Néhémie 1.3-6 ; 2.1-13,19 ; 3.33-35 ; 4.1-4 ; 5.1-12 ; 6.1-2, 9, 17-19 ; 13.4-5.
Le peuple de Dieu, revenu dans son pays après 70 ans d’exil à Babylone, a rebâti le temple de Dieu à Jérusalem. Ici, il reconstruit la muraille de la ville. 90 ans s’écouleront entre le retour des Israélites et la reconstruction du temple et de la muraille. Pourquoi si longtemps ?
Les peuples voisins et les gens du pays mettent des bâtons dans les roues (ce n’est pas évident pour eux de voir les Israélites arriver et reprendre leurs propriétés).
3 ennemis : Sanballat (qui signifie « le dieu lunaire a donné la vie »), gouverneur de la Samarie, Tobiya (= « Dieu est bon »), gouverneur de l’actuelle Transjordanie, et Guéshem, chef d’une confédération allant de l’Egypte à l’Arabie. Trois personnages influents, donc. De plus, Sanballat était lié à la lignée de souverains sacrificateurs d’Israël ainsi que Tobiya (voir Néhémie 13.4 et 28).
Derrière ces ennemis physiques : un autre ennemi, l’ennemi de nos âmes, le diable. (voir Ephésiens 6.12).
Nous pouvons retrouver l’action de ces trois personnes dans nos vies:
– Ils anéantissent le zèle du peuple de Dieu.
– Ils leur font peur en répandant de fausses paroles.
– Ils s’infiltrent dans le peuple de Dieu quand leur plan échoue.
L’ennemi le plus difficile pour Néhémie et le peuple : leurs propres coeurs et leurs propres pensées.C’est pareil pour nous : des paroles qui nous ont rabaissés, des choses qui nous ont fait peur, se sont infiltrées insidieusement en nous et nous découragent. Elles font peu à peu leur chemin dans nos vies, causant des dégâts, nous paralysant.
Autre piège : les Israélites ont fait ce que Dieu ne voulait pas : il était interdit de prendre des esclaves parmi le peuple, de prêter à intérêt. Cela s’avère destructeur pour eux et pour les autres.
Mais attention au défaitisme, à la « sinistrose » ! Des amis sont là aussi : Néhémie lui-même, Artaxerxès, Dieu.
Néhémie annule la dette. Il a un coeur généreux, intègre (il aurait pu choisir de vivre sur le dos de ses congénères).
Le peuple de Dieu lui-même, après ses fautes, a fini par faire ce qui était prévu pour lui (reconstruire).
Artaxerxès, l’empereur de l’époque, a procuré à Néhémie tout ce qu’il fallait pour rebâtir.
Néhémie a été sans cesse sous la protection de Dieu. Si Artaxerxès lui a tout accordé, c’est grâce à Dieu. La reconstruction de Jérusalem a été possible parce que Dieu était avec son peuple.
Si nous avons de bonnes dispositions de coeur, c’est Dieu qui nous les a données. Si nous croyons que nous sommes bons par nous-mêmes, nous nous leurrons (voir Romains 3.11-12).
Nos pensées et nos sentiments peuvent être soit nos amis soit nos ennemis.
Notre histoire nous influence. Si nous avons été rabaissés, cela aura un impact dans nos vies. Mais Dieu dit : »Ça peut changer ».
Il nous dit que nous sommes des « créatures merveilleuses », que nous pouvons tout « par celui qui nous fortifie ».
Si nous sommes angoissés, Dieu nous donne sa paix gratuitement.
La Parole de Dieu est un antidote contre tous ces ennemis, ces paroles entendues à l’extérieur ou dans notre propre coeur.
Tournons nos regards vers ce grand ami. Faisons la même prière que Néhémie : « Maintenant, donne-moi du courage, fortifie-moi ! » (Néhémie 6.9).
Prions comme Néhémie (en commençant peut-être aussi par une prière de repentance, Néhémie1.4-11) si nous attendons selon le plan de Dieu un bienfait qu’une personne a en sa possession « Fais-moi trouver grâce, fais réussir la démarche que je vais entreprendre et que telle personne m’accueille avec compassion! » (Néhémie 1.11). ou encore, si nous nous sentons assaillis « protége-moi selon ta grande miséricorde ! » (Néhémie 13.22).
Demandons à Dieu de garder nos coeurs, nos pensées.