Levons-nous et bâtissons

Catégories : Paroles de dimanches

Dans les messages précédents nous avons vu que le peuple d’Israël avait rebâti l’autel et le temple. L’autel, pour nous, c’est le sacrifice de Jésus. Sans lui, il n’y a rien du tout dans nos vies. Le temple, c’est la présence de Dieu. Si nous ne l’avons pas dans nos vies par le Saint-Esprit, il n’y a rien. Si nous avons obtenu la présence de Dieu, c’est parce que Jésus est mort pour nous et ressuscité, et nous donne sa vie de résurrection.

Avec Esdras, il y a un retour à la Parole de Dieu. Après la reconstruction de l’autel et du temple, c’est la reconstruction des murailles de Jérusalem. Une ville sans murailles était  très fragile : des ennemis, des pillards pouvaient entrer et détruire.

Néhémie est chargé du service auprès de l’empereur Artaxerxès (qui était peut-être le beau-fils d’Esther). Il apprend que la muraille est en piteux état. Touché dans son coeur, il commence à prier et se donne lui-même comme réponse à la prière. Il va alors interpeller l’empereur, qui va lui donner tout ce qu’il faut et lui permettre d’aller sur place (Néhémie 2.1-8).

Néhémie est un homme d’action. Il se met en route et propose un plan d’action très simple : « Levons-nous et bâtissons. » (Néhémie 2.20) Ils ont rencontré de multiples obstacles, Néhémie a été calomnié, on a essayé de tendre des pièges… Ça peut arriver, des coups durs, quand on commence à agir, mais Dieu nous les fait surmonter.En 52 jours les murailles ont été rebâties, cela faisait 4 kilomètres… (Néhémie 6.15)

Néhémie 3.1-5

Comment ont-ils fait pour construire en si peu de temps ? Une suite de catégories de personnes, de familles, vont se mettre le long des murailles : 45 sections sous la direction d’une quarantaine de maîtres d’oeuvre.

Pour nous aujourd’hui, dans l’Église globale et locale, quels sont les endroits à réparer, les lieux fragiles, comme des brèches ? Chacun a à reconstruire, à réparer quelque chose. Chacun et chaque groupe, en cohérence avec les autres, doit bâtir.

v.5 : les notables d’une section refusent de travailler, ils vont faire leur petit bout de muraille sans tenir compte du reste, faire leur propre truc en dehors d’une soumission réciproque que la Bible demande. La conséquence, c’est que la jonction a dû être compliquée avec la portion d’à côté. Pourquoi cette réaction ? Égoïsme, vue trop étroite, caractère indépendant, ils voulaient garder le pouvoir sur ce qu’ils avaient fait ?… Ils construisaient une muraille globale, mais ils n’ont pas considéré cela.

Levons-nous et construisons en cohérence les uns avec les autres.

Néhémie 3.8-132328-32

Tout le monde s’y met, tous les métiers, (les marchands, les orfèvres, les prêtres) plusieurs générations, les femmes aussi. Personne n’est exclu ou dispensé de cette construction.

Levons-nous et bâtissons, chacun, chaque groupe, ensemble ; les groupes de maison, le groupe du mardi, celui du jeudi prient pour les gens de l’église. Ils sont comme une portion de la muraille qui protège, qui fait grandir. Il y a aussi le ménage, les réparations, le rangement, la louange, les groupes d’enfants… : des portions de la muraille qui sont en bénédiction pour tout le monde.

Il y a peut-être des parties pas reconstruites, ou en partie en ruine. Il faut se lever et tout bâtir.

Néhémie 3.10, 23, 2829

Certains reconstruisent des portions en face de leur maison. Ils construisent donc ce qui, forcément, leur tient le plus à coeur. Dans l’église, si je suis jeune, je m’engage dans le groupe de jeunes, si j’ai à coeur la louange, je m’engage dedans ; si je suis un parent, j’ai à coeur de m’engager avec les enfants… Nous sommes impliqués, mais pour autant pas ignorants de ce qui se passe autour.

Pourquoi Néhémie et tout le peuple faisaient cela ? Pour eux, leurs enfants, leurs familles. C’est pareil pour nous.

Si les CT ne fonctionnaient pas, qui trinquerait ? Les enfants. Heureusement certains bâtissent cet endroit de muraille, et c’est une bénédiction qui se multiplie après.

v.13 : Les habitants de Zanoach ont reconstruit la muraille sur 500 mètres, soit le huitième de la muraille. Cette ville était située à 30 kilomètres de Jérusalem. On parle aussi des habitants de Jéricho (v.2). D’autres villes encore sont mentionnées. Donc,  des gens se sont déplacés pour venir construire pour d’autres. On ne construit pas pour nous, ce que nous faisons aujourd’hui , c’est pour nous, mais aussi pour d’autres générations. On travaille pour des gens qui vont bientôt connaître le Seigneur.

Nous devons nous lever et bâtir non seulement pour nous mais aussi pour les autres. Tout cela ne peut se faire sans le sacrifice de Jésus sur la croix et sa résurrection. Levons-nous donc. Il faut peut-être d’abord se laisser toucher, prier et se donner en réponse à notre prière, chacun à notre place, et bâtir tout ce qu’il y a à bâtir, pour nous, nos proches et pour les autres.

 

Christian De La Roque