Exode 33.18-20, 34.5-6, 28-35
Jean 1.1-5, 9-14, 17-18
Comme les enfants qui regardent, les yeux écarquillés, leurs cadeaux, comme Moïse qui a été bouleversé par ce qu’il a vu de Dieu, laissons-nous émerveiller par Dieu, par sa Parole, comme si nous les découvrions pour la première fois. Même si nous connaissons Dieu depuis longtemps, il y a tant de choses que nous ignorons encore de lui…
On parle souvent des attributs ou des qualités de Dieu, mais en fait ce n’est pas comme pour l’être humain qui a telle ou telle qualité, qui est un « plus » par rapport à une autre qualité qu’il ne possède pas. Dieu, lui, est parfait, il ne lui manque pas une qualité et elles font toutes partie de lui pleinement.
Juges 13.18 : le nom de Dieu (=sa personne) est merveilleux.
Quand on dit que Dieu est amour, ou que Dieu est justice, cela ne veut pas dire qu’il est l’un et pas l’autre, amour et justice font partie de sa personne.
Esaïe 9.5. Dieu est pleinement et parfaitement toutes ces choses, il n’a pas à les cultiver. C’est pourquoi il est environné de gloire, (gloire=poids), d’une gloire indescriptible qu’il n’est pas permis à l’être humain de saisir complètement. Moïse a vu une partie de la gloire de Dieu. Même par Jésus on ne connaît pas tout : avant d’être au ciel, nous avons les arrhes et ne saisissons qu’une petite partie du royaume de Dieu.
Jésus fait tout à merveille (Marc7.37). Ce qu’il fait est merveilleux, parce qu’il est merveilleux. Parce qu’il est amour, sagesse, justice, il va agir avec amour, avec sagesse, avec justice. Même la création est très bonne, parce que lui est très bon. Nous sommes des créatures merveilleuses parce que lui est merveilleux.
La Bible est pleine de louanges admirant les bénédictions que Dieu nous accorde.
Nous voyons davantage ce que Dieu fait que ce qu’il est. Quand les choses sont difficiles pour nous, cherchons Dieu qui veut se révéler à nous, même si nous n’arrivons plus à le voir. Comment Job pouvait-il dire que Dieu était merveilleux, malgré toutes les épreuves qu’il avait subies ?
Il nous faut aller au-delà de ce qui est présent à notre vue. Jésus a dit : « Même si vous ne voulez pas me croire, laissez-vous au moins convaincre par mes oeuvres. » (Jean 10.38). Ce que Jésus fait est le prolongement de ce qu’il est.
Après avoir été dans la présence de Dieu, Moïse avait un visage rayonnant, que les autres avaient de la peine à regarder. Et pourtant, Moïse n’avait vu qu’un petit bout de la gloire de Dieu.
Qu’en 2008, nous puissions être imprégnés de la présence de Dieu. Passons du temps avec lui, dans sa présence, dans la prière, dans la lecture de sa Parole. Passons du temps à le rechercher.
Nous aurons alors de moins en moins de goût pour tout ce qui salit nos oreilles, nos yeux, notre langue, notre coeur. Nous désirerons nous abreuver de ce qu’il est et de ce qu’il fait. Ce sera bénéfique pour nous, et aussi pour ceux qui nous entourent, qui le verront à travers nous. Jésus nous révèle la gloire de Dieu.
Sommes-nous prêts à faire la même démarche que Moïse, demander à Dieu de voir sa gloire, le chercher ?
Nous aurons alors la capacité de nous émerveiller devant qui est Dieu, devant ce qu’il fait, comme si c’était la première fois.