Nous tenir sur la brèche

Catégories : Paroles de dimanches

Néhémie 1-2

Néhémie a vécu 444 ans avant Jésus-Christ. Son nom signifie « Le confort de Yaveh ». C’était un juif exilé. Les juifs avaient été dispersés à cause de leurs péchés. Dieu a fait grâce et a permis que les gens reviennent en Israël. Néhémie se retrouvait dans la cour du roi Artaxerxès. Il était l’échanson du roi, il goûtait son vin. C’était une situation importante pour lui, parce qu’il approchait le roi.

Une mauvaise nouvelle (v.3) : les choses ne vont pas bien du tout de l’autre côté.

Autour de nous, nous avons des personnes de nos familles, de l’église. Nous ne sommes pas tout seuls à vivre pour nous-mêmes. Notre vie influence un certain nombre de personnes. Néhémie en avait conscience (v.4).

La tristesse est une réaction saine (1 Samuel 30). Nous sommes amenés, dans notre vie, face à certaines circonstances, à avoir des sentiments de tristesse. C’est normal. Etre triste peut durer (Néhémie l’a été plusieurs jours).

David a réagi, s’est fortifié. De même, Néhémie n’est pas resté à la phase de la tristesse ; il a parlé à Dieu. Il reconnaît que la situation est due au péché, il reconnaît la sainteté, la justice de Dieu et la défaillance de l’homme. (v.6 : « Moi et ma famille, nous avons péché« .)

Jésus s’est identifié à nous, il a été fait péché pour nous. En conséquence, nous avons l’accès auprès de Dieu(Hébreux 10.19-22). Est-ce que nous nous entraînons spirituellement et spontanément pour avoir l’accès à Dieu et l’aide de Dieu ? Nous avons besoin de demander au Seigneur de pardonner nos fautes.

Néhémie a prié. Quand on découvre ou constate une situation difficile, c’est toujours facile de faire le constat, mais on a cette option de résoudre les difficultés. C’est une liberté que Dieu nous donne. Il nous offre cette option de travailler avec lui. Néhémie a pensé tout de suite à ce qu’il pouvait faire, et pourtant il était très loin de Jérusalem. Il demande : « Accorde-moi la compassion de cet homme. » (v.11).

Nous arrivons au chapitre 2. Quatre mois sont passés depuis la prière de Néhémie. Les portes s’ouvrent. Le roi s’est rendu compte que Néhémie était préoccupé, triste (2.2). Néhémie aurait pu perdre sa situation, mais il n’a pas caché sa préoccupation au roi.

Lorsque nous portons les autres dans notre coeur, il faut se tenir prêt. Quand on demande à Dieu la pluie, il faut sortir avec son parapluie ! Le roi dit à Néhémie : « Que demandes-tu donc ? » (v.4). Jésus aussi pose cette même question (aux lépreux, par exemple).

Il faut avoir pris le temps de regarder la situation et de prier. Néhémie a dit sur le champ : « Je priai le Dieu du ciel » (2.5). Il a formulé trois choses : la permission de partir vers Jérusalem, des provisions, la protection.

Quels sont les besoins dans l’église, dans ma famille, auxquels je peux répondre ?

Nous sommes appelés à nous tenir sur la brèche et à nous soucier des autres. Nous sommes un peuple de sacrificateurs.

Au troisième chapitre du livre de Néhémie, nous voyons qu’il y a eu une réponse ! Les gens se sont levés pour reconstruire la muraille et les portes. Chacun faisait quelque chose dans une dimension qui était à sa portée. Dieu donne à chacun une mesure de capacité. Chacun a une place dans la vie, la famille, l’église. A nous de l’occuper pleinement, à être partout des acteurs. Nous avons des outils et avons accès à des ressources (en priant Dieu) pour être en bénédiction auprès des autres.

 

Omoladé Alao