Les deux naissances

Catégories : Paroles de dimanches

A Noël, on fête la naissance de Jésus. La naissance est un événement particulier, unique. La naissance naturelle, de la conception à l’arrivée de l’enfant, est quelque chose d’extraordinaire. Chaque enfant est unique, ses yeux et ses empreintes sont uniques. On part d’une seule cellule, on commence par quelque chose de minuscule, où se trouve un potentiel de vie extraordinaire, et on arrive à 60 000 milliards de cellules.

Psaume 139.13-16

Dieu nous a tissés dans le ventre de notre mère et inscrits sur son registre bien avant notre naissance. Il sait les jours qu’il a destinés pour nous. Dieu a fait de nous des êtres merveilleux, et il y a une page sur laquelle nous sommes notés. « Il (elle) est merveilleux(euse) », c’est ce que Dieu pense de nous. Quelquefois on ne le croit pas, mais c’est quand même vrai. Il nous considère comme précieux à ses yeux. Il ne faut pas écouter les mensonges de nos pensées ni d’autres voix. Bien sûr, on ne peut pas non plus idéaliser les choses, car la vie nous a abîmés, cassés, il y a eu des joies et des belles choses, on a développé nos qualités, mais il y a eu aussi nos peines et nos péchés.

On aimerait retrouver la candeur, l’innocence, la tranquillité, la confiance de l’enfant. Parfois on les retrouve, de temps en temps, dans le cadre d’une amitié franche.

Jean 3.1-7

Nicodème, bien qu’assez âgé, cherchait à retrouver cette confiance de l’enfant. Il désirait naître de nouveau (il demande comment, v.4). Il s’agit là d’une naissance d’en haut, la nouvelle naissance qui ressemble à celle qu’on a déjà vécue.

Jésus nous propose l’accès à la famille de Dieu, il nous propose de devenir enfants de Dieu, d’avoir une nouvelle nature conduite par le Saint-Esprit. Nous ne sommes alors pas simplement enfants de nos parents humains, mais de Dieu. Cela ne changera pas ce qu’on a vécu, les joies, les peines, nos péchés… Mais ces derniers, on n’en veut plus. Dieu a proposé de payer le prix de nos fautes, d’être avec nous dans nos peines et nos échecs, pas seulement un jour mais tout au long de notre vie. Dieu tient compte de nous.

Nous ne restons pas « bébés » de Dieu, nous sommes appelés à grandir.

Dans Apocalypse 13.8,  il est question d’un autre livre, le « livre de vie de l’Agneau immolé« . Dieu veut faire passer notre nom de ce livre où sont inscrits tous les êtres humains dans ce livre de vie, car il veut que l’on passe l’éternité avec lui.

Jésus est né, est mort et ressuscité, il vit pour toujours. Si nous acceptons ce que Jésus a fait pour nous, pour que nous soyons purifiés, si nous accueillons le Saint-Esprit qui va nous faire vivre une nouvelle vie, si nous suivons Jésus, le servons et mettons toute notre force dans cela, alors notre nom sera aussi inscrit dans le livre de vie de l’Agneau, où une page sera réservée pour nous, et nous espérons qu’en plus de notre nom plein de choses seront marquées.

Que nous puissions réaliser que notre naissance humaine, aussi extraordinaire soit-elle, n’est rien à côté de la nouvelle naissance qui nous amène à devenir enfants de Dieu, une nouvelle création qui rétablit la créature que nous sommes appelés de tout temps à être.

Que nous puissions avoir notre nom inscrit dans le livre de vie et chaque jour y ajouter une ligne. Nous découvrirons ce livre quand nous serons là-haut.

 

Christian De La Roque