L’Apocalypse, une révélation de Jésus

Catégories : Paroles de dimanches

L’Apocalypse est un livre difficile, compliqué, donc on ne le lit pas. C’est pourtant un livre essentiel. Il conclut toute la Bible, toute l’histoire de l’humanité.

On peut mettre l’Apocalypse en parallèle avec la Genèse. L’Apocalypse est le texte du Nouveau Testament qui reprend le plus de citations de l’Ancien Testament (5 versets sur 7).

Dans la Genèse, nous avons le premier homme et la première femme appelés à régner sur la terre. Dans l’Apocalypse, le premier-né d’entre les morts, Jésus-Christ, et son épouse, l’Église, sont appelés à régner. La Genèse relate la création, dans l’Apocalypse il est question de la nouvelle création. Dans les deux livres, nous trouvons l’arbre de vie. Il y a encore d’autres exemples, les deux livres se répondent. La Genèse plante le décor, l’Apocalypse le finalise.

Dans l’Apocalypse il y a une promesse à lire, à écouter, à garder.

« Heureux celui qui lit à haute voix les paroles de la prophétie, comme ceux qui les entendent et qui gardent ce qui y est écrit ! » (Apocalypse 1.3).

L’Apocalypse est une révélation de Jésus : elle nous montre Jésus-Christ, qui il est, Jésus qui va venir comme roi des rois de façon visible, complète. Nous voyons Jésus l’agneau de Dieu mis à mort pour nous, Jésus comme le juge, le souverain, le prophète, le fils de l’homme. Le fils de l’homme est vêtu d’une longue robe : c’est la façon dont était vêtu le grand sacrificateur par qui les péchés pouvaient être pardonnés. Il tient l’épée à double tranchant, qui est la Parole de Dieu. Il a les clés de la mort et du séjour des morts.

Apocalypse 1.5-8

Cette révélation est à destination de 7 églises dans un diamètre de 80 km. 7 est un chiffre particulier, qui signifie la plénitude, le tout. Cela veut dire qu’il n’y a pas seulement 7 églises, mais qu’il s’agit de l’Église universelle. Donc cela nous concerne aujourd’hui, nous, l’église de Lille.

Nous avons deux façons de penser : thèse/antithèse/synthèse, ou thèse/contre-thèse. La manière de penser biblique est concentrique, ce qui est important est au milieu. (Par exemple, dans 1 Corinthien12-14, l’essentiel est le verset 13, les versets 12 et 14 complètent, expliquent). Ici, le coeur, c’est la fin du verset et le verset 6.

Les versets 4 et 8 nous parlent de Dieu qui englobe tout.

Dieu et Jésus englobent toutes choses dans l’espace, dans le temps, dans nos vies familiales, notre profession, l’église… V. 5 et 7 : il nous est parlé de Jésus. Dieu et Jésus sont intimement liés, Jésus est la manifestation entière de Dieu (Colossiens 1.19 ; 2.9). En Jésus habite toute la plénitude de Dieu. Celui qui a vu le Fils a vu le Père. Jésus nous a fait connaître Dieu (Jean 1.18).  En Christ Dieu nous a réconciliés avec lui. Dieu était en Christ au moment de la crucifixion. Il y a une osmose entre Dieu et Jésus. Cela nous dépasse.

Jésus-Christ est le « témoin fidèle », celui qui a rendu témoignage du royaume de Dieu, du salut. Il est venu vers nous, témoin pour Dieu. il nous a montré qui était Dieu, tout ce que nous devons savoir pour être sauvés. Il est digne de foic’est un témoin véritable qui persévère dans un même témoignage.

Puissions-nous être appelés « témoins fidèles » ! Le sommes-nous en tant qu’église, en tant que chrétiens ? Il faut se tourner vers la Parole, creuser pour voir qui est Jésus. Mon témoignage doit demeurer le même, et je dois être au plus proche de la Parole de Dieu. Alors je ne serai pas moi-même emporté par des vents de doctrine, mais ancré dans la parole de Dieu.

Il y a eu plusieurs résurrections : Lazare, le fils de la veuve de Sarepta, mais ces gens ont fini par mourir, à l’inverse de Jésus. Elie, Enoch n’ont pas connu la mort. Jésus, lui, est mort et ressuscité. Il a connu la mort et l’a vaincue. Il estle garant de notre résurrection. Le séjour des morts n’a plus de prise sur nous, enfants de Dieu. C’est nous qui avons une prise sur lui (Matthieu 16.18).

L’Église, Jésus, les enfants de Dieu ont envahi le territoire du diable. Parce qu’il est le premier-né, Jésus nous fait participer à sa vie. La vie de Dieu est en nous aujourd’hui et maintenant, donc aussi une fois qu’on sera morts.

Jésus domine, règne, tout est sous son emprise. Quand on a l’impression que tout nous échappe, regardons au chef des rois de la terre, mettons-nous sous sa protection.

Le coeur du plan de Dieu est écrit dans les versets 5 (fin) et 6.

La motivation de Jésus, c’est l’amour. Son action, c’est notre délivrance. Le double but de Jésus, c’est de faire de nous des prêtres et construire un royaume. La raison de tout cela : c’est pour Dieu. La conséquence, c’est la louange, l’adoration.

Jésus nous aime aujourd’hui et nous a délivrés une fois pour toutes par son sacrifice. Pourquoi ? Pour faire de nous un royaume. Le roi des rois, c’est Jésus. Nous avons à accueillir cette royauté. Il nous a donné ce royaume de paix, de joie, qui est déjà là et pas encore tout à fait  là  (Luc 12.32 ). Ce royaume est constitué de toute l’Église universelle, de tous ceux qui ont reçu la vie de Dieu en eux.

Jésus a fait de nous des prêtresdes intermédiaires entre les êtres humains qui ne connaissent pas encore Dieu, et Dieu. Nous sommes ceux qui peuvent prier, dire quelque chose de la part de Dieu, des témoins pour nos proches.

Sans l’amour de Jésus pour nous, sans notre délivrance, il n’y aurait pas de royaume. Si nous ne connaissons pas Dieu, il n’y a pas de prêtres. Sans la mort et la résurrection de Jésus, il n’y a pas de vie pour nous.

Nous sommes pour Dieu. Si notre vie n’est pas pour Dieu, elle est pour rien. La conséquence de tout cela, c’est la louange.
Christian De La Roque