêt à tendre des pièges. Il y a des gens qui accueillent tout cela.

La parole de Paul (Romains 7.15 à 8.3) ne s’applique pas à tout le monde. A la fin Paul dit : « Gloire à Dieu » (v.25). En tant que chrétiens, nous pouvons vivre des choses dont parle Paul. Dieu nous donne sa force pour que nous ne soyons plus sous l’emprise de tel ou tel péché. Mais parfois il y a un combat à mener dans certains domaines. il faut les connaître et savoir que ce combat est remportable car nous avons le Saint-Esprit en nous.

Quelques réponses qu’on peut apporter aux tentations :

Ephésiens 6.11-18

Les êtres humains sont là, mais derrière il y a aussi des choses spirituelles. (v.12) Il nous faut être attentifs.

– la vérité

– la justice

– l’évangile de paix

– la foi

– le salut

– la Parole de Dieu

– la prière

Jacques 1.12-15

On ne peut pas empêcher un oiseau de se poser sur notre tête mais on peut l’empêcher d’y nicher. On ne peut pas empêcher une pensée mauvaise de venir, mais il ne faut pas la méditer, la laisser prendre de l’importance. Le Saint-Esprit va nous permettre de vaincre. C’est un combat, mais à un moment il y aura un déclic et on trouvera la délivrance parce que Dieu fait une oeuvre en nous.

On a une confiance (le bouclier de la foi) qui va se former et empêcher le diable de nous atteindre dans notre tête. Le casque nous protège la tête ; le salut signifie que je ne suis plus condamné, je n’ai plus de culpabilité à porter, je suis pardonné. Ce n’est pas toujours facile à saisir, mais peu à peu ça devient nôtre, on va vraiment mettre le casque.

 

Ephésiens 6.10-20

Dans ce passage, ce qui vient avant la description des armes et après est aussi important que les armes elles-mêmes. Contre les ruses du diable, nous devons être vêtus et nous appuyer sur la toute-puissance de Dieu. Nous avons plusieurs pistes pour être revêtus de la bonne façon contre les esprits méchants (Jean 10.10). Dans ces versets nous trouvons :

–   3 caractéristiques de notre vie avec Jésus

–   2 protections contre le diable

–   2 armes offensives contre le diable et les esprits mauvais

La première chose à propos de la protection de Dieu, c’est qu’il ne faut pas rester passif, comme le montrent les verbes utilisés : « fortifiez-vous », « tenir ferme », « prenez », « résister ».

L’armure constitue un appel à rester vigilant (1 Thessaloniciens 5.8). L’armure, c’est le Christ lui-même. En revêtant les armes de Dieu, nous revêtons Christ (Romains 13.12-14). Nous sortons du domaine de la chair où nous sommes vulnérables aux attaques. Dans la mesure où nous revêtons Christ, le Malin ne peut pas nous toucher. (1 Jean 5.18)

D’après les verbes grecs employés au passé (v.14-15), on aurait déjà revêtu 3 des éléments de l’armure : la ceinture, la cuirasse, et les chaussures. Ce sont des éléments qui sont à notre disposition pour notre protection dès que nous recevons Jésus.

Les 3 caractéristiques de notre vie avec Jésus

La ceinture de la vérité : La Bible est centrée sur Jésus. Quel rapport la ceinture de la vérité a-t-elle avec Jésus ?

Jésus a dit : « Je suis la vérité » (Jean 14.6). Cette ceinture est notre moyen de défense contre l’arme essentielle de Satan : le mensonge (Dans Jean 8.44, il est appelé « le père du mensonge« ). Cette ceinture maintient en place les autres éléments de protection du tronc, l’armure. A l’époque de Jésus, les gens avaient de grandes tuniques. Il était impossible de courir sans une ceinture ; on relevait un peu la tunique et on l’attachait avec la ceinture.

Si une pensée qui n’est pas en accord avec la vérité de Dieu nous vient, nous devons la repousser. Il faut aussi renoncer aux compromissions.

Jean 17.17 ; Jean 8.32 ; Esaïe 11.5 (la ceinture portée par le Messie).

C’est par la révélation divine que nous pouvons avoir raison du père du mensonge. Dieu nous appelle à marcher dans la vérité, à être vrais dans notre coeur, nos paroles, nos actions. Si nous n’avons pas la ceinture de la vérité, Jésus, qui nous maintient, si nous ne marchons pas dans la vérité, nous allons tomber.

La cuirasse de la justice : Nous avons été justifiés, pas grâce à nous-mêmes mais grâce à Jésus qui a payé pour nous. (Romains 5.1 ; Philippiens 3.8-9) Cela s’est passé quand nous avons accepté Christ dans notre vie. Il faut aussi accepter que nous sommes purs (même si parfois nous pensons « Je ne suis pas bon »).

Cette cuirasse est notre moyen de défense contre « l’accusateur des frères « . Quand Satan nous dit : « Tu ne vaux rien », nous  pouvons lui répondre : « Qui accusera les élus de Dieu ? » (Romains 8.33), parce que nous avons été justifiés par Dieu. Bien sûr, on est coupable de choses injustes, on pèche parfois, mais on s’efforce de demeurer dans la justice, de la pratiquer.

Matthieu 5.6 ; 1 Jean 3.7 ; Psaume 15.1-2 ; Esaïe 59.17 (Dieu enfile une cuirasse et un casque)

Le zèle pour chaussures

Jésus a dit : « Je vous donne ma paix… » (Jean 14.27)

Pour tous ceux qui ont fait une démarche avec Dieu, la chose la plus marquante, c’est la paix. Parfois des épreuves nous bousculent, mais Dieu est là pour nous donner la paix, une paix profonde. Le zèle, c’est l’envie de faire. Nous sommes animés par cet Évangile, prêts à en parler, à le vivre, parce que nous avons été touchés par lui. Nous voulons proclamer la paix que nous avons reçue. Jésus a effacé l’acte qui nous condamnait et nous a donné la paix.

Colossiens 2.14; Romains 12.11 ; Esaïe 52.7 

Ces 3 éléments de l’armure sont présents du fait de notre position en Christ.

Les 2 protections contre le diable

Le bouclier de la foi

L’objet de notre foi, c’est Dieu et sa Parole. Confiance en ce que Dieu est (amour, fidélité, puissance…), en ce qu’il dit.  Plus vous en saurez sur Dieu et sa Parole, plus votre foi augmentera. Moins vous en saurez, moins votre bouclier sera large, et plus il sera facile à l’un des traits enflammés de Satan d’atteindre sa cible. La foi est nourrie par la Bible.

Romains 10.17

Les traits enflammés du Malin sont les mensonges, les accusations, les tentations. Chaque fois que l’on discerne une pensée trompeuse, une accusation, une tentation, on doit la contrer de front à l’aide de ce que nous savons être vrai concernant la Parole de Dieu. Jésus s’est servi des affirmations de la Parole de Dieu comme d’un bouclier lors de la tentation dans le désert.

Le diable agit en disant : « Est-ce que Dieu a vraiment dit cela ? » On va faire confiance à Dieu plutôt qu’aux mauvaises pensées.

Il y a des paroles de la Bible qu’on ne comprend pas ou qu’on ne vit pas aujourd’hui, mais la Bible a quand même raison. Par exemple, il est écrit que le Seigneur me guérit de toutes mes maladies. Donc, même si je suis malade, qu’est-ce qui est vrai ? Si aujourd’hui je ne suis pas guéri, si Dieu veut, il peut me guérir. Il est dit aussi qu’il pardonne toutes mes fautes, alors si une faute revient toujours dans ma tête, Dieu m’a quand même pardonné. (Psaume 103.3). C’est sa Parole qui dit la vérité.

Le casque du salut

On fait le pas de s’attacher à Dieu et quand on accepte Jésus et son sacrifice à la croix on est rendu juste. Nous sommes unis au Seigneur, le diable n’a aucun droit légitime sur nous  (Colossiens 1.13).

L’assurance de notre salut est une assurance que le diable essaie de nous enlever. Il ne faut pas se faire voler notre salut, notre ancrage éternel. Le casque garantit la protection de notre esprit, l’endroit où on remporte ou perd les batailles spirituelles. Avec le casque, le soldat se protège la tête, siège de nos pensées. Le diable attaque par le doute : « tu n’es pas sauvé », « Dieu a-t-il réellement dit ?… »

Psaume 140.8

Les deux armes offensives contre le diable et les esprits mauvais

L’épée de l’Esprit

Jacques 4.7  Hébreux 4.12

En toutes circonstances on peut se tourner vers Dieu. Dès qu’on invoque le nom du Seigneur on est libre de résister au diable. Jésus a dit : « Il est écrit », et le diable est parti ! Il faut proclamer et vivre la Parole de Dieu, la connaître pour l’utiliser à bon escient.

Quand on est découragé, on peut dire : « Je sais que le Seigneur est ma paix, je veux refuser l’angoisse au nom de Jésus ». Si on est fatigué, on peut dire : « Le Seigneur renouvelle mes forces ». Si on est attaqué :  « Beaucoup de malheurs atteignent le juste, mais l’Eternel l’en délivre toujours« . (Psaume 34.20). Ou : « Ce que redoute le méchant, c’est ce qui lui arrive, tandis que les justes reçoivent ce qu’ils désirent. » (Proverbes 10.24) Si nous sommes dans la justice de Dieu, nous avons une attitude offensive qui dit : « Ce que j’espère arrive ».

Dans la prière, on est souvent offensif. Si nous sommes inquiets pour notre avenir, nous savons que Dieu a dit : « Ne vous inquiétez pas, je le ferai. »

Il faut toujours se soumettre à Dieu. C’est lui qui devrait former ça dans notre coeur, ce ne doit pas être une revendication de notre part. Dieu va former dans notre coeur la Parole de Dieu qui est pour nous aujourd’hui.

Jésus a été offensif quand il a chassé les démons, guéri les malades, quand il a été exposé à la tentation.

La prière

Il y a toutes sortes de prières. La prière est une arme efficace. Quand on prie il se passe des choses. Prier en tout temps : on pense à quelque chose, et on en parle à Dieu.

On peut prier pour toutes sortes de choses, par exemple en écoutant les infos, ne pas rester passifs.

Il est important d’avoir des prières ciblées.

Le Saint-Esprit nous aide dans nos prières (Romains 8.26).

Matthieu 26.41 1 Thessaloniciens 5.17 ; Colossiens 4.2-4 ; Luc 18.1-8

 

Pour conclure, voici un verset encourageant :


« Celui qui est en vous est plus grand que celui qui est dans le monde. » (1 Jean 4.4)

 

Les tentations de Jésus  : Matthieu 4.1-11

Pourquoi Jésus devait-il être tenté par le diable ?

–  Il devait entrer librement dans le plan de Dieu. Les anges, Satan, Adam et Eve, chaque homme, ont été placés devant le choix d’obéir à l’ordre de Dieu ou de suivre leur propre voie. Pour obéir à la volonté du Père, Jésus avait accepté de se faire homme. Il bénéficiait donc de la liberté de choix accordée à l’homme.

Mais en même temps, Jésus a une position exceptionnelle : « Tu es mon Fils bien-aimé ». Jésus va-t-il se servir de ce statut pour lui-même ou pour son Père ? Va-t-il utiliser à bon escient ses forces surnaturelles ?

–  Jésus est appelé « le deuxième Adam ». Il inaugure une nouvelle race d’êtres humainsRomains 5.19. Il est appelé « le premier-né » : Romains 8.29 , « le dernier Adam » : 1 Corinthiens 15.45.  Devant la tentation, regardons comment Adam a été tenté, comment Jésus a été tenté, et comment chacun d’entre eux a réagi.

–  C’est un encouragement pour nous : Hébreux 2.14-15,18 ; 4.15.

Les trois grandes ruses de Satan :

– agir indépendamment de Dieu parce qu’on ne lui fait pas confiance.

– provoquer Dieu

– choisir la facilité

Jésus aurait-il pu céder à la tentation ? Les opinions divergent. En tant que Dieu, Jésus ne peut être tenté (Jacques 1.13). Mais dans Hébreux 4.15, nous lisons que « Jésus a été tenté comme nous« . La tentation de Jésus aurait-elle été réelle si elle n’avait pas contenu la possibilité d’un échec ? Parce qu’il est pleinement homme, Jésus a en lui les racines de la tentation, mais il ne cédera jamais.

La première tentation : transformer les pierres en pains (Matthieu 4.3-4)

Jésus avait terminé son jeûne, il pouvait donc manger. Mais dans le désert, il n’y avait rien à manger ! « Si tu es le Fils de Dieu » : Jésus aurait pu utiliser sa puissance surnaturelle pour avoir du pain. Le but du diable est d’amener Jésus à dépendre de lui-même, à agir par sa propre autorité au lieu de rester dans la dépendance de son Père.(Comme lors de la crucifixion, Luc 23.35.


Jésus ne nie pas l’importance du pain, mais dit que cette nourriture n’est pas suffisante, il faut la Parole de Dieu. Les juifs en général s’attendaient à ce que Jésus satisfasse leurs besoins matériels (Jean 6.26), et se manifeste par des miracles.

Jésus fait face à cette tentation avec la Parole de Dieu.

La deuxième tentation : se jeter depuis le toit du temple (Matthieu 4.5)

Puisque Jésus avait cité la Parole de Dieu, le diable la cite également. Mais il sort les paroles de leur contexte. En effet, le Psaume 91 ne parle pas des dangers auxquels on s’exposerait volontairement. Se précipiter dans le vide, ce serait provoquer Dieu. Jésus refuse de tenter Dieu.

La troisième tentation : l’offre de la domination du monde (Matthieu 4.8)

Là, Satan commence par mentir, car les royaumes du monde ne lui appartiennent pas, il ne peut donc pas les donner ! Il s’agirait ici, pour Jésus, de recevoir tout de suite la souveraineté sur le monde, ce qu’il a reçu plus tard, après la croix. Il éviterait de passer par la croix. (Matthieu 28.18)

 

Jésus a connu d’autres tentations au cours de son ministère :

Après la multiplication des pains, la foule a voulu le faire roi, mais Jésus s’est enfui. Le lendemain, une partie de ses disciples l’a quitté (Jean 6.14-15, 67-69).

Quand Pierre a dit à Jésus « Tu es le Messie ! » puis a protesté à l’annonce de sa mort prochaine, Jésus lui a dit : « Arrière de moi Satan ». Jésus n’est pas allé à la croix d’un coeur léger (Jean 12.27 ; Marc 14.33 -37 ; Luc 12.50). Il a eu la tentation d’éviter la souffrance et la mort.

Jésus aurait pu descendre de la croix (Matthieu 27.42), mais il ne l’a pas fait car il voulait accomplir le plan de Dieu pour nous sauver. (Luc 24.44,46)

Enfin il y a eu la tentation du désespoir (Marc 15.34). Quand nous sommes désespérés, nous pouvons être encouragés en sachant que Jésus est passé par là aussi.

Philippiens 2.5-8