Les « Je suis » de Jésus

Catégories : Paroles de dimanches

Quand on prie, on dit « Au nom de Jésus ». Jésus nous a dit de demander en son nom. (Jean 14.13, 15.16). Cela ne veut pas dire que si nous ne prononçons pas les mots « Au nom de Jésus », notre prière n’est pas valable.
Le nom indique quelque chose sur la personnalité de quelqu’un. Par exemple Abram = père élevé ; Abraham = père d’une multitude.

Il y a des versets où Dieu se définit lui-même. C’est pareil pour Jésus dans le Nouveau Testament.

Jean 14.9
« Celui qui m’a vu a vu le Père. »

Le connaître nous est donné par sa viepar l’Ancien Testament qui annonce Jésus, et par le Saint-Esprit qui nous conduit dans toute la vérité (Jean 16.13).
Jésus nous a donné des définitions très précises de lui-même, que nous trouvons surtout dans l’Evangile de Jean.
Exemples : Le bon berger, la porte des brebis, l’alpha et l’oméga, la lumière du monde, le cep, maître et Seigneur…(Jean 10.7-9,11,14…). La résurrection et la vie (Jean 11.25) : Jésus l’a prouvé en ressuscitant Lazare. Le chemin, la vérité et la vie (Jean 14.6)…

Jésus est avant tout le Sauveur et la porte par laquelle les brebis doivent passer pour trouver le salut.

Actes 4.12
« Il n’y a sous le ciel aucun autre nom donné parmi les humains par lequel nous devions être sauvés. »

Jésus nous conduit vers la vie abondante.
Connaissons-nous d’autres personnes qui ont prétendu pouvoir nous sauver, nous laver de nos péchés ? Certes, de temps en temps, certains ont voulu se faire passer pour sauveur (par exemple le Christ de Monfavet). Mais cela ne dure pas et dans toutes les religions aucun leader ne prétend être sauveur et purifier du péché.
Par contre, Jésus a prouvé qu’il était le Sauveur. Il a même le pouvoir contre la mort, puisqu’il est revenu à la vie.
Pendant la Révolution, des lieux de culte ont été pris par l’Etat, puis Napoléon a mis un peu d’ordre. Un jour quelqu’un lui a dit : « Il ne vous reste plus qu’une chose à faire : créer une religion dont vous serez le gourou, le dieu. » Napoléon a répondu : « Il n’en est pas question car pour faire cela il faudrait que je meure et que je ressuscite ». Plus tard il dira : « Les empereurs et leur pouvoir se sont construits sur le sang des autres, alors que Jésus a basé son empire sur son propre sang. »

Nous appartenons de droit à Jésus. Accueillons-le, recevons-le régulièrement comme celui qui est notre Sauveur, qui nous purifie.

Jésus est aussi le Seigneur:

Jean 13.13
« Vous, vous m’appelez Maître et Seigneur, et vous avez raison, car je le suis. »

Par deux fois sa royauté va se manifester juste avant sa mort.

Jean 18.37
« Pilate lui dit : Toi, tu es donc roi ? Jésus répondit : Tu le dis : je suis roi. »
Jean 19.21
« les grands prêtres des Juifs dirent à Pilate : N’écris pas : « Le roi des Juifs », mais « Celui-là a dit : Je suis le roi des Juifs. » »

Son royaume est différent des règnes que nous connaissons : pour être celui qui gouverne, il faut être celui qui sert, c’est un royaume où l’amour et la justice vont ensemble.
Jésus est le Roi des rois, le Seigneur des seigneurs, le premier et le dernier. Il englobe tout. Il est vraiment le Seigneur.

Accepter Jésus comme sauveur ne nous dispense pas de l’accepter aussi comme Seigneur.
Nous devons rester attachés à lui (il est le cep). Il est le pain qui rassasie, la lumière du monde. Les nourritures autres que celles que Jésus donne ne sont que des ombres. N’allons pas vers elles. Allons vers Jésus et il s’approchera de nous. On ne pourra plus se passer de lui et des choses qu’il nous aura données.

Lui seul a les paroles de la vie éternelle (Jean 6.68).

Jean 10.36
« … j’ai dit : « je suis Fils de Dieu » »

Jésus est le Fils de Dieu, un avec le Père, Dieu lui-même. Il a la même nature que Dieu, est uni avec lui, à tel point qu’il a dit :

Jean 14.9
« Celui qui m’a vu a vu le Père. »

Jésus a aussi dit :

Jean 10.30
« Moi et le Père, nous sommes un. »

Jésus se définit lui-même comme étant Dieu Jean 8.23, 24, 28 ; Jean 13.19.
Jean 8.51-59 se réfère à Exode 3.13-14« Je suis ».
La vie de Jésus n’a pas commencé au premier Noël, qui d’ailleurs était plutôt au printemps qu’en hiver. Jésus a existé de tout temps, avant qu’on ait entendu parler de lui. Il s’appelle : « Je suis », « l’Eternel ». Il est Jésus, le Fils de Dieu, uni au Père, dans le Père. Jésus savait qui il était.

Au travers des « Je suis » de Jésus, on peut le connaître tel qu’il est.

Soyons remplis de la vie que Dieu a en réserve pour nous. Soyons abreuvés et nourris par lui. Recevons Jésus comme le Sauveur et le Seigneur, Jésus fait homme, le Fils de Dieu.
Si nous acceptons tout cela, nous n’allons pas l’amputer de quoi que ce soit. Si nous rejetons une partie de ces affirmations, (par exemple, en disant : « Jésus n’est pas Dieu, c’est un prophète »), nous l’amputons et nous recevrons seulement une partie des bénédictions qu’il a en réserve pour nous.

Christian de La Roque