La parabole du semeur

Catégories : Paroles de dimanches

Marc 4.1-20

Jésus prend quelque chose de bien connu par son public : l’agriculture. Puis il nous amène vers un message caché qui demande une explication.

Nous allons voir trois aspects de ce texte :

–  Le semeur, acteur principal dans l’histoire

–  La semence

–  Le sol, où les grains tombent

Le semeur

Il lance à la main des grains, partout dans le champ, sans faire vraiment attention où ça tombe, pour avoir plus tard une moisson. C’est Dieu qui sème son message. Il n’a pas un sac qui se finit, il a toujours des grains. Il sème partout, il est généreux, il partage. Il n’y a pas de restriction, il y a des grains pour tout le monde.

La semence

Un grain est quelque chose de complexe. Beaucoup de choses se cachent dedans, c’est une source d’énergie dans l’alimentation. Une couche protectrice le maintient. Il contient des informations génétiques sur la plante future.

Dans la Parole de Dieu, on trouve de la nourriture, une protection, des instructions pour notre vie. (v.14). Les grains partagés, c’est la Parole de Dieu avec tous ces éléments.

Il faut que le grain tombe dans un bon endroit pour sa croissance, il faut qu’il soit protégé, qu’il y ait des racines. Si on partage la Parole de Dieu, avec son aide, on est encouragé quand on voit une croissance immédiate, mais parfois on ne voit rien qui se passe, ou on croit que rien ne se passe. Mais le semeur quitte le champ après avoir semé ; c’est comme nous : on ne voit pas de résultats, mais ça va porter des fruits plus tard.

Le sol

C’est la terre, les différents aspects du champ. Les grains sont les mêmes, c’est le même message pour tout le monde, mais les passés, les vies, sont différents.

Des grains tombent sur le chemin dans le champ : il n’y a pas de possibilité pour eux de  pousser car les gens piétinent ce chemin. Dans nos vies, nous avons des expériences pas toujours bonnes, qui ont durci nos coeurs. Même si on entend que Dieu nous aime, cela ne peut pas pénétrer.

Quelquefois certains endroits dans le champ ont de la profondeur, mais c’est pierreux et pas assez large: on accepte la Parole de Dieu, mais il y a l’effet du dimanche matin, et le lundi, c’est différent. Les racines ne sont pas très profondes, il y a de la pression à laquelle on ne peut pas survivre, et les petites plantes de la foi sont détruites.

Dans un bon sol, les plantes poussent vite, tout va bien, mais les mauvaises herbes poussent aussi très vite. Le jardinage est parfois un combat contre les mauvaises herbes. On veut cultiver ce qui est bien, la Parole de Dieu. Notre foi pousse, mais avec la carrière, la famille, notre temps prévu pour passer avec le Seigneur, lire la parole, évangéliser est pris par les autres responsabilités. C’est de plus en plus difficile de faire ce que Dieu veut qu’on fasse dans nos vies. Finalement il n’y a plus de place et la plante meurt.

Mais un bon terrain sans mauvaises herbes, c’est ce que Dieu veut. Les épis se multiplient. la raison d’être d’un grain est d’être planté et de créer d’autres grains.

Nous devons recevoir la parole de Dieu et faire ce qui est notre appel en tant que chrétien : partager, croître, être profond.

Peut-être qu’on sent qu’une partie de notre coeur est trop dure pour servir le Seigneur malgré notre désir de le faire. Il faut labourer dans le champ de notre coeur pour transformer le chemin en bonne terre. Même les endroits pierreux peuvent devenir un bon sol. On a peut-être le même sol partout, mais des mauvaises herbes ont été laissées.

Seigneur, montre-moi où je n’ai pas mis les priorités pour toi, où la plante dans ma vie risque d’être étouffée. Il faut prier, demander au Saint-Esprit de nous encourager, de nous transformer, car il y a une semence pour tout le monde. Le semeur est généreux, des miracles quotidiens sont plantés. Il faut continuer à semer, et nous examiner dans le sol de nos coeurs : où est-ce qu’on a la possibilité de faire quelque chose de mieux ou de labourer avec quelqu’un pour enlever les mauvaises herbes. Dieu veut qu’on ait des champs fertiles avec une grande moisson parce qu’on aura fait sa volonté dans nos vies.

 

Andrew Openshaw