Les rameaux

Catégories : Paroles de dimanches

Luc 19.28-41

C’est une journée de fête, l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem. C’est une histoire cruciale, il y a 4 versions.

On sait ce qui attend Jésus les jours suivants à Jérusalem.

Les gens ont des perceptions, des idées, et là on voit la foule qui a entendu parler des miracles de Jésus, Jésus qui a la possibilité de faire marcher les gens, de leur rendre la vue, de ressusciter les morts… Alors ces gens sont venus voir.

Certains, qui ont un peu plus réfléchi, se disent : « C’est le Messie, celui qui va nous libérer. » « Hosanna » = « Sauve-nous ». Ils pensent que Jésus vient pour les sauver des Romains, le voient comme un soldat.

Il y a aussi des gens qui ne sont pas là pour célébrer Jésus : les pharisiens. Ils surveillent, un peu comme la police. Pour eux, la Loi est le chemin qui mène à Dieu. Ils veulent contrôler Jésus car il est dangereux pour eux.

Zacharie 9.9

Luc 19.41,  Jésus, le personnage central que tout le monde fêtait, commence à pleurer. Il va nettoyer le temple, chasser les changeurs. Pourquoi ? Il a fait tous ces miracles. Pourquoi ? Il ne faisait pas tout cela pour faire plaisir mais c’étaient des signes de quelque chose de plus grand, de plus profond, qui montraient la vraie raison de sa venue. Il aurait pu venir sur un cheval, mais il vient comme un roi, signe qu’il est de la lignée de David. Il est le Roi sur terre, là pour libérer non seulement les juifs mais tout le monde. Il est là pour les Romains, pour ceux qui sont voleurs, méchants, aussi bien que pour les bons. Il n’est pas là pour faire des miracles et libérer le pays de l’oppression. Il est là pour la liberté éternelle, il fait des miracles pour montrer que Dieu règne sur la terre.

Il est facile pour nous de critiquer ces gens qui se sont trompés, mais il y a une différence entre la perception et la réalité pour nous aussi. C’est bien de louer Dieu, il le mérite, mais le lendemain on peut l’oublier… Ou bien on veut le contrôler : « Fais pour moi un miracle, fais  ceci, fais cela ». Nous sommes les maîtres et Dieu devient un outil pour nous. Mais ce n’est pas ce qu’on doit faire. Aujourd’hui et tous les jours, on ne doit pas se demander ce que Dieu peut faire pour nous, car il a déjà tout fait (il est mort et ressuscité), mais demander : « Dieu, qu’est-ce que je peux faire pour toi ? »  Si Jésus est notre Seigneur, nous avons l’obligation de vivre pour lui, de faire sa volonté. C’est peut-être à nous d’agir par la prière ou des actes, de faire quelque chose pour Dieu.

Nous devons laisser Jésus entrer dans nos vies, car il ne vient pas par la force. Il peut venir à nouveau dans nos vies, pas pour faire ceci ou cela, mais parce que nous voulons vivre avec lui, pour lui, en lui.

 

Andrew Openshaw