Voir Jésus derrière les signes miraculeux

Catégories : Paroles de dimanches

Jean 6.4-35

Dans l’Evangile de Jean, il y a plusieurs signes miraculeux, dont 7 principaux, du chapitre 2 au chapitre 11.

1  –  Les noces de Cana (Jean 2.11) : Jésus transforme de l’eau en vin. Certains vont voir cela d’un point de vue économique : gagner de l’argent. D’autres se diront : « On va faire la fête ! », ou « La fête ne va pas être gâchée car Jésus a fait en sorte que le vin ne manque pas ».

2  –  La guérison du fils de l’officier romain (Jean 4.54) . Il a été guéri parce que son père est venu demander à Jésus la guérison. C’est super d’être guéri par Dieu !

3  –  L’homme était paralysé depuis 38 ans. C’est une guérison extraordinaire. (Jean 5.9)

4  –  Jésus multiplie les pains et les poissons. La foule est contente, elle a eu un bon repas. (Jean 6.1-13)

5  –  Jésus marche sur les eaux. (Jean 6.19-21)

6  –  Jésus guérit un aveugle. (Jean 9.1-12)

7  –  La résurrection de Lazare, événement extraordinaire pour Marthe et Marie. (Jean 11.1-44)

Que nous apportent ces signes ?

Que nous apportent les signes miraculeux que nous avons vécus dans nos vies ?

Nous avons la lumière, la guérison, la paix, les bienfaits… mais ce ne sont que des signes. Or un signe n’est pas là pour lui-même, bien qu’il soit extraordinaire. Il faut trouver ce qu’il y a derrière le signe. Le signe est le repère visible de ce que Jésus est venu faire pour nous. On vit ce signe miraculeux, on en bénéficie, c’est quelque chose de concret, mais ce n’est pas l’essentiel. C’est seulement la pointe de l’iceberg, même si c’est énorme pour nous. Ce qu’on voit, ce qu’on ressent, ce qu’on vit est tout petit par rapport à ce que Dieu veut nous montrer.

Quand nous sommes touchés, il nous faut aller voir plus loin que le signe.

Pour la foule, avoir du pain, c’était suffisant. (Jean 6.26) Si on cherche Dieu simplement pour ces signes-là, on va rater l’essentiel. La foule a été rassasiée, mais Jésus voulait dire quelque chose de plus grand, et s’il n’avait pas multiplié les pains, ça n’aurait rien changé. Le but n’était pas simplement de donner un bon repas à la foule. Il faut trouver la réalité derrière le signe.

En reprenant les différents signes, essayons de voir ce que Dieu nous dit sur lui, qui il est, sur son royaume, dans ces signes de l’Evangile ou dans nos vies. C’est Jésus lui-même qui nous le montre.

La transformation de l’eau en vin : une grande quantité de vin, et d’une grande qualité. On passe de l’ancienne alliance à la nouvelle alliance. Jésus voulait dire : « Moi, Jésus, je suis venu faire quelque chose de capital dans le monde. »

La guérison du fils de l’officier rappelle les paroles d’Esaïe (Esaïe 53.4-5). Jésus était en train de prendre sur lui le péché, la souffrance. C’est pareil pour la guérison du paralysé.

Jean 6.35 : C’est la base de l’iceberg. C’est Jésus qui est le pain de vie. C’est encore plus fort que  pourvoir à nos besoins. On peut se rassasier de lui et alors la vie vient dans nos êtres.

Quand Jésus marche sur les eaux, cela montre qu’il est le maître, le tout-puissant. Les éléments naturels lui sont soumis.

Jean 9.5 : Jésus dit : « Je suis la lumière du monde », avant de guérir l’aveugle-né.

Jésus ressuscite Lazare. Quand Jésus meurt sur la croix, des morts redeviennent vivants. Jésus a dit : « Je suis la résurrection et la vie. » (Jean 11.25-26) Lazare a fini par mourir, mais il y a une résurrection pour celui qui croit en Jésus, pour l’éternité.

Qu’y a-t-il derrière ce que Jésus a fait dans nos vies ? Il faut creuser, voir la base de l’iceberg.

Et s’il n’y a pas de signe miraculeux, ça ne change pas ce que Dieu est. Quand Dieu guérit, agit, intervient, on est content. Et il faut continuer à avoir cette attente vis-à-vis de Dieu.

Mais il ne faut pas s’arrêter aux signes miraculeux. Jésus a dit : « Vous ne regardez que ce que vous avez mangé, mais ce qui compte, c’est que je suis le pain de vie. Si on vient à moi, on n’a plus soif. Il faut réclamer les bonnes choses que Dieu a en réserve pour nous, s’attendre à ce qu’il nous les donne, mais aller plus loi, aussi. Derrière tout cela, le voir, lui, le toucher, lui, le comprendre. Il m’a donné la paix parce qu’il est le Prince de la paix et nous a promis un royaume de paix pour toujours. Il m’a guéri parce qu’il a payé le prix fort à la croix. Il faut voir ce que ça met en relief de la personne de Dieu.

Qu’est-ce que Dieu a fait pour toi ? Qu’est-ce que cela veut dire sur Dieu ? Qu’est-ce que je peux comprendre de Dieu ce matin avec tout ce qu’il a fait pour moi ?

 

Christian De La Roque