Dans l’Ancien Testament, on trouve beaucoup de choses qui concernent Jésus. L’Ancien Testament annonce Jésus. Jésus est le coeur de notre foi, de la Bible.
Le livre des Proverbes a été écrit presque entièrement par Salomon, au 10ème siècle avant Jésus-Christ. Qu’est-ce que l’auteur pouvait savoir sur Jésus ? Ce livre comprend beaucoup de petites sentences très courtes, mais aussi des passages plus longs. Celui qui a écrit l’a fait sous l’inspiration de Dieu. Dans les Proverbes, on voit la nature trinitaire de Dieu, Jésus-Christ éternel et créateur, le sacrifice de Jésus-Christ et sa position de Fils de Dieu.
Proverbes 1.20-23 ; 8.1-12, 22-31 ; 9.1-6 ; 30.4
Dans Proverbes 1.20 et 9.1 il nous est parlé de la sagesse. Dans le texte hébreu, c’est « les sagesses ». Ça pourrait être un pluriel pour faire honneur (comme on dit « vous » à quelqu’un), montrer un respect profond, ou une intensité particulière. Mais on peut y voir plus que cela. En effet, on voit parfois un sujet pluriel suivi d’un verbe au singulier, comme dans la Genèse : « Dieu créa », où Dieu est au pluriel, ou « Faisons l’homme à notre image » (où il y a comme une concertation en Dieu).. Dieu est au pluriel 2400 fois dans la Bible. Ces pluriels sont étonnants. Proverbes 8.1 : cette fois, c’est un singulier. Pourquoi ? Ici, la sagesse ne représente qu’une seule personne : Jésus.
8.22-25 : C’est la sagesse qui parle. Il n’y a pas de commencement, la sagesse était déjà là, au temps de la création (v.30), comme un maître d’oeuvre auprès de Dieu. Jésus-Christ a participé à la création. Jean 1.1 : la Parole, c’est Jésus. Il oeuvrait à la création, rien n’a été fait sans lui. C’est Dieu en plusieurs personnes, l’éternité de Jésus-Christ auprès de Dieu, Jésus créateur de tout avec Dieu.
8.15-17 : C’est Jésus qui règne. v.31 : sa présence parmi les êtres humains. Quand Dieu te regarde, il est content.
Proverbes 9 : Sacrifice de Jésus-Christ. Dieu agit, fait quelque chose d’extraordinaire. Il bâtit. Il y a aussi la préparation d’un repas, le sacrifice d’une bête pour la nourriture, le vin préparé. A la lumière du sacrifice de Jésus-Christ, on voit la profondeur de ce passage.
Ce n’est pas évident d’être appelé insensé, mais c’est le constat que Dieu fait de l’être humain (l’homme ne sait pas gérer la terre). On a tous fait des fautes mais Dieu veut nous sortir de ces ornières. Du pain, du vin sont préparés. Jésus-Christ a tout pris sur lui pour nous sortir de nos erreurs pour que nous puissions vivre. Tout est préparé pour nous, nous n’avons plus qu’à venir.
Nous avons besoin de l’intelligence de Jésus-Christ. Les êtres humains les plus intelligents sont des fous aux yeux de Dieu.
Proverbes 9.13 La sagesse prépare les choses. La folie a presque le même message que la sagesse, mais il n’y a rien derrière. La folie n’a préparé aucun festin. Son message est trompeur. Le pain est mangé en secret parce que ce n’est pas bien. Il y a un contraste entre les deux appels. La figure de Jésus-Christ apparaît, le combat entre Jésus-Christ et ce que le monde peut nous donner.
Proverbes 30.4 : On voit clairement de qui il est parlé : ça ne peut être que Dieu. Et son fils, c’est Jésus, il n’y en a pas d’autre. Dans l’Ancien Testament il est appelé deux fois « Fils de Dieu » Psaume 2.12 ; Esaïe 53 : « Un Fils nous est donné » ; passage très fort, car ce fils est Dieu puissant, Père éternel.
Même dans les proverbes transparaît Jésus, car l’Ancien Testament annonce Jésus, la sagesse de Dieu, Jésus éternel, sacrifié pour nous, ressuscité. On peut être impressionné, et donc être attentifs à ce qui nous est dit, au cri de la sagesse qui nous exhorte à la choisir, à la chercher, à l’aimer (Jésus-Christ), à lui demander conseil dans nos choix.
Profitons de ces fêtes de Noël pour une démarche de recherche, de l’accueillir encore plus, nous abreuver à ce festin préparé pour chacun de nous.
Christian De La Roque