Quand une personne reçoit un ordre de mission, elle l’ouvre et voit où elle doit partir, souvent dans un endroit inconnu et dangereux.
– Il faut sortir de son confort.
– Il y a un but précis, clair, dans cette mission.
– Des moyens sont mis à disposition.
Matthieu 28.16-20
Ce sont les derniers mots de Jésus. C’est un ordre de mission clair et précis. Il y a environ 27 ordres de mission dans l’Ancien Testament (Abraham, Moïse, les prophètes…).
Dans Genèse 12.1, Dieu dit à Abraham : « Va-t’en de ton pays… » cela signifie : « Sors de ce que tu connais. » Ce que tu as à faire : « devenir une grande nation. » Les outils : « Je serai toujours avec toi. »
Dans Exode 3.10, Dieu dit à Moïse : « Maintenant, va, je t’envoie auprès du pharaon… ». Moïse était installé, il était berger, menait une vie tranquille. Le pharaon, c’est son ennemi et l’ennemi de son peuple. Ce que Moïse a à faire : « Fais sortir d’Egypte mon peuple, les Israélites. ». Dieu lui dit : « Je serai avec toi » (v.12).
Le dernier ordre de mission est celui que Jésus donne à ses disciples. C’est l’accomplissement, le couronnement, de tous. C’est comme une autre alliance que Dieu fait avec nous.
Quand Dieu dit : « Allez », on s’engage, on fait un premier pas dans la direction de cet ordre.
C’est une démarche à faire, qui peut nous faire peur.
Aller où ? : Partout. On a un champ de mission aussi vaste que le monde. On a chacun notre part, nos dons à mettre en oeuvre. Le but de la mission est de « faire de toutes les nations des disciples, leur enseigner tout ce que Jésus a dit ».
Les moyens mis à disposition : Tout est mis à notre disposition.
Dans Marc, nous voyons les miracles de Jésus, dans Luc et les Actes, on voit que le Saint-Esprit va être avec ceux qui sont envoyés. (« Je suis avec vous tous les jours », Matthieu 28.20).
Si on ne bouge pas, on ne verra pas Dieu agir.
Dans Esaïe 63.5 (« je regardais, et personne pour m’aider… »), il n’y avait personne pour répondre. Quand le Japon a capitulé après avoir reçu deux bombes atomiques, le général McArthur a appelé 10000 missionnaires à venir, mais seulement quelques centaines sont arrivées.
Ce n’est pas seulement le message qui est important. Il a fallu convaincre Moïse.
Dieu n’est pas contre nos questions (« Pourquoi moi ? »).
Esaïe 6.8 : « Me voici, envoie-moi ».
Jésus a répondu « Oui, me voici ».
Hébreux 10.7-9 reprend ces paroles.
Les sacrifices ne sont pas suffisants, ne servent à rien. Jésus s’est offert à être le sacrifice pour le péché du monde. Jésus est l’envoyé de Dieu. Il est sorti de sa zone de confort, le ciel, environnement divin et est venu dans un environnement humain, s’est revêtu de cette humanité, a vécu dans un monde de péché et connu la mort.
Il est venu sur terre non pour faire du bien, des miracles, être un grand maître. Son but était de mourir en sacrifice pour le péché, pour que nous puissions être sauvés.
Son Père était avec lui. Jésus savait vers quoi il allait : il a parlé de la gloire auprès du Père qu’il allait retrouver.
Quelle va être notre réponse à cet appel ?
Soyons sensibles aux besoins. Il suffit d’ouvrir les yeux, d’écouter.
Prions. Dans Esaïe 59, Dieu s’étonne que personne ne prie pour dire « Interviens ». Loth et sa famille, par exemple, ont été sauvés par l’intercession.
Le soutien concret à des oeuvres, comme le parrainage. Il n’y a pas besoin d’aller là-bas, mais c’est un super cadeau pour les enfants. On les voit grandir dans la vie, dans la foi.
Çà peut être aussi le soutien de ceux qui nous entourent.
C’est le seul ordre de mission qui soit donné à un groupe de personnes : l’Eglise.
On répond à l’appel de Dieu individuellement mais aussi ensemble.
Nous allons, nous répondons à l’appel de Dieu.
Romains 10.14-15. Comment annoncer si personne n’est envoyé, nous personnellement, et l’Église ?
Nous avons une responsabilité envers le monde. Nous devons faire ce qui est en notre pouvoir pour que les autres entendent et comprennent l’Evangile.
Comme Jésus s’est porté volontaire jusqu’à mourir sur la croix, faisons attention à l’appel que Dieu a pour nous.
Christian De La Roque
Livre mentionné : « Le Livre qui transforme les nations ».