Dieu est plus grand que nos « géants »

Catégories : Paroles de dimanches

 

Nous sommes depuis 37 ans dans nos locaux actuels. Nous pouvons faire un parallèle avec le peuple d’Israël qui, après son  parcours dans le désert, arrive aux portes du pays promis et s’apprête à entrer dans une nouvelle étape.

 

Nombres 13 

 

Il y a là un enseignement pour nous en tant qu’église et pour chacun personnellement. Cela fait un an que le peuple a parcouru le désert. On dit qu’une année, c’est le temps d’un deuil. Le peuple a fait le deuil de sa vie passée en Égypte, où il était esclave et a été délivré suite à la Pâque. Il y avait peut-être des bénéfices à être esclave…

 

Dans l’histoire d’Israël c’est l’un des passages terribles car toute une génération n’ira pas dans le pays promis.

 

Il y a eu un cheminement qui a amené le peuple au pays promis, 400 ans d’esclavage, sans avenir, passés à construire des tombeaux. Finalement ils arrivent au pays promis parce que Dieu les a délivrés de l’esclavage. Pharaon a dû les laisser partir. Ils n’ont donc plus qu’à entrer dans le pays, mais il faut le conquérir, même si c’est facile car Dieu est avec eux.

 

Toutes proportions gardées, on peut faire un parallèle avec notre cheminement d’église. Notre bâtiment a bien vieilli, il est délabré, pas aux normes, et donc potentiellement dangereux. Pas à pas nous sommes arrivés aux portes d’une nouvelle étape, conduits par Dieu malgré les obstacles (pour l’achat du terrain (que la mairie a voulu préempter), le permis de construire… Le Seigneur a ouvert des portes. Aujourd’hui nous n’avons plus qu’à nous installer dans ce nouveau lieu, dans un quartier sympathique mais néanmoins à conquérir. Quand nous allons y arriver, il y aura des obstacles : pour l’instant nous ne sommes pas branchés au tout à l’égout, il reste des peintures à faire… Pendant quelques dimanches il ne faudra pas avoir peur du manque de confort (qui n’est quand même pas aussi embêtant que les géants d’Anak).

 

Nous avons tous un passé et le Seigneur nous a délivrés, purifiés. Le passé est derrière, et grâce à Jésus qui a payé à notre place nous sommes remplis de son Esprit. Nous arrivons aux portes du pays promis (qui ne signifie pas la vie éternelle, où ce sera encore plus beau). Nous sommes une nouvelle création et n’avons plus qu’à nous installer dans cette nouvelle identité que Dieu a créée en nous. Nous n’avons plus qu’à aller de l’avant. Il y aura des combats mais nous les vivrons avec Dieu. C’est un cheminement que le Seigneur nous appelle à vivre. Ce cheminement nous amène à faire ce pas de nous installer dans ce nouveau lieu de culte et de prendre notre place dans ce quartier.

 

Relisons nos vies : comment le Seigneur s’est fait connaître à nous et comment aujourd’hui il nous conduit. Quelle est la prochaine étape, le progrès suivant qu’il veut nous faire vivre ?

 

Il y a deux attitudes, deux sons de cloche rapportés par les espions (v.28, 31, 33). C’est vraiment un pays ruisselant de lait et de miel, les grappes de raisin sont énormes. C’est un pays extraordinaire, « seulement… » il y a les descendants d’Anak, les géants, et la terre ‘tue ses habitants » (v.32). Les espions se focalisent sur le négatif, et en plus ils vont exagérer. Sur notre nouveau lieu de culte, ne nous focalisons pas sur le négatif. dans nos vies personnelles, ne nous focalisons pas sur nos problèmes, ne leur donnons pas trop d’importance. N’exagérons pas le négatif, ça va nous plomber nous-mêmes.

 

Quand nous avons commencé notre projet, il y avait trois « géants » :

 

Le TTC : trop trop cher.

 

Le TGV : trop grand vraiment.

 

Le VTT : vraiment trop tout (au niveau fiances, administratif…)

 

On aurait pu laisser tomber. Mais les géants sont là pour être abattus quand c’est la direction de Dieu. Caleb a dit : « L’Éternel est avec nous. » Emmanuel, Jésus avec nous, en nous. Douze personnes sont allées voir le pays promis, 2 ont fait un rapport positif, 10 un rapport négatif. 10 personnes ont entraîné des milliers d’autres. Il faut savoir vers où on entraîne les autres. Caleb et Josué ont un autre discours (v.2324) : le pays est vraiment bon. Ils savent qu’ils sont capables de le conquérir, que Dieu les y mènera et le leur donnera. Il ne faut pas se révolter ni avoir peur. Face aux villes fortifiées, aux géants, il y a plus grand : Dieu. Face à nos difficultés, problèmes, nos « géants » il y a plus grand.

 

Dans le livre « Le voyage du Pèlerin » il y a des lions de chaque côté du chemin et il faut passer entre eux. Le pèlerin avance, les lions se mettent à rugir. Mais en arrivant le pèlerin se rend compte que ces bêtes sont attachées, et il passe au travers d’eux ! (Cela n’empêche pas d’avoir peur, Jésus aussi a été rempli d’angoisse), mais on passe.

 

Face à une  nouvelle étape pour nous, (église ou cheminement personnel),  quelle attitude aurons-nous ? Allons-nous exagérer les problèmes ou fixer nos regards sur Dieu qui nous est favorable, qui  a tout fait pour nous ?

 

 

 

Christian De La Roque