La sanctification

Catégories : Paroles de dimanches

Ezéchiel 36.22-29
C’est une promesse que Dieu nous adresse à travers Israël, qui a fait l’expérience d’une relation forte à Dieu et l’expérience de l’infidélité. Quand Israël s’est attaché à son Dieu, il a été béni. Quand il s’en est détaché, il a fait son propre malheur.

La sanctification, c’est la promesse que Dieu te prend tel que tu es, et de toi il va faire quelque chose de nouveau.

L’humanité est abîmée par un dysfonctionnement, une cassure, dus au péché. L’homme a besoin d’être réparé, consolé. Il ne peut pas se réparer tout seul. Quand il suit le commandement du Seigneur, il est sur le chemin du bonheur. Quand Israël n’a pas une bonne relation avec Dieu, il vit un chemin d’exil, de solitude.

Pour que je puisse être épanoui, je dois vivre dans la lumière de la Parole de Dieu. Dieu nous appelle à la vie, à profiter de ce qu’il nous donne, mais il y a un commandement (Genèse 2.17). Dieu veut notre bonheur, il va nous rendre capables de profiter de la vie telle qu’il nous l’offre. « Que ton nom soit sanctifié » (Matthieu 6.9). Dieu veut sanctifier son nom à travers nous.

Dieu révèle son vrai visage à travers toutes les bonnes choses qu’il va faire dans nos vies. Il veut sanctifier le croyant, le changer de l’intérieur. Dieu se révèle comme un Dieu d’amour. Mais il y a un prix à payer : quand le Seigneur nous visite par son Esprit pour nous changer, ce n’est pas facile. En effet, il n’y a pas de sanctification sans perte d’une certaine image de soi-même. La Bible parle d’un coeur brisé (Psaume 51.19). Le Seigneur veut le briser, pas pour nous casser, mais pour reconstruire quelque chose. Il nous prend tels que nous sommes et nous défait pour nous refaire. La sanctification est envisageable à partir de Christ. Il faut regarder à Jésus.

Dans Romains 6, nous voyons qu’en Jésus-Christ la puissance de la chair a été anéantie. Dans la mort et la résurrection de Jésus, il se passe quelque chose : le vieil homme, la puissance du péché sont détruits pour nous permettre de vivre une vie nouvelle.

Paul fait l’expérience de la difficulté à vivre la croix. Nous aussi, nous disons : « Je suis chrétien, j’ai donné ma vie à Dieu, et pourtant je continue à me sentir sale. » Qui maîtrise ses pensées ? (colère, convoitise…) Elles arrivent et nous avons la responsabilité de les refuser ou de les accueillir. Romains 7.19 : « Je ne fais pas le bien que je veux, mais je pratique le mal que je ne veux pas. » Romains 7.24 : « Qui me délivrera… ? »

Une fois que nous avons compris ce que Jésus a fait pour nous dans sa mort et sa résurrection, nous avons besoin de l’aide et du secours du Saint-Esprit. En effet, toute notre vie nous serons face à ce pouvoir de la chair.
Vivre la sanctification, c’est vivre ce renouvellement de l’intérieur par l’Esprit Saint.

Calvin a dit que tant que nous n’avons pas le Saint-Esprit, c’est comme si ce qu’avait fait Jésus-Christ demeurait hors de nous.

Comment faire pour que la victoire de la croix se traduise par la victoire dans ma vie ?

Le Saint-Esprit me fait la grâce de pouvoir participer à la victoire de Christ. Le Saint-Esprit va faire naître en nous la foi, le regard spirituel du coeur changé par Dieu. C’est le moyen qui m’est donné de reconnaître ce que Dieu fait de bon.

Tous ceux que Dieu veut sauver de la mort éternelle, il va les vivifier par son Esprit. C’est un renouvellement de l’intérieur.

Dieu va nous changer pour nous conformer à un modèle : Jésus. Dans Galates 5.22-23, nous avons les fruits de l’esprit : c’est le caractère de Jésus.

Il y a un combat, une résistance dans cette croissance, car le vieil homme est toujours présent. Il y aura un conflit jusqu’au jour où Christ paraîtra pour établir son royaume.

Nous pouvons avoir une vie sans crainte : Dieu est un Père, nous n’avons plus à avoir peur de lui. C’est un père qui m’aime, me protège, m’éduque. Il a compassion de ses enfants. Il y a en lui à la fois la paternité et la maternité.

Lorsque nous sommes remplis de l’Esprit Saint, les biens de ce monde ne sont plus une priorité. Essayons de nous libérer des choses que nous jugeons essentielles. Nous recherchons la justice. Nous sommes prêts à souffrir comme Christ (persécution). Le Saint-Esprit va nous aider à vivre saintement.

L’Église est comme un don. Dieu a donné des ministèresDans l’église, le Saint-Esprit nous aide par eux, par la Parole, en nous parlant à travers elle, et par les sacrements (Cène). Le Saint-Esprit va venir nous nourrir, nous rencontrer.

Calvin est biblique, il lit et interprète la Bible, il propose un chemin pour la comprendre. Nous sommes dans cet héritage (compréhension des ministères, autorité de la Bible).

Comment est-ce que nous recevons la Parole de Dieu ? Moïse s’adresse à Israël, qui était incrédule dans le désert. Il dit : « Souviens-toi de ces paroles et applique-les. » Cette génération est appelée à recevoir ces paroles comme la Parole de Dieu. C’est l’oeuvre du Saint-Esprit, car on ne peut pas prouver que la Bible est la Parole de Dieu.

Israël va recevoir la Parole de Dieu aussi par ses pères dans la foi.

Nous recevons donc la parole de Dieu d’une façon intérieure, et aussi de la part de quelqu’un qui s’est appuyé dessus. On se met à l’écoute d’hommes et de femmes qui ont fait l’expérience de la Parole de Dieu. On a besoin de faire nos propres expériences, mais aussi de l’expérience de nos pères, car elle nous garde de certaines erreurs, et en la méditant, on gagne toujours du temps par rapport à nos expériences aujourd’hui.

« Honore ton père et ta mère » peut s’appliquer aux pères et mères spirituelles que nous avons.

 

Xavier Langlois