Rester attaché à la Parole de Dieu

Catégories : Paroles de dimanches

Jacques 1.19-27

En oubliant la Parole, on oublie qui on est. Jacques a été pétri par l’enseignement de Jésus. Ici, nous avons trois enseignements rassemblés, qui nous montrent l’importance de rester attachés à la Parole et nous font penser à plusieurs paraboles.

Dans la parabole du semeur, un seul personnage permet à la graine de grandir et porter du fruit. La Parole est plantée, il faut se laisser transformer. La parabole des deux maisons, où deux hommes vont appliquer ou pas l’enseignement de Jésus. Le fou a un comportement qui ne correspond pas à sa nature. Il ne sait pas qui il est, comme l’homme qui s’observe dans un  miroir et ne met pas en pratique, il oublie qui il est. Si on doit se rappeler qui  on est, c’est pour que notre comportement suive. Il faut conformer nos actes aux enseignements de Jésus. L’influence extérieure est un danger pour nous. Calvin a dit que pour pouvoir se connaître soi-même, il faut connaître Dieu. Notre identité dépend de lui.

2 Corinthiens 3.18

Quand nous contemplons Christ, qui il est, nous sommes transformés en la même image.

Quelle est la place du verset 20 dans ce passage ? Pourquoi est-il si important ? Pourquoi Jacques mentionne-t-il la colère ? Une des premières manifestations de la colère dans la Bible, c’est quand Caïn est allé jusqu’à tuer son propre frère. La colère n’est pas mauvaise en soi. Dieu n’a pas reproché à CaÏn de s’être mis en colère, il lui a donné le choix de combattre et vaincre cette colère (« le péché tapi à ta porte… »). La colère n’est pas le péché. Mais si on lui répond, qu’on l’accueille et qu’on fait ses oeuvres, elle conduit au péché. Paul n’ordonne pas de ne pas semettre en colère, mais dfiit que quand ça arrive, on ne doit pas pécher. La colère est un point de basculement, on, peut basculer dans l’idolâtrie et la rébellion.

La colère est la propriété exclusive de Dieu. Il est le seul qui puisse l’exercer, prétendre à la rétribution. Pour nous, lui laisser prise, c’est usurper, prendre la place de Dieu dans l’exercice de cette justice. La colère nous aveugle et fait que notre comportement n’a plus rien à voir avec ce que c’était (la colère rend comme fou). Satan a cherché à pousser Job à la colère contre Dieu.

Comment se débarrasser de cette colère ? On peut la vaincre en se rendant esclave de la Loi. Mais on n’est plus sous la loi. C’est notre choix, non pas de se replacer sous la loi, mais en obéissant à Christ qui nous aide à obéir à la loi. C’est une liberté de créature, de dépendance envers Dieu.

2 Corintheins 3.18   Jésus grandit en nous. Jésus est notre modèle, qui a accepté de subir la colère de Dieu. La douceur, l’humilité, la patience sont manifestées par Jésus. Jésus s’est soumis à Dieu et à sa colère. Il y a un lien entre colère et orgueil, un lien de cause à effet. Dans la colère, en effet, on voit la volonté d’exercer sa propre justice, de se débrouiller soi-même. Or il faut être humble, accepter d’avoir tort. La colère mène à la révolte.

L’un des moyens de vaincre cette colère est le pardon. Le pardon est la manière dont se manifeste l’amour dans un monde en crise. Jésus nous apprend que le pardon est possible et nous aide à l’exercer.

Ephésiens 2.3  les chrétiens sont maintenant comparés à ce qu’ils étaient avant : des « enfants de colère« . Maintenant la colère n’est pas ce qui nous caractérise, mais ce sont l’amour, le pardon. Nous pouvons dire « non » à la colère, tout comme nous résistons aux tentations.

Il faut un retour incessant à l’Écriture dans l’optique de se laisser transformer par le Saint-Esprit.

 

Timothée Salzemann