Psaume 22
A l’origine, les psaumes sont des chants inspirés par Dieu. Ils ont une valeur dans leur contexte. Certains d’entre eux annoncent Jésus, comme le psaume 22, typique de ce que Jésus a vécu avant la croix, sur la croix, et lors de la résurrection. Ce psaume a été repris dans le Nouveau Testament pour décrire les souffrances de Jésus. Versets 1-19, Matthieu 27.
Nous aussi, nous pouvons être confrontés à des angoisses, comme David. Ici nous n’avons pas la description d’une persécution, mais d’une mise à mort. Le titre « Sur biche de l’aurore » contraste avec tout ce qui va être décrit. On imagine une biche entourée de bêtes féroces (taureaux et lions). Jésus a été transpercé jusqu’à ne plus être reconnaissable (« comme un ver« ). En plus, il y avait l’angoisse : c’est comme si tout son être intérieur fondait comme de la cire. Jésus voit la mort arriver, il ressent de l’angoisse, de la terreur, jusqu’à ce cri « Mon Dieu… » (Matthieu 27.46). Jésus disait plutôt « Père ». Il semble que là, Dieu n’intervient pas, que tout se déchaîne contre lui.
Sur lui est tombé notre péché. Il est devenu péché pour nous. (2 Corinthiens 5.21). Pendant un temps, Jésus a été abandonné par Dieu. Parfois nous vivons sans Dieu mais ça ne nous gêne pas, tandis que Jésus savait combien c’était précieux. Nous voyons l’humanité de Jésus dans sa faiblesse, mais sans aucune révolte parce qu’il connaît vraiment qui est Dieu.
Versets 12, 20, 22 : « Ne reste pas si loin… » Hébreux 5.7-9 Jésus n’a pas cédé à la révolte mais a crié à Dieu, c’est un appel au secours alors que la mort semble inéluctable. Est-ce que Dieu va finalement répondre ? Jésus a cédé à la prière. C’est quelque chose que nous devons aussi vivre. Verset 22 : « Oui, tu m’as répondu… » C’est comme si les taureaux disparaissaient d’un coup. Jésus est allé jusqu’au bout de la mort. Quoi de pire que cela ? Jésus est mort sur la croix mais est redevenu vivant. Il n’y a pas de meilleure victoire, pas une victoire qui puisse être plus grande que la résurrection de Jésus qui nous a ouvert les portes pour une nouvelle vie.
Quand le Seigneur agit, disons-le. Si nous avons un problème, nous savons que Dieu va répondre car il est allé jusqu’à la mort.
Toute la suite du texte est une louange. Qui va bénéficier de cette libération ? Toutes les nations, une louange à Dieu viendra de toute la terre. C’est une libération impensable, inimaginable. Dieu répond même dans les situations inextricables. Nous pouvons avoir du mal à nous ressaisir et à voir la possibilité d’une délivrance, mais Dieu le fait. Crions à lui et il va répondre. Alors nous dirons : « Oui, il m’a répondu, il m’a délivré ». Rappelons-nous toutes les souffrances de Jésus, souvenons-nous qu’il a été le grand vainqueur. Jésus est mort et ressuscité. Si nous nous saisissons de ce cadeau, pour pleins d’événements et de situations nous pourrons dire « Il m’a répondu ».
Cédons à la prière, supplions le Seigneur, demandons aux autres de prier pour nous et nous pourrons témoigner de sa délivrance.
Christian De La Roque