La joie

Catégories : Paroles de dimanches

Il y a beaucoup d’images, d’a priori sur la foi chrétienne, sur Jésus. On montre Jésus comme quelqu’un de très sérieux, sans joie.

Dieu est-il un triste Dieu ? Le chrétien est-il un triste chrétien ?

La vie est-elle obligée d’être triste, surtout la vie chrétienne avec la loi, les contraintes ?

Dieu, la foi chrétienne sont le contraire de l’amertume, de la tristesse, de la dépression, du deuil…

Dieu veut nous accorder la joie.

Dieu est-il triste ? Non. Et Jésus est l’empreinte de l’image de Dieu, il n’est pas un mystique triste mais il est à la ressemblance de Dieu. C’est la même chose pour les chrétiens.

Romains 14.17 : « En effet, le règne de Dieu, ce n’est pas le manger et le boire, mais la justice, la paix et la joie, par l’Esprit saint. » C’est dans ce royaume que Dieu nous veut.

Ce n’est pas une joie éphémère, ou une joie qui s’use quand elle est confrontée à la vraie vie. Ce n’est pas non plus la joie des comiques (au bout d’un moment, on ne rit plus). Ce n’est pas une joie de façade, mais une joie profonde, durable, intérieure, envahissante, qui émane de Dieu.

Dieu est le provocateur de la joie.

Galates 5.22 : « Quant au fruit de l’Esprit, c’est : amour, joie, paix… »

La joie est l’une des composantes importantes du fruit de l’Esprit, le résultat de la présence de Dieu en nous.

Dieu est aussi un restaurateur de joie, un briseur de tristesse.

Dans l’Ancien Testament, la joie est souvent le signe de la venue du Messie.

Esaïe 61.3 (l’allégresse à la place du deuil) ; Esaïe 65.18 (un peuple pour la joie).

L’un des buts de Dieu, c’est notre joie.

Tout ce qui est contraire à Dieu, le péché, va essayer d’anéantir cette joie.

L’homme est fait pour être dans la joie.

Dans le Nouveau Testament la joie est plus forte, plus présente. Voir le Sermon sur la montagne (Matthieu 5) : « heureux les affligés », « heureux êtes-vous lorsqu’on vous persécute… soyez transportés d’allégresse… »

Comment est-il possible de danser de joie si on est accusé faussement ?

On voit cela dans le Nouveau Testament : Paul et Silas chantent en prison, Pierre est heureux d’avoir été persécuté.

La lettre aux Philippiens, appelée « l’épître de la joie » a été écrite en prison.

Les premiers chrétiens chantaient dans les arènes.

Les Negro Spirituals (« Oh happy day », « Pour cet immense bonheur »…) ont été écrits par des esclaves dont la vie était très dure.

Nous trouvons dans la Bible des impératifs à être joyeux : Matthieu 5; Thess.5.16 (« Réjouissez-vous toujours »); Phil. 3.1 (« Réjouissez-vous dans le Seigneur ») ; 1 Pierre 4.13 (« Réjouissez-vous d’avoir part aux souffrances du Christ…)…

Comment peut-on ordonner la joie quelles que soient les situations ?

Ce que Dieu ordonne, il le donne. Il accomplit ses promesses, il nous permet d’atteindre ce qu’il propose.

Jean 15.1-11 : le verset 11 est la conclusion de tout ce qui vient d’être dit : « Je vous ai parlé ainsi pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit complète ».

Jean 16.20-24 : Votre tristesse se changera en joie… » ; « votre coeur se réjouira, et personne ne vous enlèvera votre joie. »

Comment accéder à cette joie ?

Galates 5.22 : La joie est un fruit de l’Esprit, c’est la mise en valeur de la présence de Dieu dans nos vies, si nous mettons Jésus en priorité dans nos vies.

Jean 15.11 Si nous demeurons attachés au cep, au Seigneur, alors la joie sera présente.

Dans Jean 16 nous voyons le contraste entre la vie quand Jésus est là et la vie quand il n’est pas là.

La joie est un fruit à saisir et nous devons nous en rassasier. Nous y accédons en l’accueillant comme nous avons accueilli le salut. C’est un cadeau à notre portée.

Cette joie, personne ni aucune situation ne pourront nous l’enlever. Nous pouvons nous en saisir et la garder toute notre vie.

Nous n’avons peut-être pas, ou plus, la joie. Recherchons-la dans la présence de Dieu. C’est « dans le Seigneur », « unis au Seigneur » que nous allons découvrir la joie.

La joie est communicative (comme le découragement et la tristesse). Elle attire et permet d’encourager les autres. On peut la communiquer en priant, mais aussi en se donnant.

La fruit est pour nous et pour les autres. Il est là pour être cueilli et mangé par les autres.

Dieu est source de joie, Il est joie. C’est une joie profonde et véritable qui ne demande qu’à grandir en nous.

Dieu veut que toute sa création profite de la joie.

C’est la conséquence de sa vie en nous, nous avons simplement à l’accueillir. Personne ne peut nous la voler.

Faisons-en profiter les autres autour de nous.