Les puits dans nos vies

Catégories : Paroles de dimanches

Psaume 42.2 Psaume 63.2

Je soupire après Dieu, j’ai soif de Dieu. Je veux que Dieu soit l’objet de mes pensées et de mes sentiments. Je veux plus de son amour et de sa puissance en moi.

Est-ce qu’on a envie de se désaltérer ? L’eau est essentielle et notre corps la réclame. La Bible parle beaucoup du désert et du fait d’avoir sa soif étanchée.

Est-ce que je soupire après Dieu ? Nous sommes dans une terre desséchée, le monde, dans des lieux arides où l’eau ne coule pas abondamment.

Genèse 26.18-25, 32-33 Isaac fait deux choses : il débouche des vieux puits et en creuse d’autres. Pourquoi déboucher de vieux puits ? Parce qu’il sait qu’il va trouver de l’eau.

Nous devons déboucher des vieux puits s’ils sont bouchés, comme le puits de la prière, de l’écoute de la Parole de Dieu, le puits de la louange à Dieu, du témoignage. Débouchons-les pour être vivifiés. La prière nous désaltère, quand on écoute la Parole on est renouvelés. Quand on témoigne, c’est comme si l’eau jaillissait de notre être intérieur.

Nous avons à déboucher ou à creuser si nous n’avons jamais utilisé tel puits. Creuser un puits demande un effort, il faut agir, être conséquent, s’atteler à le faire. Dans un désert, il faut creuser beaucoup, plus on creuse, plus on a d’eau. Plus on lit la Parole, plus on prie, plus ça va nous faire du bien.

Pour les puits bouchés, c’est plus simple, car la structure est là. La Parole de Dieu m’a déjà fait du bien, je sais, donc je peux creuser.

Le puits, c’est de l’eau stagnante.  L’eau vive, par contre, se renouvelle. Il y a des moments dans nos vies, dans l’histoire de l’église, où l’eau coule, on n’a qu’à se pencher pour être désaltéré. Jérémie nous dit de ne pas abandonner la source pour creuser des citernes crevassées (Jérémie 2.13),  des citernes où l’eau pourrit, ce qui va nous rendre malades, voire nous faire mourir. C’est différent d’un puits qui nous purifie, nous sanctifie. La parole de Dieu nous purifie.

1 Corinthiens 10.1-7, 10  Il y a des fleuves d’eau vive dans le désert.. Comment ces fleuves ont-ils pu couler de ce rocher ? Ce rocherétait Christ. Pour nous aujourd’hui il y a une abondance d’eau, quel que soit le désert où nous sommes. Il y a Jésus frappé à cause de nous pour que les écluses des cieux puissent s’ouvrir. Si Jésus n’avait pas pris nos fautes, nous serions encore sous la condamnation. Le Saint-Esprit a pu descendre sur chacun. Les fleuves d’eau vive sont capables de nous changer,  de nous donner vie.

Que nous soyons dans le désert ou dans l’abondance, nous avons besoin  d’eau, de nous rapprocher de Dieu pour être renouvelés, remplis de lui. L’essentiel est d’avoir conscience que nous en avons besoin, sinon demander au Seigneur de nous révéler combien nous avons besoin de lui.

Quels sont les puits à déboucher dans nos vies ? A chacun d’y mettre un nom. Quels sont ceux à creuser ?

Nous avons besoin de l’eau vive de Dieu qui nous rassasie. Elle est essentielle et indispensable. Passons du temps à chercher Dieu et retournons là où nous avons déjà trouvé de l’eau.

 

Christian De La Roque