Jean 4.35
Le Seigneur ne veut pas parler seulement à notre intelligence, mais à notre coeur. Il fait un travail en profondeur dans notre coeur. Il veut que nous partagions ce que nous avons reçu.
Jésus veut s’assurer que nous avons une bonne vision (comme un opticien). Ce n’est pas un luxe, c’est primordial, vital pour nous tous.
Il nous faut une bonne vision de nous-mêmes, des autres (les voir comme le Seigneur les voit) ; nous verrons aussi des personnes autour de nous que nous n’avions jamais vraiment vues.
Les épis sont prêts à être moissonnés
Les hommes et les femmes d’aujourd’hui sont une récolte qu’il faut engranger. Bon nombre de personnes que nous côtoyons chaque jour ont faim et soif, ont besoin de recevoir dans leur vie ce trésor qu’est Jésus.
Souviens-toi du jour où tu as rencontré le Seigneur. N’avais-tu pas faim et soif de quelque chose que personne sur terre ne peut te donner ?
Le Seigneur a besoin de nous pour amener des personnes en sa présence. Est-ce que tu as amené quelqu’un à l’église ce matin ? Aies la foi d’inviter, car le Seigneur va agir, bénir.
Jésus demande deux choses à ses disciples :
« Ouvrez les yeux » et « Regardez ». C’est le Seigneur qui nous le dit ce matin. Ce sont des impératifs. Il y a urgence. Une multitude autour de nous a besoin de recevoir le Seigneur. Chacun a autour de lui environ 100 personnes qu’il côtoie.
Est-ce que tu pries pour eux? Est-ce que tu les invites ? Ouvres-tu les yeux ?
Même si nous ne voyons pas encore ces gens, Dieu veut agir.
Regardez, que voyez-vous ?
« Je vois des gens ; je les vois comme des arbres. » (Marc 8.24). Nous avons une vision troublée, et pourtant nous avons ouvert nos yeux.
Jésus est prêt à mettre de nouveau ses mains sur tes yeux pour que l’image soit nette. Ton voisin, l’as-tu déjà vu ? Le Seigneur veut que nous regardions et que nous voyions des choses nouvelles.
Disons : « Seigneur, touche mes yeux pour que je puisse voir des gens dont je n’ai jamais remarqué la présence. »
Rien qu’à la démarche, l’attitude physique des gens, on voit s’ils ont besoin de Jésus.
Qu’est-ce que tu vois ? Par exemple, le caissier au magasin a l’air triste, tu lui souris, puis tu lui poses une question…
Il nous faut mieux voir la faim et la soif chez les gens, ne pas se fier à leur apparence (bien habillés…).
Jésus aimerait voir quelque chose aussi ce matin :
Trois qualités dans notre vie, pour que notre vision, notre impact, soient transformés. Considérons ces trois qualités en nous demandant : « Que puis-je faire pour améliorer cette qualité ? »
– Avoir une conviction dans le coeur
Etre convaincu à 100% que Jésus est le seul capable de guérir de la mort, du péché, de nous rendre libres. Sinon, il nous manque toujours quelque chose, comme une pièce manquante dans un puzzle, une seule pièce, mais qui est si importante.
1 Jean 1.1 « Ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé ».
Aujourd’hui, en 2008, ici à Lille, dans cette église, pouvez-vous dire « Ce que j’ai cru par la foi, ce que j’ai vu, expérimenté, je vous l’annonce… « ?
Quand nous sommes vraiment convaincus, nous voulons partager ce trésor.
– Etre baptisé de compassion, d’amour
Le seigneur veut répandre son amour sur tous ceux que nous côtoyons. Il nous faut aller à la source car notre propre amour est limité. « Dieu est amour ». (1 Jean 4.8).
Demandons au Seigneur de nous remplir d’amour. Nous commencerons alors à prier même pour celui que nous haïssons, nous commencerons à l’aimer, et il sera touché.
Personne, en effet, ne peut dire : « Je n’ai pas besoin d’amour. »
– Pouvoir dire avec notre bouche : « Me voici, Seigneur, envoie-moi. » (Esaïe 6.8)
Si nous disons cela, le Seigneur va nous envoyer. Il n’attend que ça, mais souvent nous freinons.
Quand on se met en route, le Seigneur crée les circonstances, ouvre le chemin, nous conduit vers des lieux, des personnes.
Nous devons prier, mais aussi dire : « Seigneur, j’y vais avec toi. »
Le Seigneur ne veut pas que tu restes en arrière. Soumettons-nous à l’Esprit de Dieu, à sa volonté. L’Esprit envoie, qualifie, équipe. Le Seigneur se sert de nous tels que nous sommes. Il a besoin de nous pour continuer son oeuvre.