Progressons vers l’adoration

Catégories : Paroles de dimanches

Psaume 95

Les psaumes sont des chants (nous lisons d’ailleurs au début de certains d’entre eux « sur l’air de… »).

Il y a une progression : au début, beaucoup de cris, d’appels au secours, de demandes de délivrance. Puis plus on avance, de la louange s’ajoute, et à la fin , nous n’avons plus que de la louange. Le dernier psaume consiste en « alleluia ».

Les Psaumes se composent de 5 livres : 1 à 41 ; 42 à 72 ; 73 à 90 ; 91 à 106 ; 107 à 150.

Nous avons des exclamations qui reviennent à la fin des livres, et qui montrent cette progression.

– psaume 41 : « amen, amen » = oui, c’est la vérité.

– psaume 106 : « amen, alleluia »

– psaume 150 : « alleluia ».

Nous avons cette progression dans presque chaque psaume, aussi : appel au secours, puis remerciements pour la délivrance.

Les Psaumes sont aussi un livre de prières.

Nos prières, nos chants, nos vies doivent être pareils. Il faut progresser jusqu’à arriver à l’adoration. L’adoration, c’est ce que nous pratiquerons au ciel, pour l’éternité.

Quatre étapes dans cette progression (elles ne sont pas définitives, on peut être plusieurs fois aux prises avec des circonstances adverses)

Passer de l’oppression à la libération (exemple : le psaume 22 ; dans le psaume 95, le psalmiste est déjà dans la louange).

Psaume 22.1 : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? » C’est un psaume que Jésus a dû se rappeler quand il était sur la croix. C’est un psaume très fort. (v.1-3, 7-8, 13-16). Les taureaux de Basan étaient des monstres. On voit une peur extrême, un danger extrême, notre force est vidée, on va s’écrouler.

Mais les versets 23 et suivants sont une louange à Dieu. La personne est en détresse, et tout à coup c’est comme s’il y avait une délivrance.

Nous pouvons venir à Dieu dans n’importe quel état, sous la pression du péché, des circonstances, des maladies. Le Seigneur nous accepte et nous reçoit.

Mais le Seigneur veut nous faire passer à la libération car ces choses sont des murs qui nous empêchent d’accéder à la louange.

Il y a une porte, Jésus, qui nous permet d’être libérés du péché, de la maladie (nous avons la guérison par ses meurtrissures).

Jésus est davantage qu’une porte, il est la personne qui ouvre des portes. Le Saint-Esprit fait de même : il nous rend libres.

Si nous sommes « en panne » spirituellement, psychologiquement, physiquement, il sait ou nous toucher pour que nous soyons renouvelés. Il nous redonne la vie.

Déposons auprès de Dieu tout ce qui nous entrave.
Passer de la requête à la reconnaissance

Psaume 95.1,2,6

Quand on vient au Seigneur, on dit ses besoins, et il faut le faire. Jésus est la Parole de Dieu, donc il peut nous parler. Il nous dit de demander.

Mais après, il y a autre chose : passer de la demande aux remerciements.

Quand on est dans la prière, on doit passer de l’espérance à l’assurance. Aller jusqu’au moment où on peut faire confiance au Seigneur : il va répondre.

Si nous sommes sous l’oppression du péché, il est notre Sauveur.

Si nous sommes « en panne », il est notre créateur, il sait ce qui se passe en nous.

Si nous sommes perdus, il est notre berger qui nous conduit.
Passer de l’égocentrisme au théocentrisme ou christocentrisme

Psaume 95.1, 3-5

Il ne s’agit plus ici du psalmiste, mais de l’Eternel. Nous ne sommes plus centrés sur nous, mais sur Lui : c’est la louange.

La prière n’est pas la louange. La reconnaissance, non plus. Elle est normale.

La louange : ne plus regarder à soi, à nos besoins, mais regarder à Lui.

Nous remercions notre Sauveur, notre créateur : ça nous arrange bien qu’il nous « dépanne », nous conduise… Mais il nous faut reconnaître qui il est au-delà de ce qu’il fait ou ne fait pas. Par exemple, quand nous prions et ne sommes pas guéris, nous devons quand même reconnaître qui il est, sa puissance, sa force, sa grandeur, son amour, sa justice. C’est cela, la louange.
Passer de « Lui pour moi » à « moi pour Lui »

Psaume 95.2, 6

Nous devons avoir une attitude d’abandon à Lui. Nous avons été faits pour Lui, pas Lui pour nous. L’adoration : on s’abandonne à Lui de tout notre être. Il s’agit de vivre pour Lui au lieu d’attendre des choses de Lui pour nous. Il nous a rendus libres, nous savons que nous pouvons lui faire confiance. S’engager vis à vis de Lui, ça dépasse le cantique, les mots. C’est une démarche intérieure profonde qui nous pousse à ses pieds. Cela doit se concrétiser dans toute notre vie.

Tout dépend de Lui, tout est pour Lui, tout lui est dû.

Abandonnons-nous à Dieu, allons vers la reconnaissance de qui Il est, essayons de franchir ces étapes pour l’adorer complètement.