Élever nos enfants selon Dieu

C’est un privilège d’être parents. Les parents sont comme des guerriers.

Pourquoi sommes-nous parents ?
Être parents, ce n’est pas seulement avoir des enfants, c’est la partie la plus simple. Mais élever des enfants, c’est du travail.
Dans la Bible, il y a les enfants de Dieu, les fils de l’homme, les enfants de Bélial.

Dieu a uni l’homme et la femme par les liens du mariage car il recherche une semence sainte, des enfants qui ont la nature de Dieu, qui manifestent son caractère. (Malachie 2.15).
Dans Genèse 1 et 2, on voit que nous sommes formés à l’image de Dieu. Élever nos enfants selon Dieu, c’est les élever de la même façon que Dieu nous élève, leur donner les choses que nous-mêmes avons besoin de recevoir de Dieu. Il nous faut les transmettre à nos enfants.
ll y a là un défi : on ne peut les élever selon Dieu que dans la mesure où nous nous sommes laissés enseigner et façonner par Dieu.
Nous avons besoin nous-mêmes de vivre selon Dieu.

Si nous pensons que les enfants sont des cadeaux de la part de Dieu, nous devons garder précieusement ce qu’il nous a confié et le lui rendre comme il nous l’a donné, intact.

Nous devons rendre des comptes à Dieu sur ce qu’il nous a donné. Il ne s’agit pas seulement d’habiller les enfants pour qu’ils ressemblent à Barbie, ou de les envoyer à Oxford…

La question que nous devons nous poser est : Où iront nos enfants quand ils nous quitteront ?
Quand un enfant naît, il y a déjà un départ progressif, Dieu l’a voulu ainsi.
Psaume 127, versets 4 et 5
Les flèches dans un carquois ne sont pas des jouets. Avant, on allait se battre avec des flèches. On les préparait, on visait juste, d’une main assurée, une cible bien identifiée.
Une fois qu’une flèche a quitté l’arc, on ne peut plus lui dire « reviens ». Elle est partie, c’est fini.
Nous voulons pouvoir élever nos enfants selon le mandat de Dieu pour leur vie. Une fois lancés, nous avons confiance qu’ils vont bien atterrir.

Genèse 1.26-28
Nous voulons élever des enfants qui vont dominer partout où ils se trouvent, selon ces versets. Est-ce possible ? Pouvons-nous le faire ?
Personne ne peut le faire par lui-même. Élever nos enfants selon Dieu se fait avec Dieu, il nous faut garder le regard sur lui.
Dieu a promis de ne jamais nous laisser (Hébreux 13.5).
Nos enfants seront enseignés par le Seigneur. (Esaïe 54.13).
Nous pouvons avoir l’assurance que quand Dieu s’implique dans l’éducation de nos enfants, nous avons la paix, la paix « shalom », qui signifie bien-être général, pour l’esprit, l’âme et le corps.
Quand Dieu s’implique, nous sommes des gagnants.

Élever des enfants est le travail le plus important sur terre, et celui pour lequel nous avons peu de formation, sinon la façon dont nous-mêmes avons été élevés.
Il y a beaucoup de dysfonctionnements aujourd’hui, et quand nous essayons d’élever nos enfants comme nous l’avons été, nous continuons à transmettre des dysfonctionnements, des mensonges… (Par exemple, manger des carottes rend aimable : nos grands-parents nous l’ont dit, puis nos parents… et on continue).
On dit que les enfants ne naissent pas avec un manuel nous disant comment les élever. C’est vrai que le mode d’emploi ne vient pas avec eux.

Mais nous avons en fait 4 modes d’emploi :
 

– La façon dont nous avons été élevés, que ce soit positif ou négatif. Nous nous servons tous de ce mode d’emploi. Par exemple, Josh Mcdowell avait un père alcoolique, et tout ce qu’il pouvait dire c’était : « Je ne veux pas être comme mon père ». C’était une lecture négative. Mais quand cet homme a rencontré Jésus à l’université, il est entré dans une relation père-fils avec Dieu.Pour beaucoup d’entre nous, nous continuons à faire ce que nos parents ont fait.

Pour pouvoir élever nos enfants comme il faut, faisons-le avec Dieu. (Amos 3.3).
Soumettons-nous au Seigneur pour qu’il soit notre Père. Pour certains, le père évoque de mauvais souvenirs. Mais Dieu notre Père, qui est bon, ne nous décevra jamais, et avec lui rien n’est impossible.

Saint Félix de Nole, poursuivi par ses ennemis, s’était réfugié dans une grotte. Une araignée est apparue, et a commencé à tisser sa toile à l’entrée de la grotte. Quand les ennemis sont arrivés devant, ils ont vu la toile et en ont déduit qu’il n’y avait personne à l’intérieur, car il faut du temps pour fabriquer une toile. Quand Saint Félix de Nole est sorti, il a remercié Dieu.

Là où Dieu est, une toile d’araignée est comme un mur. Là où Dieu n’est pas, un mur est comme une toile d’araignée.

Que le Seigneur nous aide à construire nos maisons.

Chuks Anierobi, pasteur à Londres