Notre attitude face à Jésus

Catégories : Paroles de dimanches

Dans la Bible, nous trouvons beaucoup d’attitudes différentes face à la personne de Jésus. Il en est de même aujourd’hui, parmi nos contemporains. Parfois dans nos vies, aussi, nous n’avons pas l’attitude de rendre hommage à Jésus.

Jean 18.33-Jean 19.16

Les responsables du peuple juif ont amené Jésus devant Pilate.

On voit différentes attitudes face à la royauté de Jésus.

–   La foule, qui crie de crucifier Jésus à la place de Barabbas, alors qu’elle avait crié « Hosanna » auparavant. Il y a là un effet de groupe.

–   Les soldats vont se moquer de façon brutale et violente de Jésus.

–   Hérode, à qui Jésus sera amené et qui au départ sera curieux de connaître qui est Jésus, et qui finalement va se moquer de lui.

–   Les gens à côté se moquent de ce roi qu’ils jugent inutile.

–   La femme de Pilate, au moment du procès,  avertit son mari : « attention, c’est un juste ».  (Matthieu 27.19).

–   Pilate, qui accède à certaines vérités. Il se rend compte que Jésus n’a rien fait de mal, qu’il n’y a pas de raison de le condamner (ce qui est confirmé par le rêve de sa femme). Les Juifs sont venus lui demander un permis de tuer. Pilate comprend que chez Jésus il y a quelque chose de plus. Il est troublé par la personne de Jésus qui est plus que le roi attendu, qui est un messager de Dieu. Pourtant Pilate se laisse entraîner par la pression de la foule et va donner le permis de tuer.

–   Les chefs juifs ne voient rien du tout en Jésus ; pour eux, il est très populaire, il faut donc le supprimer. Ils vont faire quelque chose d’inadmissible : préférer un meurtrier à quelqu’un qui n’a rien fait de mal. Les chefs juifs étaient les gardiens de la loi (qui dit : « Tu ne tueras pas. »). Or Barabbas était un meurtrier. Les chefs juifs vont dire une phrase complètement « folle » qui démontre une dose d’hypocrisie énorme : « Nous n’avons pas d’autre roi que César. » Or, pour le peuple d’Israël, le roi était Dieu lui-même. La foule aurait donc dû réagir à ces mots ! Mais tous voulaient se démarquer de Jésus Roi des rois. Cela veut dire : « Nous n’avons pas d’autre dieu que César », ce qui est un blasphème pour des juifs…

Qu’en est-il aujourd’hui ?

Si on demande dans la rue ce qu’on pense de Jésus en tant que roi, on aura toutes ces attitudes, et aussi des attitudes positives. Certains, comme Hérode, penseront qu’il suffit de claquer des doigts et Dieu agit. Il y aura aussi beaucoup de moqueurs, qui vont vouloir humilier Jésus, en ne le considérant pas comme Roi des rois ni similaire au Dieu tout-puissant. On verra aussi des « Pilate » qui considèrent que Jésus est quelqu’un de bien mais qui ne vont pas s’engager du tout pour lui. Ils vont se laisser entraîner par la foule et choisiraient un meurtrier pour avoir la paix avec les autres. On aura des personnes attachées à la foi, à la Bible, mais encore davantage au monde terrestre, qui vivent pour leur propre confort et oublient la construction du royaume de Dieu sur la terre.

Ne soyons pas de tous ces personnages, mais des « étoiles ». La réalité, c’est que le jour où les soldats, les moqueurs, les curieux vont se retrouver devant Jésus Roi des rois, il y aura de la crainte et des tremblements, les regrets des « Pilate » qui ne se seront pas engagés pour Jésus, des croyants qui auront tout misé sur la terre et n’auront rien au ciel, dont certains seront sauvés mais « comme au-travers du feu ».
Nous ne voulons vivre aucune de ces choses. Ne nous laissons pas influencer par la foule autour de nous, que ce ne soit pas César notre roi, que ce qui prime pour nous soit le royaume de Dieu.

 

Christian De La Roque