Notre parcours de vie

Catégories : Paroles de dimanches

Nous arrivons à la fin de notre parcours  « 40 jours pour l’essentiel ». Ces 40 jours ont été entamés sous le couvert des deux versets suivants :

 

« Ils accueillirent la Parole avec beaucoup d’ardeur, en examinant chaque jour les Écritures pour voir si ce qu’on leur disait était exact. » (Actes 17.11)

 

« Examinez toutes choses, retenez ce qui est bon. » 1 Thessaloniciens 5.21)

 

Aujourd’hui, nous allons parler d’un parcours de vie, celui du peuple d’Israël, relaté dans l’Ancien Testament. Dans ce parcours, qui nous concerne, nous aussi, il y a des exemples, positifs et négatifs.

 

Nombres 13 et 14

Après 400 années passées en Egypte, dans un dur esclavage qui l’amenait à la mort, le peuple d’Israël, qui était sans avenir, va être délivré par Dieu. Les israélites ont certainement construit des choses magnifiques en Egypte, mais ils étaient esclaves, donc leur vie n’avait aucun sens. C’est la même chose si on ne connaît pas le Seigneur.

Dieu lui-même s’est opposé à Pharaon et a libéré son peuple. Israël va traverser la mer à sec. Un agneau sera immolé, comme si la mort tombait sur lui. C’est le même parcours de vie pour nous : Jésus a payé à notre place et nous a délivrés de la mort.

Après sa sortie d’Egypte, Israël a vécu une année dans le désert, une année pour faire le deuil de sa vie passée, une année de transition avant de démarrer quelque chose de nouveau.

Israël arrive aux portes du pays promis par Dieu, le pays que Dieu lui a donné (Nombres 13.2 ; Josué 1.3).

Nous avons fait une démarche avec Jésus-Christ ; nous sommes délivrés, nous aurons la vie éternelle. Mais avant, il y a toute notre vie chrétienne : c’est le pays promis.

Pendant 40 jours, douze personnes vont explorer le pays promis. 40 jours dans la Bible correspondent souvent à des moments d’engagement avec Dieu, d’adoration de Dieu, de consécration à lui (Noé, Moïse, Elie, jésus). Jésus a commencé l’oeuvre qu’il devait accomplir après 40 jours passés dans le désert.

 

Ici, tous les espoirs d’Israël reposent sur le rapport que les espions vont faire. Israël a, en effet, vécu un an de « galère » dans le désert.
Les espions sont chargés d’une mission précise en 4 points :

–   Quel peuple habite ce pays ?

–   Le pays est-il bon ou mauvais ?

–   Les villes sont-elles fortifiées ou pas ?

–   La terre est-elle fertile ou pas ?

 

Nous connaissons peut-être les enjeux de la vie chrétienne. Pendant 40 jours nous avons regardé des thèmes majeurs. Qu’en a-t-on retenu ?

 

Dieu a préparé un royaume où nous pouvons déjà vivre en l’adorant, en faisant partie de sa famille, en ressemblant de plus en plus à Jésus, en le servant.

 

La première réaction des espions : c’est un pays excellent, plein de lait et de miel. Le lait indique la présence de pâturages, le miel la présence d’abeilles, et donc de fleurs et de fruits. Il a fallu deux personnes pour porter une grappe de raisins ! Le peuple est sûrement venu voir cela ! Il a donc vu que c’était un bon pays.

Dieu a promis de nous amener dans un bon pays, et il a tenu promesse.

Il y avait deux points positifs sur les quatre.

Mais un petit mot va changer tout l’aspect du rapport des espions : « mais« , ou « seulement ». Le peuple est fort, les villes sont fortifiées et immenses, il y a des géants (les israélites se comparent à des sauterelles face à eux). Les espions vont encore en rajouter ! « C’est un pays qui dévore ses habitants« , il va nous détruire… Les israélites vont finir par dire que Dieu veut les amener là-bas pour qu’ils meurent. Tout va basculer. Malgré les encouragementsde Caleb et Josuéle peuple va refuser d’entrer.

Nous avons sûrement coché des points positifs lors de ces 40 jours : un sens à la vie, la paix, la joie, une place dans la famille de Dieu, un message formidable à diffuser. Cependant, il y aura des « mais« , « malheureusement ». Il y a peut-être des aspects négatifs que nous avons cochés : la première phrase du livre, par exemple, car tout est centré sur Dieu et pas sur nous-mêmes. Les relations avec les autres ne sont pas toujours bien belles. Changer pour ressembler à jésus n’est pas toujours facile (il y a peut-être des forteresses à détruire dans notre vie). Servir Dieu, c’est bien, mais je n’ai pas que ça à faire… Dire l’amour de Dieu aux autres, c’est un message formidable, mais je ne voudrais pas être  traité de « mystique », d »intolérant » par mes voisins,mes collègues.

 

Dieu nous aime, il ne veut pas nous détruire. Tous ces « mais » ne doivent pas nous décourager. Il faut prendre exemple sur Caleb et Josué (Nombres 13.30). Ils avaient raison, ils vont prendre le pays. Avec l’aide de Dieu, ils en sont capables.

« Leur ombre protectrice s’en est allée« . (14.9). L’ombre est un terme négatif désignant toutes les puissances mauvaises qui nous empêchaient de vivre la vie chrétienne normalement, et qui sont parties.

Dans le livre « Le voyage du pèlerin« , le pèlerin est dans un chemin et hésite à avancer car deux lions y sont postés, l’un de chaque côté. Ils se réveillent et grognent. Finalement quand le pèlerin se décide à avancer, et qu’il arrive à leur hauteur, il s’aperçoit qu’ils sont attachés. Il n’avait donc pas à en avoir peur. Ces « mais », c’est terminé. Ils ont été ligotés par Jésus à la croix. Nous sommes capables d’entrer dans les plans que Dieu a préparés pour nous. Ne copions pas l’incrédulité Israël, mais la confiance de Caleb et Josué (Hébreux 3.19).

Quelle que soit notre situation, Dieu a préparé des choses bonnes pour notre vie chrétienne, et nous pouvons y entrer. Ne tenons pas compte de ces « mais ». Nous avons certes des problèmes à gérer, mais sachons qu’avec Dieu, nous allons pouvoir entrer dans ce qu’il a préparé pour nous.

 

Christian De La Roque