Un parcours de prière

Catégories : Paroles de dimanches

1 Thessaloniciens 5.17
« Priez sans cesse »

 

 

1 Thessaloniciens 5.19
« N’éteignez pas l’Esprit »

 

 

1 Thessaloniciens 5.21
« Examinez toutes choses, retenez ce qui est bon »

 
Il y a des trésors anciens et nouveaux, puisons-y, et inventons avec le Seigneur.
Il y a un océan de possibilités pour prier sans cesse, c’est à notre portée plus que jamais.

Dans un parcours de prière, on part d’un endroit et on arrive à un autre.
Nous allons voir le temple de Dieu dans l’Ancien Testament, et quelles sont les différentes étapes qu’on peut parcourir.

Le temple est le point central, indispensable à la foi juive. Sans le temple, pas de sacrifices qui permettaient le pardon des péchés. Aujourd’hui les juifs aspirent à le reconstruire, car ils ne peuvent plus faire de sacrifices, donc il n’y a plus de pardon.

Jésus est le sacrifice parfait aujourd’hui.

Le temple était un enclos de 50×25 mètres et comportait différents éléments. Le temple lui-même faisait 15×5 mètres. C’était une tente portable, beaucoup d’éléments étaient faits en toile. Il y avait de nombreux objets en bois recouverts d’or.
Pendant 40 ans, dans le désert, le peuple a voyagé avec, et encore un moment ensuite dans le pays promis, jusqu’à Salomon.
Deux à trois millions de personnes avaient le regard centré sur ce temple, qui était si petit et pourtant si essentiel.
Dans l’Ancien Testament (Exode 25-31, 36-39), six chapitres parlent exclusivement du temple. Il en est question dans cinquante chapitres, soit un tiers des cinq premiers livres de la Bible, alors que seulement deux chapitres sont consacrés à la création et la chute. Une place très importante est donc réservée dans la Bible à ce temple.

Comment ces chapitres peuvent-ils nous parler aujourd’hui ?

Hébreux 8.5 nous dit que le culte de l’Ancien Testament était une ombre des réalités célestes.

Hébreux 9.1-9,11-12, 24

Le temple est une image de ce que nous vivons aujourd’hui. Nous avons le droit de prendre cette description du temple et la comprendre avec la lumière de Jésus-Christ.
Nous allons voir le cheminement que faisaient les israélites quand ils s’approchaient de ce temple et y entraient.
Il y avait des sacrifices lors des fêtes et des sacrifices pour le péché, afin que le pardon soit accordé. La punition tombait sur les animaux.
Comme le péché était toujours là, les sacrifices se répétaient.

Pour le péché il fallait amener une brebis prise dans notre troupeau ; c’était dur de le faire, pour l’israélite. Il a péché, donc déjà il est mal. Il prend sa brebis et traverse tout le camp, on le voit, il a peut-être donc une certaine honte (bien qu’on soit tous au même niveau).

L’enclos était d’un blanc éclatant au soleil. Dans le désert, ça éblouit. Cet israélite avait du mal à garder les yeux ouverts.
Cela peut être une première étape : on reconnaît la gloire de Dieu ; il est merveilleux, éclatant, et nous arrivons avec notre péché. (Calvin insistait sur la gloire de Dieu et le péché de l’homme).

On arrive donc à cet enclos éblouissant, et tout à coup on voit une porte éclatante, mais qui n’éblouit pas. C’est la seule porte pour entrer. Cela nous fait penser, bien sûr, à Jésus. Tout est centré sur Christ, même dans l’Ancien Testament.
L’Ancien Testament annonce Christ, le Nouveau Testament est l’accomplissement.
Il y a plusieurs couleurs sur la tenture de la porte ; elles montrent les différents caractères de Jésus : Roi, serviteur, Fils de l’homme, Fils de Dieu.
On peut remercier le Seigneur de pouvoir entrer par cette porte.

On entre et on aperçoit un immense autel, de plus de trois mètres de haut et de côté. C’est là où étaient sacrifiés les animaux, jusqu’à un « temps de réforme », c’est à dire jusqu’au jour où Jésus est venu et s’est sacrifié pour nous, ce qui nous permet d’être pardonnés et purifiés.

On continue notre marche, on arrive à une grande cuve en bronze, pleine d’eau.
Cette cuve permettait de se laver les pieds et les mains en signe de la purification qu’on a à vivre jour après jour. « Vous, vous êtes déjà purs, à cause de la parole que je vous ai dite ». (Jean 15.3). Jésus va laver les pieds de ses disciples, et dire à Pierre : « Tu es pur à cause de la Parole accueillie ».
Dans notre marche quotidienne, nous avons encore à nous purifier, à lâcher les choses qui s’attachent à nous.
Jean, dans son épître, dit que celui qui aime Dieu ne pèche pas, et que celui qui a péché a un avocat auprès du Père.

Ensuite on peut entrer dans le temple de Dieu.
Ce temple est très banal, d’un gris « sale », vu de dessus. Quand Jésus est venu, il n’avait pas une apparence qui attirait les regards. C’est la même chose ici. L’enclos était éblouissant, mais le coeur, la tente, ne l’était pas.
C’est comme nous : nous sommes des vases de terre dans lesquels il y a un trésor immense.
Jésus était Dieu caché dans son apparence humaine.
De même dans la Bible il y a assez de clarté pour que ceux qui cherchent trouvent.
Mais il n’y a pas que cette couverture grise. Dessous sont cachées des choses : la couverture rouge symbolise le sang de Jésus, la blanche sa résurrection, la multicolore sa royauté. Le temple est en bois recouvert d’or.

Quand l’israélite arrive dans le temple, réalise-t-il toutes les richesses cachées sous cette toile grise ?
Lorsqu’il entrait dans la première partie, la chandelier était la seule lumière, avec ses sept bougies. Quel changement après l’éblouissement de l’enclos du temple sous le soleil du désert !
Il fallait un moment pour s’habituer à cette nouvelle lumière. C’était une lumière permanente, qui nous fait penser à l’éclairage que Dieu nous donne, au Saint-Esprit qui nous éclaire, nous guide et nous conduit. Le dernier tissu était de toutes les couleurs, on le voyait en levant les yeux.
On a nos éclairages humains, dans la tête et dans le coeur. Il faut les confier à l’éclairage de Dieu : nos projets, nos idées, pour qu’ils soient sous l’autorité de Jésus.

Les pains représentent la manne, tout ce que la Bible peut nous apporter, notre nourriture, prête pour nous.

Dans le lieu très saint, on a l’autel des parfums. (Apocalypse 8.3-4). Nous venons dans la présence même de Dieu. Le lieu très saint est séparé : seul le souverain sacrificateur y entre une fois par an.
Dans Matthieu 27.51, on voit que le voile de temple s’est déchiré en deux. L’accès à Dieu s’ouvrait enfin à tous. Nous sommes aussi appelés « souverains sacrificateurs » (Apocalypse 1.6). Nous pouvons parler à Dieu.
Le parfum représente les prières qui montent à Dieu. Nous pouvons élever nos voix, nos mains, notre coeur, nos pensées à Dieu.
Ces différentes étapes peuvent être un parcours qu’on peut faire de temps en temps.

On voit le Dieu merveilleux, puis on passe par la porte qui est Jésus. On reconnaît son sacrifice, notre besoin d’être purifiés, de progresser dans la sanctification. Puis on va plus loin dans la communion avec Dieu en lui laissant nos pensées, et on prie.
Christian De La Roque