Jésus notre victoire

Catégories : Paroles de dimanches

Combien de fois sommes-nous dans des situations inextricables ? D’où peut venir le secours, qui peut assurer la délivrance ?

2 Rois 13.14-19, 24-25

Joas n’est pas un bon roi (v.11). Son père ne l’était pas non plus. Joas vient voir Elisée, un  grand prophète, successeur d’Elie et du même style que lui. Elie arrive à la fin de sa vie. Joas le reconnaît comme étant la force de son pays, celui qui en assure la protection. S’il n’y avait pas eu Elie, beaucoup de batailles auraient été perdues.

2 Rois 13.7  Il reste dans le pays 10 chars et 10000 soldats à pied, ce qui n’est rien du tout. C’est le début de la fin pour Israël. 70 ans plus tard le peuple sera exilé.Le roi de Syrie est un roi terrible, qu’Elisée avait déjà rencontré (2 rois 8.11-12). Joas se dit : « Je fais ce qui est mal, mais Elie va mourir, où sera la force du peuple d’Israël ? »

Il peut arriver que nous soyons dans une situation catastrophique, où il n’y a plus d’espoir. Parfois il faut de telles situations pour changer. Jonas s’abaisse à aller voir Elisée. Il se penche sur lui, et pleure. Il reconnaît qu’Elisée, représentant de Dieu, est la force de son pays. Que quel que soit notre état, nous puissions détourner le regard de choses qui nous détruisent etnous  tourner vers Dieu, reconnaître qu’il est notre force. Joas se tourne vers Dieu, alors il va se passer quelque chose de plus.

Joas tire une flèche, la « flèche de la victoire de l’Éternel« . C’est un acte symbolique qui représente une réalité. La flèche est tirée en direction de l’ennemi, elle est décisive. La victoire est assurée. Ce sont les mains du roi qui la tirent, et les mains de l’Éternel sont sur celles du roi. C’est la même chose pour nous. C’est la flèche de la victoire, de la délivrance. C’est Jésus qui a été envoyé et a envahi le séjour des morts et détruit le mal. C’est une flèche bien réelle qui apporte la guérison, la paix, la joie… « Je puis tout par celui qui me fortifie », « Ni par puissance ni par force, mais par l’Esprit du Seigneur ».

On a ensuite une scène étrange. Le roi frappe trois fois et s’arrête. Pourquoi ? Peu  d’enthousiasme, gêné par sa cour, pas la foi, manque de zèle ou de persévérance ? Elie avait prié 7 fois pour la pluie. Joas a vaincu trois fois ses ennemis, en conséquence.

Il faut combattre jusqu’au bout. Ce n’est pas à nous de tout faire, c’est Dieu qui fait les choses, mais nous devons d’abord nous bouger.  Nous avons un territoire à conquérir dans nos vies, chez nos proches. Changeons de perspective, rejetons ce qui nous détruit. Reconnaissons qui est Dieu, réalisons pleinement que Jésus est notre victoire. Apportons à cette victoire notre foi, notre persévérance, notre enthousiasme pour voir la pleine délivrance qui est déjà acquise à la croix.

 

Christian De la Roque