1 Corinthiens 15.2-7 ; 12-28 ; 35-58
Jésus est ressuscité : nous devons avoir cette conviction intérieure. Si nous ne croyons pas en la résurrection, notre foi ne sert à rien.
Jésus s’est manifesté d’abord aux femmes, puis aux apôtres, et aux cinq cents (v.6). Des femmes et des enfants étaient sans doute présents aussi.
Jésus ressuscité a donné des rendez-vous à ses disciples : il a rencontré certains apôtres en tête à tête, d’autres en groupes, sur une plage, dans une pièce, au cours d’un repas. Ici, il y avait 1000 à 1500 personnes d’un coup.
Le rendez-vous était fixé avant la mort et la résurrection de Jésus. « Je vous précéderai en Galilée ». (Marc 14.28). Dans Matthieu 28, il est trois fois question de ce rendez-vous en Galilée.
Tous les disciples sont venus le rejoindre pour ce rendez-vous, pour voir Jésus vivant, ressuscité, puis élevé au ciel. Ces personnes constituent la première église ou les prémices de l’église. Elles ont vu et cru, et leur vie a été transformée.
Quant à nous, nous n’avons pas vu Jésus tel quel, mais nous savons qu’il est ressuscité. Il est intervenu dans nos vies. Nous devons avoir cette même conviction intérieure que les disciples.
Nous n’avons peut-être pas encore acquis cette conviction, ou nous l’avons perdue… Recherchons-la, pour nous personnellement, et pour nous ensemble. Nous avons des preuves de la résurrection de Jésus dans la Bible et ailleurs (explosion de l’Eglise).
Jésus-Christ est mort, enseveli, et ressuscité : c’est une base indispensable. L’Eglise est fondée sur un tombeau vide. Notre foi aussi doit l’être.
v. 17-20 : les conséquences inverses.
Si Jésus n’était pas ressuscité, nous serions encore dans nos péchés, perdus, les plus malheureux de tous les hommes. En effet, c’est par la résurrection que Jésus a acquis notre libération. Rien n’a été trouvé de mauvais ou d’injuste en lui, c’est pourquoi la mort ne l’a pas retenu. La résurrection nous rend justes parce que Jésus a été trouvé juste. Nos péchés sont vraiment effacés, nous ne sommes plus perdus.
Cela veut dire que nous allons ressusciter aussi. La mort n’a plus de prise sur nous. Nous avons suivi le même chemin que Jésus. Avant Jésus, les gens sont sauvés par la foi. Job a dit : « Je sais que mon rédempteur est vivant. » (Job 19.25).
Si Jésus n’était pas ressuscité nous ne ressusciterions pas non plus, il n’y aurait pas de repentance, de pardon, de salut. Jésus ne serait pas remonté au ciel, donc n’aurait pas envoyé le Saint-Esprit. Nous n’aurions plus rien, même pas les biens présents de cette terre, puisque les chrétiens y renoncent,… et rien après. Nous serions véritablement les plus malheureux de tous les hommes.
Mais aujourd’hui nous savons que Jésus est ressuscité (v.20).
Marc 10.28-31 « Nous avons tout quitté pour te suivre…. » : nous aurons au centuple, même les choses de la terre. Il nous est dit que nous aurons aussi des persécutions. Nous les aurions bien évitées mais il y a un prix à payer quand on s’engage à servir Christ. Et en même temps la bénédiction surabonde : nous avons plus de paix, de joie, de proximité avec le Seigneur.
Celui qui a payé à notre place est sorti de la prison de la mort. Nous sommes rendus justes comme lui. Nous ne sommes plus dans le péché. Nous avons reçu le Saint-esprit. Nous pouvons avoir une foi vivante, une relation avec Christ, progresser, être heureux.
Nous ne vivons pas seulement pour ici et pour nous, mais pour là-haut et pour les autres.
v.42-43 : comment nous ressusciterons
Nous savons que Dieu va le faire et que ce sera bien. Le Seigneur n’a pas jugé utile de nous en dire plus.
C’est comme une semence, une graine qui devient une plante. On imagine rarement qu’un chêne a commencé avec un petit gland, un pommier avec un pépin.
Les contrastes sont forts : de miséreux, honteux, à glorieux ; de faible à plein de force.
C’est notre corps, pas seulement notre âme qui ressuscitera. Nous aurons un autre corps transformé, comme une graine qui donne une plante (un oeuf qui donne un oiseau). Notre corps sera très différent.
Notre corps sera régi par l’Esprit, plus par nous-mêmes. Tout ce que Dieu fait est « très bon », donc notre corps aussi, notre personne tout entière (alors ne la méprisons pas). Dieu va se servir de ce que nous avons là aujourd’hui. Notre salut sera pleinement réalisé quand notre corps aura été changé.(v.49).
Nous avons les caractéristiques d’Adam, mais une oeuvre s’est faite en nous : nous portons le céleste. L’image du céleste a déjà été mise dans nos coeurs et nos vies.
Efforçons-nous de porter l’image du céleste, de Jésus-Christ.
Le grain de blé est englouti dans la vie qui va le dépasser. La mort est engloutie dans la vie de Jésus. Nous sommes ressuscités avec lui.
Notre résurrection est celle de tout notre être.
La résurrection de Jésus est une base forte, indispensable à notre foi chrétienne. Sans cela, il n’y a rien. Il faut que nous ayons la conviction profonde que Jésus est ressuscité.
Il nous fixe des rendez-vous, en tête à tête, dans des petits groupes, ou des groupes plus importants.
Soyons au rendez-vous avec le Seigneur.