Apporter le sel et la lumière

Catégories : Paroles de dimanches

Matthieu 5.13-16

Le sel est quelque chose de très palpable. On sent s’il y en a trop ou pas assez. La lumière est impalpable, pas quantifiable, mais on constate quand elle est là.

Comment vivez-vous votre réalité de chrétien ? En disant : « Le monde est mauvais », et en vous réfugiant dans l’église ? En effet, notre éducation fait que tout ce qui est religieux est sacré et tout ce qui est dans le monde est mauvais. Mais ce n’est pas plus facile de se réfugier dans l’église. Ce n’est pas facile de vivre la vie de famille.

Dieu, qui est grand et souverain, a mis un homme et une femme, créés à son image, dans un jardin. Le péché n’existait pas. Mais le plan de Dieu va-t-il marcher ? Non, car même Adam et Eve sont passés à côté.

Notre vie est appelée à porter du fruit. Comment je vis ? Est-ce que je me plains, est-ce que je tourne en rond ?Est-ce que je suis entré dans ce que Dieu a prévu pour ma vie ?

La volonté de Dieu est que tout homme soit sauvé. Dieu a fait le maximum pour cela. Il avait commencé en Éden. Qu’est-ce qui a fait que ça n’a pas marché ?

Dans nos vies, comme chez Adam et Eve, il y aura toujours des choix. Si on aime quelqu’un, on ne choisit pas à sa place. Dieu est amour, il a envie qu’on fasse le choix.

Comment je vais faire envie à l’autre de faire certains choix ?

Adam et Eve n’étaient pas pécheurs, mais le diable est venu jeter un doute quand il a fallu faire un choix.

Il faut apprendre à faire des choix tous les jours en toute conscience, portés et accompagnés par les autres. La communion a toute son importance. Dieu est souverain, il veut le meilleur pour tous, même si beaucoup ne s’en rendent pas compte. Ils le sauront par nous : la lumière brille pour éclairer les ténèbres.

Luc 17.28-29 ; 2 Pierre 2.7-8

Comment vit-on dans ce monde ? Il y a bien des choses qui ne vont pas (gestion de l’argent, immoralité…).

Lot est tourmenté, et pourtant on dit de lui qu’il est un homme juste. Qu’est-ce qu’on va faire triompher en nous ? La consternation face au monde ou notre justice ? Nous avons cru, donné notre vie à Dieu, et il nous a rendus justes. Aujourd’hui, est-ce qu’on croit à ce que la Parole dit, est-ce qu’on s’engage à aller plus loin dans l’effet de la Parole en nous ? On vit de la révélation, la Parole nous éclaire. Notre manière de penser doit être transformée : au lieu de vouloir garder le contrôle, trouver la solution, il faut être prêt à recevoir la solution de Dieu.

Lot ne s’en est pas sorti tout seul, mais par la prière d’Abraham, qui était de sa famille.

Genèse 18.20-22 Les hommes sont arrivés pour donner des promesses à Abraham. Dieu a révélé à ce dernier ce qu’il avait décidé de faire pour Sodome et Gomorrhe. Abraham commence à intercéder, à discuter avec Dieu. En conséquence, Lot le juste, mais tourmenté, va être sauvé. Dans ce monde, est-ce qu’on choisit la position de Lot ou celle d’Abraham ? Vivre justifié, mais tourmenté, ou vivre justifié et dans la présence de Dieu ? Ce qui a fait la distinction entre les deux, c’est qu’il y a eu un choix de vie.

Dieu est présent tous les jours, à l’école, au travail, dans la famille, dans la communion fraternelle (mais là, c’est un tempos privilégié). Imaginer qu’on peut vivre toujours tout seul des expériences avec Dieu, c’est une fuite, de l’orgueil. Rien ne viendra remplacer la communion fraternelle que Dieu a prévue.

Actes 4.23-25, 31 : Nous avons là les mêmes disciples qu’en Actes 1. Ils ont déjà reçu le Saint-Esprit, et ils le reçoivent encore. C’est régulièrement, pas une seule fois, cela nous permet d’être renouvelés et d’avoir l’assurance au travers de la prière. Ce n’est pas seulement pour les ministères. Tout le monde devient prédicateur à son tour.

Le peuple a été libéré d’Egypte, il a vu le pays promis. Des obstacles nécessitaient de combattre, alors ils ont refusé d’entrer. Que l’Église ne soit pas en train de faire la même chose, ou nous face à notre conjoint, notre famille. C’est là où la réalité du corps de Christ doit prendre le relais car nous avons un ennemi commun, le diable. On ne peut pas combattre le bon combat, celui de la foi, sans équipement.

Le peuple n’a jamais manqué de rien, mais il est tourmenté, dans l’amertume, car il n’est pas entré pleinement dans la volonté de Dieu.

C’est pareil pour nous. Il faut dire : « Seigneur, parle-moi, tu vas m’éclairer, je ne veux pas rester dans cet état-là ». Aujourd’hui, on veut des recettes, mais la Parole de Dieu délivre des principes que nous devons faire nôtres. Le royaume de Dieu est en nous. Est-ce que je vais aimer Dieu en premier en me méprisant en tant que nature pécheresse, ou m’aimer moi d’abord ? Dieu ne nous empêche pas d’avoir notre idée, mais il faut la lui remettre.

Le sel dans la salière ne sert pas à grand-chose. On n’éclaire pas une pièce déjà éclairée. Pour la lumière, il faut toujours une source d’alimentation (pile, huile…). Il y a une notion de relation, avec ma source la présence de Dieu, la prière, la communion fraternelle, pour aller éclairer là où il y a un besoin. Chacun a reçu l’occasion d’aller quelque part éclairer, mais pas n’importe comment. Il faut éclairer les situations pour que les personnes puissent faire le bon choix. Souvent nous condamnons, alors qu’il faut montrer le chemin. Le Seigneur nous dit d’aller. Tous les jours, on va, car les voisins nous regardent. On peut commencer à éclairer la maison, le quartier.

Jésus nous a donné la gloire (Jean 17). Nous sommes glorieux, mais nous ne nous servons pas de tout ce que le Père nous donne. On a besoin de courage, Dieu nous dit : « Fortifies-toi et prends courage » (Josué 1.6) ; il faut la force de caractère. L’un des fruits du Saint-Esprit est la maîtrise de soi. Ne fuyons pas les situations de couple, de famille, de travail, dans ce monde.

Briller, apporter le sel est un mandat propre à chacun. Cela commence dans le couple, la famille au sens large. Il faut persévérer, savoir attendre le temps. Nos avons besoin de savoir être solidaires, de nous encourager, de nous bénir.

 

David Nochelski