Entendre et mettre en pratique la Parole de Dieu

Catégories : Paroles de dimanches

Les chrétiens sont ceux qui annoncent la bonne nouvelle. Parfois les gens imaginent qu’on ne peut leur apporter qu’une mauvaise nouvelle. Il y a la possibilité d’ouvrir, d’accueillir la Parole ou de ne pas y croire. Nous avons trois scénarios : on ne lit pas la lettre, on la lit mais on ne la comprend pas, on la lit, on la comprend et on la met en pratique.

Souvent Jésus a dit à des personnes : « N’avez-vous pas lu ?« , tout au long de l’Évangile. Dans nos vies, on pourrait dire la même chose de plusieurs lettres qui nous sont envoyées et qu’on ne lit pas forcément.

Romains 1.19-20 : la lettre extraordinaire que Dieu a écrite pour nous. Ce que Dieu a fait est visible : la création, l’univers, c’est comme une lettre.

Hébreux 3.4 : Quand on regarde l’univers on ne peut que voir là l’oeuvre visible du Dieu invisible.

Une autre lettre, c’est la conscience du surnaturel qu existe chez tous les êtres humains. Par exemple,  le peuple d’Albanie était un peuple fier d’être athée. Quand le rideau de fer s’est écroulé, une soif de quelque chose de plus s’est manifestée, alors que cette soif était écrasée jusque là. En France, les gens s’attachent à l’horoscope, par exemple. Qui a fait que cette soif d’éternité soit présente dans chaque être humain ?

On a aussi des lois qui sont présentes dans toutes les sociétés humaines (l’interdiction de l’inceste, par exemple) : c’est aussi une lettre. Tous les êtres humains ont ces lois inscrites dans leur coeur.

Autre courrier : la lettre d’amour que Dieu a façonnée au cours des siècles, la Bible, livre le plus traduit. Si Jésus était là, en voyant nos choix, nos sentiments, nos pensées, il dirait : « Tu n’as pas lu tel passage? » C’est une lettre dont on peut se nourrir tous les jours, elle est bien concrète.

Il y a un courrier fantastique, très fragile, qui n’a pas été écrit sur des tables de pierre mais sur le coeur de ceux qui connaissent Dieu. « Nous sommes une lettre de Christ » (2 Corinthiens 3.3). C’est une lettre écrite sur nos coeurs par le Saint-Esprit, Dieu a écrit quelque chose de lui en nous. Il a inscrit la paix, le pardon de nos péchés, le sens à notre vie, la joie… dans nos coeurs. Les autres peuvent lire ce courrier, qui est fragile puisque nous sommes des « vases d’argile » (2 Corinthiens 4.7), où se trouve le trésor immense qu’est l’Évangile. Les chrétiens sont sensés porter ce trésor et les autres voir en nous une partie de Dieu.

Nous avons la bénédiction de Dieu en nous, nous pouvons bénir les autres. Si le facteur arrive fatigué, de mauvaise humeur, on n’imagine pas qu’il va nous porter un courrier apportant une bonne nouvelle extraordinaire.  On va être marqué par l’attitude du facteur. Si nous donnons une image négative, c’est comme du gribouillage sur le cahier. Mais Dieu peut effacer ce gribouillage.

Avons-nous lu ces écrits ou sommes-nous comme celui qui reçoit un courrier et ne l’ouvre pas ? Il faut ouvrir ces courriers, nous pencher sur ces lettres.

Parfois on ouvre la lettre, on ne comprend pas, ou même,  on comprend l’inverse. (Matthieu 13.14,16)

2 Corinthiens 14.16 : il y a comme un voile sur les coeurs, qui empêche de saisir pleinement qui est Dieu. La relation des chrétiens avec Dieu est souvent associée à une religion de lois, de préceptes, au cérémonial, à l’idée d’être sous un joug, de manquer de liberté… alors que c »est exactement l’inverse. Jésus nous rend réellement libres. Il est mort pour que nous puissions être libérés de nos péchés. Quelquefois nous-mêmes imaginons que le christianisme ligote. Ce voile, cette incompréhension, ne disparaissent qu’avec Jésus-Christ, quand on se tourne vers Dieu. Quand nous ouvrons une lettre écrite par Dieu, demandons-lui son éclairage.

Paul était contre Jésus, il a emprisonné des chrétiens, et un jour il a ouvert le courrier qui lui était destiné et a changé.

Apocalypse 1.3   Entendre, et mettre en pratique, garder la Parole, demeurer en Dieu. Une Bible gardée dans la bibliothèque, c’est comme un courrier pas  ouvert. Soyons encouragés à ouvrir, à méditer ce courrier, et ainsi nous serons transformés de plus en plus. Dieu met en nous le vouloir et le faire, la volonté et la possibilité de le faire par le Saint-Esprit. « Heureux celui qui apporte de bonnes nouvelles » : persévérons, car ce n’est pas forcément la première lettre que les gens vont comprendre.

N’hésitons pas à ouvrir et lire ces courriers. Est-ce que nous les avons lus et mis en pratique ? Laissons la présence de Dieu nous habiter.

 

Christian De La Roque