Ayant faim
Ayant soif
Dépouillé(e)
Maltraité(e)
Errant ça et là
Fatigué(e) à travailler
Injurié(e)
Persécuté(e)
Calomnié(e)
Comme une balayure
Un rebut
En péril
Exposé(e) à la mort
Combattant des « bêtes »
Livré(e) à la mort
Avec de l’infortune
Dans les malheurs
Dans la détresse
Sous les coups
Comme en prison
Troublé(e)
Au milieu de la honte
Mauvaise réputation
Regardé(e) comme escroc
Ignoré(e)
Périssant
Puni(e)
Triste
Pauvre
Chargé(e) de coups
Souffrant pour l’Evangile
Excessivement accablé(e)
Au-delà de mes forces
Désespérant de vivre.
2 Corinthiens 6.1-10
Dans cette liste « ténébreuse » nous pourrions souligner un point ou l’autre qui nous concerne, ou en ajouter d’autres.
Cette liste est tirée d’un auteur qui est pourtant un battant, qui a écrit environ un tiers du Nouveau Testament : l’apôtre Paul. Il a non seulement écrit cela, mais il l’ a vécu. Il a été fouetté, lapidé, laissé comme mort, plusieurs fois naufragé… C’est quelque chose de fort dans sa vie, qui l’a secoué.
Nous avons d’autres listes semblables : 1 Corinthiens 4. 9-13 ; 2 Corinthiens 1.8-10 ; 2 Corinthiens 4.8-11 ; 2 Corinthiens 6.4-10 ; 2 Corinthiens 11.23-27 ; 2 Timothée 3.
Mais à côté de ces listes, de ces mots cruels, Paul rajoute des mots : « nous supportons », » nous bénissons », « nous parlons avec bonté », « connus de Dieu », « pas condamnés »… Cette autre liste va contrebalancer la première.
Quand nous vivons ces choses-là, ne nous sentons-nous pas privés de la présence de Dieu ? Quand nous sommes déprimés, nous ne disons pas toujours que Dieu est là, à côté de nous. C’est normal quand nous sommes abattus, au bout du rouleau. Quand nous sommes allés au-delà de nos forces, nous pouvons « craquer ».
Romains 8.28-35
Paul s’est demandé : « Jusqu’où vais-je tenir ? » Qu’est-ce qui va finir par me faire flancher, m’arracher à la présence de Dieu, à la conscience qu’il est là et qu’il m’aime ? Qu’est-ce qui va avoir raison de mon attachement à Dieu ?
Les versets 37–39 nous donnent la conclusion : « Mais dans toutes ces choses, nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés.«
La solidité de notre relation avec Dieu dépend de sa fidélité. A l’inverse de la nôtre, cette fidélité ne change pas. Rien ne nous séparera de l’amour de Dieu.
Dieu est fidèle, son amour ne change pas. (2 Timothée 2.13).
Quand nous n’étions pas chrétiens, Dieu nous aimait. A plus forte raison nous aime-t-il à présent.
Dans toutes ces choses, (pas une n’est exclue), je suis plus que vainqueur. Pour tout ce qu’on a souligné ou ajouté dans cette liste, on peut dire « Je suis plus que vainqueur parce qu’il m’a aimé« , parce que Jésus, Dieu, m’a aimé. Dieu nous a aimés et nous aime encore. « Si Dieu est pour nous... » (v.31). Dieu nous a donné une preuve d’amour : on a tous fait des fautes, des choses qu’on regrette, mais Jésus est venu et est mort pour payer à notre place. Rien, personne ne pourra nous séparer de cet amour de Jésus, de cet amour de Dieu.
v. 37 : « plus que vainqueurs« , qu’est-ce que ça veut dire ? Dans le texte grec : « hyper vainqueur ». Être vainqueur, c’est ce qu’il y a de plus haut, est-ce que ça ne nous suffit pas d’être vainqueurs ?
La façon dont on est vainqueur va au-delà de notre imagination. On ne peut pas comprendre cette « hyper victoire », sinon parce qu’elle vient par celui qui peut faire au-delà de ce qu’on peut imaginer.
Devant cette liste ténébreuse, devant quelque chose qui nous exaspère, nous pouvons mettre : « Je suis plus que vainqueur », pas par mes propres forces, mais par celui qui m’a aimé.
Christian De La Roque