2 Corinthiens 5.17-18 ; 2 Timothée 4.2 ; Marc 6.11 ; 1 Corinthiens 3.6
Notre objectif est de porter autour de nous ce que nous avons reçu, le trésor que nous avons en nous.
Dieu a un projet pour notre vie : la réconciliation ; que nous soyons réconciliés avec Dieu pour ensuite aider nos proches, nos voisins à être aussi réconciliés avec Lui.
Nous pouvons avoir plein de connaissances, être intelligents, mais avoir le coeur vide. C’est comme une voiture neuve sans carburant : on la pousse et on se fatigue, on se fait du mal à soi et aux autres.
« Tous ont péché… » (Romains 3.23), donc tous ont le coeur vide. Nous sommes privés de la présence et de la puissance de Dieu. Jésus est venu pour enlever cette privation, en tant que seul médiateur entre Dieu et les hommes.
Le seul chemin : Jésus.
Jésus veut que nous arrêtions de pousser notre voiture. Il n’aime pas que nous soyons vides. Il veut nous remplir de sa présence et de sa puissance, la puissance de la croix.
Première étape : être transformé.
Quand j’ai les mains vides, je peux recevoir. Nous devons dire au Seigneur : « Viens remplir ma vie. »
Et si nous sommes déjà dans la foi, que Dieu puisse nous donner plus de puissance.
Nous avons besoin d’avoir le Seigneur à la première place (ce n’est pas toujours facile…).
Sachons que le Seigneur agit vraiment : Il nous remplit, le vide dans notre coeur peut être rempli par Jésus.
Deuxième étape : Dieu nous a donné le ministère de la réconciliation.
Nous avons tous ce même service, qu’il nous faut gérer.
Nous avons reçu de grandes bénédictions de Christ.
A présent Dieu veut par nous adresser une invitation à ceux qui sont autour de nous.
Dieu nous voit comme une magnifique invitation (Psaume 139). Donc, nous allons nous consacrer au Seigneur, ne pas faire n’importe quoi.
Ce que nous sommes à l’extérieur reflète ce que nous sommes à l’intérieur. Si nous sommes bien, remplis de foi, les gens le sentent ; une invitation comme ça, ça passe.
La présence du Seigneur doit se sentir quand on entre ici, dans l’église.
De quelle manière porter ce beau message ?
Dans l’histoire du paralytique (Luc 5.18-26) , nous voyons quatre amis avec quelqu’un dans le besoin. Ils ne se sont pas découragés, ils ont démoli le toit ! Quand quelqu’un près de nous est dans le besoin, nous l’amenons vers Jésus. Rien ne doit nous arrêter. Jésus a rempli le coeur du paralytique puis l’a guéri.
Portons nos proches, nos collègues, nos amis vers Jésus. Ensuite Jésus fera le travail.
Je participe à l’oeuvre de Dieu, et cela m’enthousiasme.
Les qualités nécessaires :
Avoir envie d’amener mes amis vers le Seigneur.
S’entendre facilement avec les autres.
Aimer prier.
Aimer avoir une vie authentique (tout se voit un jour ou l’autre ; si nous sommes faux, cela se verra).
Aimer l’Eglise, les frères et soeurs.
voir un coeur rempli pour que la bouche parle (Luc 6.45), pour que la bouche ne dise pas n’importe quoi, et que je ne fasse pas n’importe quoi.
Avoir le souci de développer des relations avec des personnes en recherche.
Qui sont les personnes en recherche dans notre entourage ? En recherche de quoi ?
Elles sont en recherche de quelque chose qui est très important aujourd’hui : votre contact, votre présence. Nous sommes le sel, la lumière.
C’est grâce à notre contact qu’on peut identifier si la personne est en recherche. En effet, tout le monde n’est pas en recherche aujourd’hui (il y a un temps pour tout).
Il faut contacter les personnes d’une manière régulière.
Considérons aussi nos actes : est-ce que je manifeste des actes de bonté, de service ? Il nous faut être en contact par nos actes, notre comportement authentique.
Si nous sommes chrétiens, nous sommes normaux ! (contrairement à ce qu’on veut nous faire croire). Notre comportement doit être juste, vrai. Nous ne devons pas regarder, écouter, ou faire, n’importe quoi.
Le contact suscitera l’intérêt, des questions. Cela produira quelque chose dans mon entourage.
Si nous sommes des petites lumières, nous sommes des lumières quand même dans les ténèbres, pour éclairer.
Etre chrétien = être une bonne nouvelle. Nous pouvons avoir des paroles d’encouragement, de consolation, de témoignage, dire aux autres qu’il y a une issue, lorsqu’ils tournent en rond.
Nous sommes des poteaux indicateurs.
Ensuite nous parlerons du Seigneur, nous irons plus loin.
Qui visitons-nous ? Prenons le temps d’être en contact, de visiter des voisins, des collègues…
Ne pas leur parler forcément du Seigneur, mais se soucier de ceux qui sont autour de nous, les accueillir, les inviter.
Agir en tant que chrétien (par exemple, avant le repas remercier le Seigneur, comme d’habitude, tout simplement).
Saisir les occasions . Le Seigneur conduit les circonstances. 2 Timothée 4.2 : « insiste ». Cela veut dire « sois auprès de », « sois présent », en alerte. Il faut être toujours en alerte, vigilant, pour repérer celui qui est en détresse, et le Seigneur nous amènera à l’aider. Le Seigneur nous aide à faire plus, à dire plus que ce que nous pourrions faire et dire par nous-mêmes, à aller plus loin.
Nous devons prendre l’initiative d’agir.
Marc 6.11 : ne pas se focaliser si nous ne sommes pas accueillis, ne pas nous décourager. Au contraire, cela permet d’identifier ceux qui sont susceptibles d’être intéressés. Ensuite, on travaille, on discute avec ces personnes.
Le Seigneur nous regarde, chacun en particulier. Il travaille avec le « un à un ». C’est ce que nous ferons aussi : une personne à la fois.
1 Corinthiens 3.6
Peu importe qui plante et qui arrose, ce qui compte c’est Dieu, qui fait croître. Celui qui plante et celui qui arrose sont égaux.
Nous sommes ouvriers avec Dieu.