Choisir le Prince de la vie

Catégories : Paroles de dimanches

Actes 3 ; Actes 4.8-12 ; Actes 4.18-21

 

On a mis Jésus à la place d’un meurtrier (3.14). C’est le meurtrier qui devait être condamné. C’est le choix que les êtres humains sont prêts à faire, et cela nous concerne tous : nous choisissons un meurtrier à la place du Prince de la vie.

Exemples : Ça nous est déjà arrivé de regarder un film dont le héros est un brigand qui nous paraît sympathique. Ou quand quelqu’un se fait agresser, nous disons parfois : « C’est de sa faute, il a provoqué… » et nous excusons presque l’agresseur. L’être humain dans sa nature a tendance à accueillir le mal et à rejeter le bien. Sa tendance naturelle est de choisir le meurtrier.

La lumière est venue, mais les hommes ont préféré les ténèbres pour que leurs oeuvres mauvaises ne soient pas mises en lumière. (Jean 3.19)

On s’identifie quelquefois plus ou moins avec celui qui fait le mal, parce qu’on peut avoir la même tendance (par exemple, excuser un mensonge).

Pour Jésus, il y a eu un rejet. On doit résolument faire un choix inverse, avec force, accueillir Jésus dans nos vies, sinon c’est ce qui est autre qui va venir dans nos vies. Pour y arriver, seul Dieu lui-même par son Esprit peut nous aider.

Ces passages mettent en relief un bienfait accordé à une personne infirme. Mais ils vont bien au-delà, car ils mettent en relief Jésus et ce qu’il a fait pour nous. Jésus a été mis à la place de tous les meurtriers , les pécheurs dont nous sommes. Il est mort à notre place.   La bonne nouvelle de Jésus-Christ, c’est qu’il a payé le prix de nos péchés pour que nous n’ayons pas à payer.

Mais Jésus est redevenu vivant. La seule chose que nous ayons à faire, c’est de choisir le Prince de la vie, rejeter les ténèbres et nous tourner vers la lumière, et nos péchés seront effacés. Le christianisme est une religion qui permet le pardon. Seul le nom de Jésus, sa personne, nous permettra d’être sauvés.

Actes 3.1-6 : Jean et Pierre arrivent au temple et y trouvent un infirme qui s’attend à recevoir quelque chose d’eux. Il a dû être déçu quand Pierre a dit qu’il n’avait ni argent ni or…. Certains diront : « Je n’ai rien à donner », mais chacun a des choses merveilleuses, des cadeaux excellents : dons culinaires, joie sur le visage, paroles d’encouragement, volonté de servir, capacités relationnelles, techniques… Ce que tu as, donne-le aux autres.

Si on garde ce qu’on a , on se sclérose. Si on le donne, on s’enrichit, on va s’épanouir sur le plan du savoir et de l’être, sur le plan matériel. Celui qui donne libéralement devient plus riche. C’est un principe divin, donc encore plus fort que les principes de ce monde. On verra nos vies prospérer, et notre entourage aussi.

Partageons la bonne nouvelle qui permet de changer de vie, partout où nous sommes. Nous grandirons, nous serons encouragés et les autres en bénéficieront.

 

Christian De La Roque