Ressembler à Jésus-Christ

Catégories : Paroles de dimanches

Nous sommes là pour ressembler à Jésus. Le Seigneur vous nous amener à « la stature parfaite de Christ« .  (Ephésiens 4.13).

Est-ce que ce n’est pas un but inatteignable ? Le Seigneur veut-il nous décourager, ou est-ce que cette ligne d’arrivée n’est pas plus proche qu’on ne le croit ?

Romains 6.3-12 ; Galates 2.20 ; Ephésiens 2.4-10 ; Philippiens 1.21 ; Colossiens 2.20, 3.1

Nous sommes morts avec Christ : c’est un fondement essentiel de notre foi chrétienne.

Dieu nous a donné au commencement une vie pleine, abondante, parfaite. Les êtres humains étaient l’image de Dieu, il y avait la liberté.

L’être humain se porte vers le péché, le mal. Le summum, c’est le rejet de Dieu. Le péché nous déforme, abîme la ressemblance que nous avons avec Dieu. On oscille entre deux extrêmes : d’un côté, l’ange, de l’autre la bête ; on peut découvrir les deux dans l’homme (Pascal). Quand on pèche, on ne vit plus, on existe. Il y a une destruction inexorable qui nous amène à la mort. Nous finissons esclaves du péché. La seule solution au mal, au rejet de Dieu, c’est la mort.

Jésus est venu, pur, sans péché, il a pris sur lui notre jugement, notre mort. Quand on l’accepte, le jugement ne tombe plus sur nous : c’est le salut.

« Ignorez-vous que nous tous qui avons reçu le baptême de Jésus-Christ, c’est le baptême de sa mort que nous avons reçu ? « (Romains 6.3)

« Or si nous sommes morts avec le Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui ». (Romains 6.8)

N’oublions pas que nous sommes morts avec Christ, c’est ce fondement qui nous permet de ressembler à Jésus-Christ. Nous sommes ressuscités avec lui. (Ephésiens 2.5 ; Colossiens 3.1).

« Ainsi vous-mêmes, estimez-vous morts pour le péché et vivants pour Dieu, en Jésus-Christ. » (Romains 6.11)

Nous sommes morts au péché, libres vis-à-vis du péché. Nous voyons défiler devant nous nos fautes, nos erreurs, nos chutes alors que nous sommes chrétiens, mais nous avons une nouveauté de vie, nous sommes une nouvelle création. Nous sommes encore dans ce monde corrompu, où nous avons quelque chose à dire, à vivre pour ceux qui nous entourent.

Si nous vivons par notre propre sagesse, les désirs de l’être humain peuvent surgir. Mais Dieu a détruit en nous la puissance du péché. Nous ne sommes plus obligés de dire « oui » au péché, nous n’en sommes plus esclaves. Nous pouvons dire « non » au péché et avons la force de lui résister.

« Nous savons qu’en nous l’homme ancien a été crucifié avec lui, pour que le corps du péché soit réduit à rien et que nous ne soyons plus esclaves du péché ; car celui qui est mort est justifié, il est quitte du péché. » (Romains 6.6-7)

Nous sommes morts une fois pour toutes, morts au péché avec Jésus-Christ, et vivants pour Dieu. Nier cela serait nier une partie de l’oeuvre de Christ sur la croix. C’est par grâce, c’est un cadeau de Dieu.

Comment ressembler à Jésus-Christ ?

Il faut que nous réalisions bien notre position. Ce que l’on croit est essentiel dans le fait de ressembler à Jésus. Notre position est idéale : nous sommes morts au péché qui détruisait l’image de Dieu en nous. Vivons de sa vie de résurrection. On dit souvent : « Je dois devenir ce que je dois être. » Mais le chrétien dit : « Je dois devenir ce que je suis déjà. » C’est plus facile !

Nous sommes déjà en Dieu, ressemblant à Jésus-Christ. Il reste à faire que, concrètement, cela se réalise.

Dieu n’avait pas un but irréaliste.

« Il nous a rendus vivants avec le Christ… Il nous a ressuscités ensemble et fait asseoir ensemble dans les lieux célestes, en Jésus-Christ. » (Ephésiens 2.5-6)

Regardons-nous comme vivants pour Dieu. C’est un acte fort, définitif de renoncer au péché et de nous placer dans la main de Dieu. On change de perspective. Acceptons cette position que Dieu nous donne. C’est une question de foi.

« Car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec le Christ en Dieu. » (Colossiens 3.3)

Qu’en est-il de nos actes ?

Ils doivent être basés sur cette foi. Il nous faut vivre constamment un renouvellement, une confiance en ce fondement que Dieu a posé dans nos vies.

« Je suis crucifié avec le Christ : ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi. » (Galates 2.20)

Si je suis tenté, je me rappelle que je suis mort avec Jésus-Christ. Or Jésus-Christ ne va pas céder à la tentation. Je suis dans cette position-là. Si j’ai un choix à faire, je me demande ce que Jésus fait à ma place, puisqu’il vit en moi, quelles oeuvres il a préparées pour moi, pour que j’y entre. C’est une marche conduite par l’Esprit de Dieu.

Ressembler à Jésus, c’est considérer cette position que Dieu nous a donnée et faire en sorte qu’il y ait des conséquences dans ma vie de tous les jours.

 

Christian De La Roque