Psaume 92
Dans ce psaume, nous voyons la magnificence de Dieu. Il n’y a personne comme lui.
Quand on voit les oeuvres qu’il a faites dans chacune de nos vies, cela nous motive, que ce soit individuellement ou au niveau de notre communauté.
Parfois nous voyons ses oeuvres, parfois non.
Il faut regarder plus loin que ce que Dieu a fait, pour voir le Dieu qui a fait ces oeuvres, voir comment il est, comment est son coeur.
Pour voir la cime des arbres, il faut lever la tête. Ne nous arrêtons pas au bout de nos échecs, de nos réussites, de nos ambitions, mais levons le regard plus haut, ne regardons pas à nous-mêmes.
Regardons celui qui est la source de la vie, le moteur de nos actions.
Dans Ezéchiel 16, on voit ce Dieu qui a pris soin de nous, enlevé notre saleté, celui qui nous a aimés et transformés.
D’autre part, on a l’infiniment petit, et souvent on passe à côté. Un brin d’herbe ou une pousse de palmier se ressemblent au début, mais après quinze ans ils sont très différents.
Nous prions : « Que ton règne vienne », c’est-à-dire que le joug, la servitude, l’oppression, les actes malveillants… soient détruits. C’est cette espérance qui nous fait tenir.
Le palmier à sucre met vingt ans avant de produire son premier fruit. Cela ne se fait pas du jour au lendemain, et on peut être tenté de le couper trop tôt.
Il faut pouvoir s’attendre à Dieu, développer notre relation avec lui, des racines. Le palmier tient grâce à ses racines.
Levons notre regard vers celui qui nous a faits, qui nous connaît, qui voit nos situations difficiles. Acceptons d’être vulnérables, incompris même de nos frères et soeurs, parfois. Restons attachés à lui, à ce qui lui tient à coeur.
Nous avons souvent la tentation de « faire quelque chose », mais « être avec » est plus important.
Il faut se retrouver ensemble pour porter ce fruit. On retrouve souvent le mot « ensemble » et l’expression « les uns les autres », dans la Bible.
Exemples :
C’est important de nous aimer, de nous accueillir, de nous supporter les uns les autres. Le palmier à sucre ne portera pas de fruits tout seul.
Apprenons à grandir, à fleurir là où Dieu nous a placés, comme le palmier, même dans des situations difficiles.
Nous ne portons pas de fruit pour nous-mêmes, pour être admirés, mais pour dire que celui qui est la source de notre vie est droit et qu’il est le rocher.
Il faut lever les yeux vers le Seigneur chaque jour de la semaine, pas seulement quand nous sommes ensemble le dimanche.
Si j’étais un arbre, ou une plante, que serais-je ? Quelle est la forêt que constitue cette église ?
Il faut pouvoir apprécier les autres. Ce n’est pas la jeunesse physique qui fait la différence mais ce qui est à l’intérieur. Allons vers quelqu’un de différent pour mieux le connaître. Apprenons à nous encourager à travers les générations, à partager avec ceux qui sont autour de nous.
Nous pouvons nous poser les questions suivantes :
Quel genre d’arbre suis-je ? Où sont mes racines ? Quelle oeuvre Dieu le jardinier a-t-il besoin de faire dans ma vie ?
Claudine Horala, WEC