La prière

Catégories : Paroles de dimanches

La prière est une manière de vivreune manière d’être qui nous change et qui change les situations.

Daniel 10.12-13  Daniel se met en prière pendant plusieurs jours. Il voit des situations catastrophiques, il prie et rien ne change durant 20 jours.

Jean 16.23-24  Dieu attend qu’on s’exprime par des paroles, des pensées, dans la prière. Dieu connaît la situation, il sait tout. Alors, pourquoi prier ? Quand nous prions, il se passe quelque chose de particulier : nous « changeons » l’attitude de Dieu à notre égard, même s’il a toujours un plan d’amour pour nous. En réalité, c’est nous qui changeons quand nous nous tournons vers Dieu pour un sujet, nous reconnaissons que nous avons besoin de lui, que nous sommes en dessous de la réponse face à un problème. Quand nous commençons à nous tourner vers Dieu, nous commençons à changer et Dieu va pouvoir agir. Quand on crie à lui, on reconnaît qu’on est des créatures, car on ne peut que dépendre de lui. Dieu intervient souvent même à notre insu, car il tient toutes choses entre ses mains et toutes choses subsistent grâce à lui (Psaume 95.4 ; Colossiens 1.17).  Si Dieu n’intervenait pas, ce serait catastrophique !

Mais si nous demandons, il va intervenir, pour des problèmes personnels, pour que nous ayons plus d’intimité avec l lui, que nous connaissions ses plans…

Prier implique une certaine forme d’humilité, et Dieu agit suite à nos prières.

Dieu répond de façon absolue à la prière, beaucoup de passages le montrent : Psaume 3.5 ; Psaume 17.6 ; Psaume 18.4,7 ; Psaume 91.15 ; Psaume  145. 18-19…

Dieu répond selon certaines conditions. Si nous demandons selon nos passions, ou si ce n’est pas bon pour nous, si ce n’est pas positif pour nous ou les autres, il ne répondra pas.

Quelquefois on se donne des conditions, des raisons comme excuses pour nous, pour ne pas continuer à prier de façon ferme et efficace, peut-être parce que nous ne croyons pas vraiment que Dieu répond. Matthieu 18.19-20 ; Luc11.9 ;  Jean 14.13-14  Si nous demandons quelque chose selon la volonté de Dieu, croyons-nous que nous allons le recevoir ? Si nous demandons à Dieu davantage d’intimité avec lui, de comprendre sa volonté, si nous lui demandons le Saint-Esprit, Dieu va nous le donner. C’est absolu. On peut avoir des pensées qui disent « non », mais les promesses de Dieu sont là. Face à tout cela, on est trop petit, on a besoin de lui. Daniel l’a compris et s’est humilié, il s’est tourné vers Dieu, sachant que lui seul pouvait faire quelque chose.

Prenons au pied de la lettre ces promesses concernant la prière, ne les discutons pas, rejetons les pensées qui les discutent. Laissons-nous défier par ces paroles. Que nous puissions les prendre telles qu’elles sont écrites. Prenons du recul face à notre raison, notre coeur, et leurs objections. Quand je me tourne vers Dieu et dis :  « Je suis d’accord », je lâche ma propre volonté, je dis :  « A toi de prendre les choses en main ».  Je ne peux rien faire sans lui (Psaume 127.1). Dieu répond à notre prière de façon absolue.

Quand nous regardons ou écoutons les actualités, réagissons et prions pour les gens impliqués. Il y a matière à prier, laissons-nous toucher.

Dieu met sa tranquillité en moi quand je crieLe cri vient du coeur et Dieu ne peut pas ne pas entendre le cri d’un coeur. Il entend et on va être rassuré. Dieu entend aussi le cri de ceux qui ne le connaissent pas, même s’ils ne comprennent pas encore que c’est Dieu.Est-ce que nous crions à lui ? (Psaume 34.7 ; Romains 8)  L’aveugle Bartimée a crié et alors il a commencé à changer, il a laissé tomber son manteau et s’est avancé, humilié devant tout le monde. Là, Dieu a répondu au travers de Jésus. (Marc 10.46-52)

Est-ce que nous crions à Dieu pour être plus remplis du Saint-Esprit, pour comprendre davantage sa Parole, sa volonté ? Quand nous crions, nous sommes déterminés à obtenir ce que nous demandons. Jésus lui-même a prié en criant : Matthieu 26 , à Géthsémané, il a réclamé à grands cris d’être délivré, il l’a été mais pas tout de suite (il y a eu trois jours où il était mort) ;  Hébreux 5.7.

Le cri, ce n’est pas une question  de volume, Dieu n’est pas sourd. C’est une question de coeur. Quelle est la part de notre coeur, de nos entrailles qui est engagée dans nos prières ? Nous avons l’exemple de Jésus, mais aussi celui de Jonas, des psaumes… Il y a des cris qu’on n’entend pas, mais qui sont valables, peut-être autour de nous. Si nous sommes sensibles, nous allons peut-être entendre ces cris, comme Dieu va les entendre. Dieu attend notre prière car nous allons changer si nous prions, et donc Dieu va pouvoir intervenir. Dieu répond à nos prières. Si on veut que notre prière soit efficace, c’est notre coeur qui doit être engagé dans la prière.

 

Christian De La Roque