Avoir le péché en horreur

Catégories : Paroles de dimanches

1 Timothée 5.24

Parfois les péchés sont évidents, parfois ils ne se voient que par la suite. Nous avons peut-être à nous rendre compte de l’horreur du péché. Le pardon a un coût, mais une fois acquis, il est total, radical.

Genèse 3.1

Laisser Dieu de côté, ne pas lui laisser de place, c’est l’attitude pécheresse d’une vie sans Dieu. Le péché nous rend vulnérables, nous salit, nous fait redouter la présence de Dieu.

Ecclésiaste 9.18 ; 10.1

Le péché d’Adam a perverti la création.  Il y a peut-être des péchés dont nous ne réalisons pas la portée. Tout péché est horrible, pas à tolérer. Il ne faut pas jouer avec, c’est trop dangereux. Il faut s’en débarrasser. Mais il nous arrive à tous de pécher. Le pardon a un prix, il ne se brade pas. Pour payer la faute d’Adam et Ève, l’Éternel a fait des habits de peau. C’est le premier sacrifice, le premier animal tué. Le salaire du péché, c’est la mort. On verse du sang pour prix du pardon, dans tout l’Ancien Testament.

Jésus a dû souffrir jusqu’à l’humiliation (2 Corinthiens 5.21), il a été condamné comme un pécheur à notre place. Nous sommes pardonnés, graciés. Nous méritions la mort, qui est tombée sur quelqu’un d’autre. Adam et Ève ont cousu des feuilles de vigne pour se couvrir, mais ce n’était pas suffisant. Ce n’est pas suffisant non plus d’être présentable, de faire quelques bonnes oeuvres. Sans repentance, il n’y a pas de pardon.  Il n’y a pas de pardon effectif sans changement profond. Le pardon est alors total, nous libère, nous donne la paix. Hébreux 8. 12. 

Le pardon ouvre la porte à la joie, à la vie, à l’amour. Hébreux 10 : nous n’avons plus besoin d’autre chose pour enlever le péché. Romains 13. 12 ; Ephésiens 4.24  Il faut se revêtir de Jésus-Christ aujourd’hui, demain, tous les jours, en acceptant le prix payé, après s’être rendu compte de l’horreur du péché.

 

Christian De La Roque