Le temple de Dieu avait énormément d’importance pour le peuple. Il a disparu depuis longtemps, en 70. Au début, c’était une tente dans le désert, qui était démontée à chaque trajet.
Nous sommes le temple de Dieu, personnellement et en tant qu’église.
Hébreux 9.1-14 ; Jean 2.14-22 ; Matthieu 27.50-53
Il y avait 4 parties dans le temple :
- Le parvis des nations, ou des païens, tous ceux qui ne sont pas juifs, les handicapés, les malades, les femmes, les enfants. Jésus voit ce parvis tout encombré.
- La partie où avaient lieu les sacrifices, réservée aux hommes, où on entrait à partir de 12 ans.
- Le lieu saint, où allaient les prêtres et les sacrificateurs.
- Le lieu très saint, où était la présence de Dieu. Seul le souverain sacrificateur y entrait une fois par an avec un sacrifice pour couvrir ses péchés et ceux d’Israël.
Tout se déroulait dans le temple. Lors de sa construction, il y avait une effusion de l’Esprit. Mais le temple était régulièrement abandonné, on y trouvait impureté, adoration de faux dieux par des envahisseurs… Il y a eu un temps de restauration et de purification : 2 Chroniques 26, 2 Rois 23. Il était nécessaire d’entretenir ce lieu.
Pourquoi ce temple était-il symbolique ? Hébreux 8. Dieu avait prévu d’instituer quelque chose de meilleur pour nous : Jésus est venu. Jésus a rebâti le temple, qu’il était lui-même, en trois jours. On n’avait plus besoin de temple physique, de sacrifices, de rituels. Le temple spirituel de Jésus, c’est l’Église, nous en tant qu’Église. Jésus est venu apporter un ordre nouveau.
Quand Il est mort sur la croix, le rideau du temple s’est déchiré. Le passage entre le lieu saint et le lieu très saint a été libéré. Plus rien ne nous sépare de Dieu, on peut aller à lui avec assurance grâce au sang de Jésus qui a coulé pour nous.
A quelle réalité cela correspond-il aujourd’hui ? Dans quelle partie sommes-nous ?
Nous pouvons être loin mais on peut commencer à se rappeler qui est Dieu, retourner nos regards vers lui si nous l’avons négligé. Peut être sommes-nous venus dans le parvis des nations et avons-nous été choqués, on s’est arrêté car on y a vu des choses incompatibles (comme Jésus, qui a chassé les marchands car ils étaient dans un lieu de prière). Mais il faut aller plus loin, Dieu n’est pas dans le parvis des nations. On est peut-être entré dans le lieu où les sacrifices sont faits. Nous avons compris que Jésus est mort pour nous personnellement, pour nos péchés. C’est l’étape suivante. Nous pouvons en rester là, et ne rien changer dans notre vie.
Mais Dieu nous propose d’aller jusqu’au lieu très saint. Le chemin est libre, plus rien ne nous sépare de Dieu quand on accepte le sacrifice de Jésus. Dans nos cultes ensemble, aussi, il nous faut aller jusque dans le lieu très saint.
Peut-être as-tu vécu tout cela, la présence de Dieu dans ta vie, et malgré tout tu n’as pas entretenu la relation avec Dieu, ou tu as souillé ce lieu, ou les circonstances l’ont saccagé.
Quoi qu’il en soit, revenons dans le lieu très saint, entretenons notre relation avec Dieu, revenons à lui, il nous attend, nous appelle.
Si nous ne sommes jamais allés aussi loin, continuons.
Pensons à tout ce qui pourrait nous empêcher d’aller dans la présence de Dieu, cassons les chaînes et allons jusque dans le lieu très saint. Que nous puissions goûter à la présence de Dieu.
Christian De la Roque