La souveraineté de Dieu

Catégories : Paroles de dimanches

Jérémie 10.23
« Je sais, Seigneur, qu’à l’être humain n’appartient pas sa voie ; il n’appartient pas à l’homme qui marche de diriger ses pas.»

On dit, on chante : « L’Eternel règne ».
Considérons-nous Dieu comme souverain dans nos vies, dans notre marche quotidienne ?
C’est une question très importante : Quelle est la part de l’homme si Dieu est souverain, comment concilier la souveraineté de Dieu et la responsabilité de l’homme ?

David reconnaissait la souveraineté de Dieu. C’est un roi qui sait s’humilier. Dans la maison d’Israël, on peut le comparer à Moïse, dont il est dit : « Or Moïse était un homme très humble, plus qu’aucun être humain sur la terre. » (Nombres 12.3).
En conséquence, Dieu lui a fait la grâce de le voir face à face.

1 Samuel 23.1-13

Dieu a entraîné David, dès son jeune âge, à se confier en lui. Dieu l’a affermi (David poursuivait même des lions…), il le conduisait. David apprenait à ne pas redouter l’adversité. Il n’a pas tremblé devant Goliath : lui, un berger, est parti le défier et l’a terrassé. David est devenu un héros en Israël.
Mais David était humble de coeur et reconnaissait la souveraineté de Dieu. Quand il était face à l’adversaire, il consultait le Seigneur. Il ne se confiait pas dans sa propre force.
Il voulait rester dans la volonté de Dieu.
David n’a jamais connu de défaite dans les guerres, il a toujours remporté la bataille.
Son secret : il n’allait jamais livrer une bataille comme étant sa bataille, c’était la bataille de l’Eternel. David était victorieux car il était un instrument dans la main du Seigneur.
David a pris soin de consulter Dieu et Dieu lui a garanti la victoire (1Samuel 23.2). Mais son armée s’est mise à trembler. David voulait se rassurer, car tous les autres avaient peur. Il a donc consulté pour la deuxième fois l’Eternel, qui lui a de nouveau garanti la victoire ((v.4).
Ensuite David apprend que Saül vient pour le capturer. Saül veut le tuer pour que la royauté reste dans sa propre maison. Saül a cru que Dieu livrait David entre ses mains à Qélia. (v.7) Mais David a consulté Dieu et a discerné qu’il devait quitter la ville.

Dans tout ce que nous faisons, si vraiment nous sommes les serviteurs de Dieu, nous devons reconnaître sa souveraineté. Souvent nous avançons dans la précipitation sans nous demander si c’est la volonté de Dieu.
Si Dieu voit que nous avons un coeur bien disposé à l’écouter, à le suivre, il nous conduira fidèlement, car il est le berger de son troupeau.

David a consulté Dieu par l’intermédiaire du sacrificateur Abiathar. Aujourd’hui il n’y a plus de sacrificateur.
Comment Dieu nous parle-t-il ?
Les signes en eux-mêmes ne disent rien ; l’homme s’attache à ce qui est en son coeur, comme Saül qui allait à l’encontre de la volonté de Dieu, en croyant que Dieu lui livrait David.

Comment pouvons-nous aujourd’hui connaître la volonté de Dieu ?

La Parole de Dieu est suffisante pour nous guider, nous instruire selon la vérité. Si nous sommes fidèles dans les petites choses, Dieu nous en confiera de grandes, il nous confiera ses révélations, sources de mort pour celui qui endurcit son coeur, sources de vie pour ceux qui s’attachent à sa Parole.
Si nous sommes infidèles, Dieu ne continuera pas à nous parler. Quand Israël est désobéissant, Dieu garde le silence, comme du temps d’Eli : « La parole du Seigneur était rare en ces jours-là ». (1 Samuel 3.1). Le peuple, en effet, péchait contre Dieu. C’était une façon d’ interpeller et de préserver le peuple d’Israël.
Ceux à qui Dieu a beaucoup parlé seront jugés plus sévèrement.

Dieu nous parle aujourd’hui par sa Parole.
La Parole de Dieu est suffisante pour nous éclairer, l’Esprit est là pour nous guider.
Dieu peut nous conduire aussi par des songes, des visions nocturnes.
Le tout, c’est d’apprendre à reconnaître sa voix. Si nos coeurs sont attachés à lui, nous saurons le faire.

 

 

Jean 10.3
« Les moutons entendent sa voix. »

Nous pouvons consulter le Seigneur, comme David. Si nous nous laissons conduire par lui, nous serons bénis.

David était un instrument entre les mains de Dieu. Veillons à l’être aussi.

Apprenons à reconnaître la souveraineté de Dieu dans tout ce que nous faisons.

Pour les hommes, Dieu est souverain, alors c’est à lui de nous parler. Mais nous devons aussi prendre nos responsabilités. Par exemple, nous nous sommes levés pour venir au culte, parce que Dieu nous attendait ici. Nous n’avons donc pas eu besoin d’un ange pour nous réveiller.
Il ne faut pas nier la responsabilité de l’homme. La souveraineté de Dieu n’exclut pas la responsabilité de l’homme. Si c’était le cas, nous serions démissionnaires.

Jean 3.8
« Le vent souffle où il veut ; tu l’entends, mais tu ne sais pas d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi de quiconque est né de l’Esprit. »
Job 33.14
« Dieu parle cependant, tantôt d’une manière, tantôt d’une autre, et l’on n’y fait pas attention. »

David savait prendre ses responsabilités. C’est lui qui a consulté Dieu et lui-même a compris qu’il devait quitter la ville de Qélia. (v.13).

Dieu nous conduit aussi à travers nos dons naturels préparés d’avance pour que nous puissions les utiliser. Tout ce que Dieu a suscité au milieu de nous, c’est pour sa gloire. Il se sert de nos dons naturels et spirituels. Dieu nous utilise. Quand on a un don, on se laisse conduire par le Seigneur, on utilise ce don.
Notre part, ce qui est en notre pouvoir, nous devons le faire.
Si nous avons démissionné et avons été infidèles, nous aurons des comptes à rendre au Maître.
Apprenons à glorifier Dieu, comme David, à reconnaître sa souveraineté. Il doit régner dans nos vies.

Psaume 24.1
« C’est au Seigneur qu’appartient la terre, avec tout ce qui s’y trouve, le monde avec tous ceux qui l’habitent. »

Par notre présence, nous confessons que nous appartenons au Seigneur.
Venons au Seigneur avec tout ce qui nous appartient. Parfois des choses restent à l’extérieur, mais tout doit être consacré à Dieu.

Si nous ne reconnaissons pas la souveraineté de Dieu, nous sommes face à une idole. Ce n’est pas à nous de donner sa forme à Dieu, c’est lui qui nous dit ce que nous devons faire pour l’honorer.
La dîme, le baptême ont une dimension spirituelle : c’est toute une confession devant le monde visible et invisible que j’appartiens au Seigneur. C’est une offrande du coeur, une prière, une confession devant les puissances des ténèbres.

Quelques versets :

 

 

Jacques 4.7
« Résistez au diable, et il vous fuira. »

 

 

Psaume 46.11
« Arrêtez, et sachez que je suis Dieu ! »

 

 

Lévitique 27.30
« Toute dîme de la terre, soit des semences de la terre, soit du fruit des arbres, appartient au Seigneur. »
Matthieu 6.13
« Car à toi appartiennent le règne et la puissance et la gloire à jamais ! »

 
Médard MUTEMFU