L’espérance

Catégories : Paroles de dimanches

Ephésiens 2 ; Hébreux 11.9-16

Ensemble, nous sommes porteurs d’espérance. Nous sommes individuellement et en tant qu’église locale une oasis d’espérance. Notre environnement est tout sec, les gens qui nous entourent sont affamés et assoiffés, mais il y a un endroit où on peut trouver à boire. Dans notre lieu de travail, notre voisinage, dans l’église, chacun est une oasis d’espérance. Il y a trop de désespérance autour de nous. Pour les gens, savoir que « là j’aurai à boire », c’est important. Partout où je me trouve, voilà l’espoir (moi ou nous en tant qu’église locale).

Il faut faire attention toutefois à ne pas donner l’impression que « là, c’est l’endroit », car c’est un lieu de passage : on mange,  on boit, et on continue à avancer. Il y a un danger pour l’église locale de « s’installer ».

Souvent on entend dire à propos d’une famille, d’un couple : « Ils ont tout pour être heureux, mais… » Avec tout ce que le Seigneur nous a donné, on ajoute parfois « mais… » Alors, est-ce qu’il n’y a pas quelque chose que nous ne vivons pas bien ? Il faut réfléchir sur notre manière de vivre l’espérance et de la porter. Nous pouvons le faire ensemble.

Ce serait une erreur de penser que parce que nous sommes porteurs d’espérance, nous ne connaîtrons pas la souffrance. Notre marche avec le Seigneur ne l’exclut pas, en effet. C’est notre manière de la vivre qui peut être un témoignage.

Dans Hébreux 11, nous avons le rappel de la vie d’Abraham, appelé par Dieu pour se mettre en marche. Abraham a vécu dans l’attente de trouver mieux que ce qu’il avait connu, avec les difficultés du présent, la tension de vivre chaque jour en se disant « peut-être demain, ou dans deux ans, ou plus… »  Nous avons cette confiance que nous sommes déjà sauvés et en même temps appelés à aller vers autre chose (en tant qu’individu et église). Nous sommes déracinés du monde et enracinés en Christ. On peut se demander : « A quoi ça sert ? » Il ne faut pas retourner vers nos origines mais aller de l’avant, par la foi, et se rappeler ce que Dieu nous a promis. Il faut travailler notre espérance. Ce que Dieu a promis, il le fera, même si ça prend du temps ou si c’est différent de ce qu’on avait imaginé. Chacun est appelé à se poser la question :  » Quelle est mon espérance pour ma vie chrétienne, celle de mon église ? »

Romains 8.20-25 ; Romains 5.1-11

Nos vies sont soumises au pouvoir de ce qui est vain. Mais l’espérance est là. Nous pouvons souffrir mais nous pouvons attendre l’espérance avec persévérance, une espérance sûre, absolue, fondamentale.

Nous sommes « déclarés justes » (v.1)

Nous sommes « fiers de nos détresses »  (v.3) ? « car nous savons… »

« Dieu a versé son amour dans nos coeurs » (v.5); il s’est donné à nous alors que nous étions encore pécheurs (v.8). C’est pourquoi nous pouvons espérer.

Proverbes 4.18

Nous sommes des justes. Notre lumière est comme celle de l’aurore qui va croître. On peut penser à l’image de la marée montante. Les justes gagnent du terrain, comme la mer. On progresse, la vague monte plus loin, elle redescend ; celle qui vient après monte moins… On peut avoir des épreuves, l’impression de régresser parfois (la vague monte moins loin), mais au bout d’une heure on voit que la mer a bien monté.

Dieu nous aime, veut notre bien, c’est comme un océan que rien ne peut arrêter, qui monte toujours. Même si nous passons par des épreuves, des détresses, elle vont nous permettre d’être plus persévérants et d’avoir la victoire dans l’épreuve.

Romains 15.13

On ne peut pas provoquer l’espérance en nous, mais la puissance du Saint-Esprit dans nos coeurs va produire l’espérance. Nous sommes de ceux qui mettons notre confiance en lui.

 

Christian De La Roque, Omoladé et George Alao