D’un père à l’autre

Catégories : Paroles de dimanches

1 Thessaloniciens 2.11-12

Il faut qu’on pense non seulement à nous en tant que pères, ou à notre père terrestre, mais aussi au Père céleste, le véritable Père, celui qui nous a créés.

Ici Paul parle de lui en tant que responsable d’église. Au verset 12, il y a trois verbes montrant ce qu’un père devrait être.

–  Encourager, donner de la confiance, c’est ce qu’on devrait faire pour nos enfants. Dieu nous encourage et nous sommes sensés être son miroir, donc une source d’encouragement pour les autres. Nous avons une responsabilité de père (même si nous n’avons pas d’enfants).

–  Réconforter, consoler. Ce ne sont pas seulement les enfants qui en ont besoin. Il faut encourager nos voisins, nos collègues de travail…

–  Demander avec insistancesupplierde marcher dans la voie de Dieudans la vérité (1 Jean 3).

Nous avons tous ces trois devoirs les uns envers les autres.

Dans la Bible, il y a beaucoup de pères. On voit  souvent la déception et la douleur d’un père, par exemple Job, qui perd ses enfants, ses biens, sa santé, la communion avec sa femme. Jéphté  vis-à-vis de sa fille (Juges 11.30-39) ; David face à Absalom (2 Samuel 15-19.1) ; Dieu face à Israël, son peuple choisi…

Luc 15 : Ça a fait mal au père que son fils vive dans la débauche et n’ait plus rien ; un départ précipité, une vie gâchée. Le père a le coeur brisé, le vide et la blessure sont là.

Combien de fois, par notre rébellion, nous avons fait mal au Seigneur. Chaque fois qu’on prend nos distances, qu’on part, il n’y a plus de communion avec Dieu dans la lecture de sa Parole… on ne prend plus notre place dans son oeuvre, cela fait mal au Seigneur.

Le don d’un père

Genèse 22 Abraham dit : « Me voici ». Il obéit, se lève très tôt. Il aurait pu faire comme Jonas, aller de l’autre côté. En tant que pères, on veut tous l’obéissance. Abraham en est l’exemple. Dieu a vu son obéissance et sa foi. Où est-ce qu’on en est avec notre obéissance à Dieu ? Sait-on ce que Dieu veut, et est-ce qu’on est prêt à le faire ? (Parabole des deux fils,  Matthieu 21.28-32)

Dieu a donné son Fils, tout ce qu’il avait de meilleur, pour chacun de nous (Jean 3.16 ; Romains 8.32). On peut regarder la qualité de nos dons, ce qu’on donne de notre temps, de notre disponibilité, de notre énergie, de nos biens… Dieu a tout donné. Qu’allons-nous donner pour montrer que nous l’aimons ?

Le désir d’un père

Qu’est-ce qu’on désire le plus en tant que père ?

Les premiers chapitres du livre des Proverbes commencent tous d’une façon similaire : « Mon fils, accepte mes paroles »…, « n’oublie pas… », « sois attentif… » Cela s’adresse au fils (ou à la fille) et est prononcé par le père (ou la mère).

Un père nous parle. Dieu désire qu’on l’écoute. Il nous parle par sa Parole. Job a dit : « Dieu parle, tantôt d’une manière, tantôt d’une autre… » (Job33.14).

Sa plus grande joie, (comme pour nous avec nos enfants), c’est que nous marchions dans la vérité de la Parole de Dieu. (3 Jean 4)

 

George Alao