Le Saint-Esprit

Catégories : Paroles de dimanches

Le Saint-Esprit est quelqu’un qui est un peu délaissé par rapport à Dieu le Père, le créateur, et par rapport à Jésus qui a été fait homme et dont on est proche.

Le Saint-Esprit est parfois un inconnu présenté comme une flamme, de l’eau, une colombe. C’est pourtant une personne essentielle dans nos vies.

Jean 14.14-22, 23-27

Dans le verset 17, il y a trois verbes essentiels :
–  Voir le Saint-Esprit

–  Connaître le Saint-Esprit

–  Recevoir le Saint-Esprit

On ne voit pas vraiment le Saint-Esprit. On voit son effet, son action. On le voit intervenir. (Comme quand on voit des branches agitées par le vent, on dit : « Je vois le vent. »)

Ce que fait le Saint-Esprit

Il écoute, console, parle de différentes manières.

Il régénère (Jean 3.5)

Il intercède (Romains 8.26)

Il enseigne (Jean 14.26)

Il libère, rassure, guérit.

Il sonde (1 Corinthiens 2.10)

Il témoigne (Jean 15.26)

Il renouvelle, inspire, exhorte, donne la joie, la paix.

Il nous révèle l’amour de Dieu.

Il nous conduit dans la vérité (Jean 16.13)

Il nous guide (Actes 13.2 ; 16.6)

Il nous donne ses fruits (Galates 5.22)

Il nous donne ses dons (1 Corinthiens 12)

On le voit agir lors de la Pentecôte (Actes 2), et lors de la persécution d’Etienne (Actes 7).

Il nous reconstruit, nous redonne la confiance…

Non seulement il est en nous, mais aussi autour de nous, et il agit.

Le Saint-Esprit est « un autre consolateur », nous dit Jésus (Jean 14.16-17). Le Saint-Esprit, c’est Jésus avec nous, en nous.

Peut-être que cela fait longtemps qu’on voit le Saint-Esprit agir, mais apprenons à le connaître.

Quelle est notre relation avec le Saint-Esprit ? Sommes-nous sensibles à lui ?

Voici l’exemple de Yonggi Cho : Il tenait des réunions toute la semaine, et le dimanche il était dans son église de plus d’un million de personnes. Pour sa femme, c’était très difficile. Un jour, le Seigneur a dit à Yonggi Cho : « Tu réussis ton ministère, mais tu détruis ton couple. » Peu à peu il a développé une relation d’amitié avec son épouse, alors qu’il n’était pas habitué à cela. Plus tard, le Seigneur lui a dit que le Saint-Esprit est une personne qui aspire aussi à avoir une relation d’amitié avec lui. Yonggi Cho ignorait plus ou moins le Saint-Esprit, qui pourtant travaillait déjà avec lui car des choses se passaient au sein de son ministère. Yonggi Cho a donc développé une relation avec le Saint-Esprit. Il en parle dans son livre intitulé « Le Saint-Esprit mon associé ».

Nous pouvons apprendre à connaître le Saint-Esprit. Nous avons le privilège de le voir et de pouvoir le connaître.

Comment le recevoir pour qu’on voie ses effets autour de nous, en nous ? Le recevoir, c’est indispensable.

Au départ, il s’agit d’accepter l’oeuvre de Jésus-Christ qui nous permet d’avoir accès à Dieu. Dieu peut vivre en nous parce que nos péchés ont été payés à la croix. Le Saint-Esprit a été appelé auprès de nous. Nous l’avons peut-être déjà reçu depuis longtemps, mais il est important de renouveler constamment sa présence en nous. (Il ne va pas nous obliger).

Le livre des Actes est souvent appelé « Actes du Saint-Esprit ». On connaît le moment de la pentecôte, mais ça s’est reproduit à d’autres moments et les apôtres ont été de nouveau remplis du Saint-Esprit. C’est quelque chose à vivre et revivre tout au long de notre vie chrétienne, le plus quotidiennement possible.

L’expérience avec le Saint-Esprit nous donne une connection avec Dieu, d’où la nécessité de chercher cette relation forte avec le Saint-Esprit. Il y a des hauts et des bas dans notre vie chrétienne. Parfois nous ne sommes pas « connectés », parfois nous sommes « hyper connectés ».

Nous avons à rechercher, à accueillir le Saint-Esprit dans nos vies.

Luc 11.10-13

 

Christian De La Roque