Le baptême, son sens et ses effets

Catégories : Paroles de dimanches

Qui sont les acteurs ?

Tout commence avec Dieu et tout trouve son but en lui. Pour nous, il est évident que Dieu existe quand nous regardons autour de nous. Même ceux qui ne croient pas s’émerveillent devant l’univers. Dieu a créé le monde, il nous a créés. Chacun se pose des questions sur l’existence.

La Bible nous rappelle que Dieu est le créateur de toutes choses. La création est quelque chose de voulu, d’ordonné, de beau. Nous avons le désir d’être en harmonie avec ce qui nous entoure.

La Bible nous donne un aperçu de ce monde dans lequel nous vivons.

Elle nous dit aussi qu’il y a eu une rupture dans l’harmonie : le péché est arrivé, le refus de l’autorité de Dieu. C’est simple de s’identifier à cela : en effet, nous voyons que quand nous choisissons de passer outre une autorité établie, nous arrivons à la confusion et à des effets néfastes.

Dieu avait mis un ordre dans l’univers. L’homme a décidé de faire des choix qui n’étaient pas en rapport avec ce que Dieu avait ordonné. La conséquence du péché de l’homme est la mort, la séparation d’avec Dieu. Nous avons envie d’être en paix, mais nous voyons que la vie n’est pas simple, nous avons le poids de la culpabilité, l’amertume… Nous ne sommes pas en harmonie avec nous-mêmes et notre environnement.

Mais Dieu a décidé de nous donner une « porte de sortie » : le salut en Jésus.

Dieu a voulu restaurer l’harmonie entre les hommes et lui. Jésus s’est alors manifesté comme un être humain, est allé jusqu’à mourir sur la croix, prenant sur lui le poids de notre péché, de notre rébellion.

Colossiens 1.19-20 Dieu a choisi son Fils unique Jésus et a voulu que toutes dimensions (physique, émotionnelle…) soient en lui. Jésus était donc concerné autant par la faim que par la souffrance…

Le centre du message du salut : Jésus nous a permis d’être réconciliés avec Dieu. Il a donné un sens à notre vie qui dépasse la dimension temporaire des choses. Dieu a mis dans nos coeurs la pensée de l’éternité (Ecclésiaste 3.11).

Nous avons un temps compté pour tout ce que nous faisons ici sur terre. Est-ce que tout s’arrête au moment de notre mort ? On se retrouve là avec des choses qui nous dépassent.

La mort physique est une conséquence de la rupture des relations avec notre créateur.

Jésus a été cloué sur une croix et il est mort. Mais ensuite il est ressuscité !

La Bible nous annonce un sauveur ressuscité. C’est le thème central du message de la Bible.

Jésus se présente aujourd’hui à nous comme quelqu’un qui a payé notre dette envers Dieu et a rendue possible de nouveau une communion avec Dieu.

Le plus grand acteur du baptême, c’est Dieu.

Nous avons l’assurance de la vie céleste, moment où nous aurons une restauration encore plus grande.

Mais en attendant cela, Jésus nous offre déjà aujourd’hui un espoir, une réponse face à nos questions, un regard renouvelé. Jésus dit qu’il est la lumière du monde, le bon berger, le chemin, la vérité, la vie. Ces aspects de sa personne sont pertinents dans notre vie de tous les jours.

Jésus nous offre une liberté, nous affranchit des conséquences du péché sur notre vie.

Deuxième acteur : la personne qui se fait baptiser.

Les conditions :

– Avoir entendu et avoir été interpellé par le message de Jésus, Sauveur qui veut transformer notre vie, notre vision.

– Se positionner. C’est un choix volontaire d’accepter ce message de relation restaurée avec Dieu.

Dieu nous donne gratuitement, il nous demande simplement de recevoir, d’accepter ce qu’il a donné. Nous n’avons rien à faire pour mériter le salut.

Le salut nous est offert pas seulement pour que nous soyons bien, mais dans un but plus large que ce que nous pouvons imaginer.

Chacun est seul face à lui-même. Il faut répondre individuellement à cette invitation. Il faut faire le choix de croire que ce message nous concerne, et reconnaître que tout n’est pas parfait en nous. (Tout ne devient pas parfait non plus après, mais c’est le point de départ d’une harmonie restaurée avec Dieu).

Jean 1.12 C’est un choix volontaire de devenir enfant de Dieu.

Le sens du baptême

Dieu applique à notre vie les bénéfices de ce que Jésus a accompli sur la croix.

Quand cette bonne nouvelle est annoncée (dans Actes 16.30, par exemple), les gens demandent ce qu’il faut faire. Il faut changer d’attitude dans notre coeur. Nous nous donnons à Dieu.

Le baptême est un acte physique face au monde, ou plus privé (exemple : l’éthiopien, Actes 8.38).

La première chose : croire de tout son coeur.

Il n’y a rien de magique dans le fait d’aller dans l’eau et d’en ressortir. L’eau symbolise le jugement et la mort (Par exemple : le déluge, l’eau qui se referme sur les égyptiens dans l’Exode). C’est un rappel que notre relation avec Dieu est empreinte de jugement, de culpabilité, de tristesse si nous n’acceptons pas l’oeuvre de Jésus.

L’eau est aussi symbole de purification, de naissance.

Dieu nous a dit de nous faire baptiser. Par le baptême, on s’identifie avec Jésus dans sa mort et sa résurrection.

Les effets du baptême

Nous avons une vie nouvelle en Christ, un nouveau regard qui va déteindre sur notre façon de vivre, de parler, d’agir. Ce sera un grand changement ou un changement plus discret dans la vie de tous les jours.

La communauté chrétienne a une responsabilité d’accueil. Le baptisé entre dans la communauté, qui est appelée à établir une relation avec lui, et lui avec nous. ( Il est comme un bébé qui, après sa naissance, a besoin de nourriture, de protection).

Le baptême est donc un acte individuel, mais qui nous introduit dans une relation, une communauté qui est beaucoup plus grande que simplement notre église locale ici.

C’est pour nous l’occasion de nous réjouir d’avoir un autre enfant de Dieu, un frère ou une soeur. L’église a une responsabilité collective envers le baptisé.

Dans la vie de tous les jours, nous sommes appelés à être des témoins, des gens qui par le choix qu’ils ont fait et leur façon d’être donnent envie aux autres de se rapprocher de Dieu.

C’est comme si nous avions trouvé un trésor dont nous voulons faire profiter d’autres.

Quand nous devenons enfants de Dieu, nous vivons de façon différente. (Par exemple, Martin luther King, en se basant sur l’enseignement de Jésus a pu avoir un impact dans son pays). Il y a un impact pour nous-mêmes, pour le corps de Christ, dans la société, dans les situations de conflits, d’injustice…

1 Corinthiens 13 résume ce qu’est l’amour. Il y a un décalage entre la définition et la façon de faire de Dieu et la nôtre (véhiculée par la société, la télévision…).

La foi, l’amour, l’espérance sont trois choses qui caractérisent la vie touchée et transformée par l’oeuvre que Jésus a accomplie sur la croix.

La foi nous permet de prendre position pour Dieu.

L’ amour est différent de ce que le monde enseigne. C’est l’amour auquel nous aspirons tous. Dieu est un Dieu d’amour.

L’espérance d’une vie éternelle, et de la plénitude aujourd’hui.

Paul écrivait à beaucoup d’églises et leur parlait souvent de la foi, de l’amour et de l’espérance.

Dieu nous aime, a un plan pour notre vie. Il s’occupera de notre vie pour lui donner un sens et nous permettre de nous épanouir.

La foi est active et a besoin d’être renouvelée, de se positionner. L’amour non plus n’est pas statique : 1 Thessaloniciens 1.3 parle du « travail de l’amour ». C’est se donner aux autres, prendre du temps avec eux.

Nous devons être fermes dans notre espérance (1 Thessaloniciens 1.3), ne pas nous laisser décourager car nous aurons des défis dans ce monde.

Le baptême est le début d’un voyage. Nous sommes en chemin, nous avons encore plein de dimensions à découvrir.