Jacques 4.6
2 Samuel 12.26-30
Nous voyons, dans plusieurs passages de 2 Samuel, la loyauté de Joab et Abishaï, enfants de Tserouya, qui font partie de la garde rapprochée de David. Quand David a reçu l’onction et que Saül l’a pourchassé, Joab et Abishaï étaient là, fidèles, auprès de David.
Si Dieu règne, il a établi des lois spirituelles. Tout comme il existe des lois physiques, il y a des lois spirituelles immuables. (Comme celle citée ci-dessus).
Dans ce passage de 2 Samuel 12, Joab, général de l’armée de David, a attaqué Rabba. Un dernier assaut reste à mener. Mais par crainte qu’il y ait confusion, qu’on l’acclame, Joab est parti chercher David. Il voulait, en effet, que la gloire revienne au roi. Il se battait non pour lui-même, mais pour le roi. Joab n’a pas voulu que le peuple lui attribue une gloire qui ne lui appartenait pas. Il a choisi de rester dans l’ombre. Ceci montre une loyauté sans faille envers le roi.
Abishaï aussi se montre d’une loyauté infaillible. (Voir 2 Samuel 21.15-17). Lors de la guerre contre les Philistins, David avait terrassé Goliath, qui avait pourtant un aspect terrifiant. Ici, il est plus âgé, c’est un peu difficile pour lui face aux guerriers, géants redoutables. L’ennemi a vu David affaibli, épuisé, et a failli le tuer (v.20). Mais Abishaï a constaté que le roi était en danger et s’est interposé, terrassant le géant.
Une fois, David a demandé à boire. Mais la citerne était dans le camp philistin. (2 Samuel 23.15-17). Abishaï et deux autres personnes sont partis chercher de l’eau. David a dit : « Je ne peux pas boire de cette eau puisée au péril d’une vie humaine. » Quelle loyauté de la part d’Abishaï ! C’était déjà glorieux de se battre pour le roi, mais accepter de répondre à ce désir du roi l’était combien plus…
Jamais ces gens n’ont eu l’idée de faire un coup d’état, de renverser le roi, alors qu’ils étaient très puissants, Joab étant chef de l’armée et Abishaï se trouvant dans la garde rapprochée du roi. Ils n’ont jamais pensé à nuire à l’autorité du roi, de même que David a toujours usé de loyauté envers Saül (et pourtant le peuple scandait des chants à la gloire de David). David a dit qu’il n’est pas permis de toucher à l’oint de l’Eternel. (1 Samuel 26.9). David a toujours eu du respect pour le roi. C’était un homme droit, intègre, qui a affermi la royauté de Saül.
En conséquence, Dieu protégeait David, il était protégé par le bouclier de la justice.
Il y a une justice verticale, que Dieu nous accorde par la foi en Jésus-Christ. Nous sommes déclarés purs, indépendamment des oeuvres.
Il y a aussi une justice horizontale, à vivre dans le cadre de l’amour du prochain. « Tu aimeras ton prochain comme toi-même ». (Marc 12.31)
Joab et Abishaï ne pouvaient pas faire de mal à David, même s’ils avaient été tentés, car David était sous la protection de Dieu.Soyons en paix. Nous savons que la méchanceté est là, tout autour de nous, mais nous ne devons pas en avoir peur, car nous sommes sous la protection de Dieu si nous vivons nous-mêmes dans la sanctification et nous attachons au bien, accomplissant des oeuvres dignes de la repentance.
Veillons à ne pas faire du mal, ou alors repentons-nous, pour ne pas être redevables à qui que ce soit et donc être sous la protection de Dieu.
Ma part, c’est d’être juste devant Dieu, et ne pas avoir peur de qui que ce soit.
Si le méchant proclame une parole injuste devant toi, ça frappe le bouclier et sa parole lui revient. (Psaume 7.16).
Les enfants de Tserouya n’ont pas fait de mal à David parce que lui-même a été juste.
Dans Matthieu 7.12, nous avons la « règle d’or » ; c’est le verset qui est au coeur de la vie chrétienne.
Toute la loi se vérifie dans l’accomplissement de cette parole. Il y a réciprocité. David a semé le bien, il a moissonné le bien, aussi auprès de ses serviteurs.
Aimons le bien et nous n’aurons pas peur du mal. Soyons humbles.
Ce principe de la réciprocité codifie tous nos rapports. Si, en tant que fils de Dieu, j’honore Dieu, je moissonnerai aussi la joie auprès de mes enfants.
Si j’attriste le coeur de Dieu mon père, je ne dois pas m’attendre à éprouver de la joie auprès de mes enfants. Faisons des prières d’action de grâce pour que Dieu bénisse nos enfants.
Honorons notre Père céleste.
Ma femme est le reflet de ma propre image dans ma relation avec Dieu. Je suis moi-même le reflet de l’épouse de Jésus-Christ.
L’homme doit aimer son épouse, et l’épouse doit se soumettre à son mari. Dieu doit être au milieu, sinon la relation sera bancale.
Avant de demander à la femme de se soumettre, Dieu a demandé à l’homme d’aimer sa femme. L’homme est soumis à Christ.
Avant les dix commandements, Dieu a dit : « Je suis l’Eternel« . (Exode 20.2). Dieu a dit d’abord son amour. La loi sans amour est avilissante.
David est le modèle du roi-serviteur, humble de coeur.
Quand son fils Absalom s’est attaqué à lui, David a quitté son trône ; il était comme un fugitif.( 2 Samuel 15.13-14).
L’homme doit être un serviteur.
Dieu nous a bénis richement, il a béni la terre, la création. Nous sommes appelés à moissonner.
Veux-tu moissonner du bien, sème le bien.
Veux-tu être chéri de Dieu, chéris ton épouse.
Veux-tu éprouver de la joie auprès de tes enfants, veille à éprouver de la joie auprès de ton Dieu.
Médard MUTEMFU