Le bon fondement

Catégories : Paroles de dimanches

1 Corinthiens 3.9-15

Nous sommes « ouvriers avec Dieu« . Nous prions et parfois nous n’avons pas de réponse car Dieu dit :  « C’est toi qui es ouvrier avec moi, et pas l’inverse. » Nous devons viser une marche avec le Seigneur où la grâce de Dieu nous accompagne car nous sommes ouvriers avec Dieu. Jésus ne faisait rien sans l’avoir vu faire par le Père.

La Parole de Dieu est le fondement sur lequel tout va se construire comme le Seigneur l’a voulu (v.11). Littéralement : « un fondement à côté de celui qui a été posé« . Comment peut-on construire une fondation à côté de la première qui était bonne ? Voir la parabole du semeur : la semence qui tombe au milieu des épines dans une bonne terre va bien pousser, mais les fruits ne parviendront pas à maturité, malgré la bonne terre.

Parfois on commence à creuser une autre fondation à côté de la première, par exemple la gestion de nos propres soucis du temps présent (convoitise, richesse, « tromperie des richesses et le reste des désirs pénétrants », littéralement). Ils étouffent doucement ce que Dieu a posé comme fondation. Cela peut être un travail qui nous épuise, gâche la vie de famille, détruit la communion avec les frères. Est-ce que c’est ce que le Seigneur a préparé pour moi ? La crise a justifié beaucoup de choses. Des gens sont dans la détresse à cause d’elle, mais le Seigneur ne veut pas que l’on succombe à ces pressions-là.

Galates 1.8-9 ; 3.1-4 ; 5.7-9

Il y a des gens qui veulent altérer l’Évangile. On voit la souffrance dans le coeur de Paul, qui s’est évertué à construire une fondation dans leurs coeurs. Parfois on est désespéré, des souffrances nous assaillent, mais on peut dire « Seigneur, tu es mort pour moi, dans ta Parole il y a tous les points de repère, je veux sortir victorieux de cette situation. » Parfois nous puisons en nous-mêmes, mais le Seigneur ne peut pas cautionner les orientations que nous prenons.

Parfois nous avons des visions très personnelles de la grâce de Dieu. Nous n’avions rien fait pour être aimés quand Dieu nous a sauvés. Il nous a aimés le premier. Alors on imagine que cette dynamique va continuer, on se dit que Dieu nous aime toujours même si nous ne sommes pas aimables, donc il nous répondra. Or il y a parfois des silences du ciel.

Dieu accorde son Esprit à ceux qui demandent et qui obéissent, qui savent en demandant ce qu’ils vont en faire. Il ne faut pas utiliser le Saint-Esprit comme une preuve de sainteté.

Il faut rester sur les bases. Les galates se sont éloignés des fondements. Tout avait commencé à grandir, pourtant.   Ils faisaient un mélange entre la loi et la grâce. Il faut arrêter de se balader à droite et à gauche. Quand nos fondements sont ébranlés nous nous posons des questions (suis-je converti ? Le Seigneur est-il au centre ?), mais nous rajoutons progressivement d’autres choses, notre cap a dévié.

Dieu prépare des oeuvres pour nous, en avance, mais nous partons vers le cap que nous nous sommes fixé. On proclame les promesses, on dit au Seigneur  « Ma volonté est là, et par la foi ce serait bien que tu répondes ».  Mais comment le Seigneur répondra-t-il  à nos proclamations « au nom de Jésus » ? On joue à pile ou face dans sa vie et on attend que Dieu bénisse… Il faut que nos vies se corrigent, qu’on revienne aux fondations.

1 Corinthiens 2 parle de « la simplicité qui est en Christ« .  Le Seigneur ne veut pas compliquer les choses mais les mettre à notre portée. « … autre chose que Jésus-Christ crucifié« . Paul dit cela au milieu du chaos qui règne dans l’église de Corinthe. Une seule chose peut amener un correctif : c’est qu’on rétablisse le fondement. Paul va rappeler le sens de la sainte cène (il y avait des abus). Lors de la cène, nous sommes unis les uns avec les autres sur le centre. Il y a des fondements justes, profonds, qui ne changeront jamais. On a besoin de corriger ses trajectoires.

Esaïe 28.16 : le véritable fondement, la pierre d’angle. Souvent il y a des zones de crainte concernant l’avenir, parce que nos vies ne sont pas fondées sur ce sûr fondement. On se hâte d’aller dans tous les sens, mais cela le Seigneur ne l’avait pas prévu.

1 Pierre 5.6-11 « car il se met lui-même en souci de nous. » Le but de l’ennemi est de nous détruire complètement, et pas seulement de nous embrouiller. C’est la même chose pour tout le monde. Mais Dieu nous rend inébranlables quand nous sommes fondés sur le bon fondement. On a une autorité car on sait au nom de qui on parle.